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Préparer un enfant à l’arrivée d’un bébé : comment je prépare ma fille

Dès que j’ai su que j’étais à nouveau enceinte, j’ai pensé à ma Minipuce, Emma. Après avoir culpabilisé de « lui faire ça », j’ai pensé à la nécessité de préparer ma fille à l’arrivée du bébé.

Avant 3 mois de grossesse, je n’imaginais même pas lui en parler.

Je voulais être certaine que tout se passe bien avant même de lui parler de l’éventualité de l’arrivée d’un bébé. Bien évidemment, il peut arriver n’importe quoi à n’importe quel stade de grossesse mais, les 3 mois passés, c’est déjà une grosse épine du pied que l’on nous enlève quand on nous confirme que tout se passe pour le mieux.
Et puis, lors d’une seconde grossesse, à partir du troisième mois, le ventre commence déjà à bien d’arrondir, ce qui a de quoi rendre la nouvelle déjà plus concrète qu’avec un ventre digne de celui d’une adolescente.

Mais voilà, mes plans ont été un peu contrecarrés par mon Homme, plus pressé que moi de lui annoncer la jolie nouvelle !

Je n’étais même pas enceinte de 3 mois qu’elle « savait » déjà sans réellement réaliser ce qu’il se passait.

Je me suis donc vue lui expliquer assez tôt ce qui allait se passer dans les mois à venir (de trop longs mois pour un tout petit !). J’ai ressorti les photos de ma première grossesse pour lui montrer, lui expliquant qu’elle avait vécu là, au creux de mon ventre, pendant quelques temps avant d’en sortir et d’être le bébé qu’elle a été. L’idée la faisait sourire… C’était drôle de penser qu’elle avait pu être « dans le ventre de maman » un jour ! Malgré tout, l’idée qu’il puisse y avoir un autre bébé qui soit logé dans cet habitat qui fut le sien ne semblait pas vraiment l’effleurer. Elle voulait bien accepter le « jeu » qui supposait d’imaginer qu’il puisse y avoir un bébé dans le ventre de SA maman mais elle devait, elle aussi, avoir un bébé dans son petit ventre de petite fille…

Régulièrement, on s’est mis à lui parler de ce bébé à venir.

Au 5ème mois, c’est devenu plus concret pour son papa et pour moi : nous savons, nous attendons une autre petite fille !
Nous informons Emma qu’elle va avoir une petite sœur. La notion lui semble abstraite. Il faut lui expliquer que c’est une petite fille qui partagera bientôt son quotidien.

L’idée fait son chemin dans la tête d’Emma qui semble être heureuse d’imaginer être la grande sœur d’un bébé. Mais voilà, j’ai la sensation qu’elle n’imagine pas qu’un bébé puisse un jour intégrer la famille, comme si le ventre de maman allait rester tout rond à vie. J’ai donc commencé à lui expliquer qu’un jour le bébé allait sortir du ventre de maman, qu’il pleurerait de temps en temps et des tas d’autres détails pour lui permettre de rendre cette notion abstraite quelque peu concrète.


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Au début, elle a eu du mal à admettre que cette petite inconnue puisse sortir du ventre de sa mère.

Aujourd’hui, à presque 8 mois de grossesse, elle semble avoir intégré l’idée.

Bien qu’elle n’ait pas participé à la dernière échographie, nous lui avons montré les clichés en noir et blanc, veillant à lui mettre sous le nez ceux qui étaient les plus reconnaissables : le visage du bébé donc. Cela a beaucoup plu à Emma qui en redemandait. Est-ce que cela l’a aidée à mieux réaliser la venue prochaine de sa petite sœur ? Je ne sais pas…

Nous avons essayé de lui faire poser la main sur mon ventre pour qu’elle la sente bouger mais elle avait peur. Nous n’avons donc pas insisté.

Depuis peu, je lui raconte quand le bébé bouge, donne des coups. Cela semble beaucoup plus concret pour Minipuce qui se met à présent à parler à sa petite sœur : elle lui fait la leçon surtout ! Elle n’hésite pas à la réprimander gentiment en disant « y faut pas courir dans ventre à maman ! » et embrasse mon ventre avec tendresse parfois : des baisers destinés directement à sa petite sœur.

Depuis quelques jours j’essaie de la préparer à mon allaitement éventuel.

Je lui ai expliqué que quand elle était bébé, ce n’est pas au biberon que je lui donnais du lait mais au sein. L’idée l’a fait bien rire imaginant même qu’il s’agissait d’une blague ! Mais quand elle a vu que j’étais sérieuse, elle a essayé de comprendre.
Pour l’instant, elle accepte mal que sa petite sœur puisse téter un jour SA maman. Elle a rejeté l’idée avec force en disant fermement « NON ! C’est MA maman ! ».

J’en suis à présent en train de lui faire comprendre que je suis SA maman mais aussi celle de sa petite sœur, que je suis la maman des deux fillettes. Je lui explique aussi que papa également est SON papa et celui de sa petite sœur… Ça ne passe pas très bien pour l’instant mais il faut sans doute lui laisser le temps d’avaler la pilule et de digérer l’information… comme à chaque fois.

J’essaie, en tous cas, de faire passer toutes ces nouveautés du mieux que je peux pour ne pas faire souffrir ma fille quand sa sœur sera là. Je préfère qu’elle soit prévenue pour éviter qu’elle ne se prenne en pleine face des réalités auxquelles elle ne serait pas préparée. Je ne sais pas si j’ai raison de passer autant de temps à la préparer à l’arrivée de sa sœur… Peut-être est-ce pour moi une façon de déculpabiliser de ne plus lui offrir sa place de « centre du monde » comme jusqu’à présent…

Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous qu’il est important de préparer un enfant à l’arrivée d’un petit-frère ou d’une petite sœur ou croyez-vous que cela se fait de toute façon naturellement sans intervention parentale ?

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