Je gardais espoir de voir cette sensation évoluer positivement mais je n’y croyais pas beaucoup.
J’avais peur, à tel point que j’ai facilement pu alimenter l’angoisse dans laquelle me plongeait mon baby-blues quelques petits jours après mon accouchement.
À la maternité, déjà, lors de ses visites, j’ai senti qu’il y avait quelque chose de « cassé ». Je la sentais plus lointaine. Était-ce dû à son comportement où était-ce le mien le responsable ? Peut-être était-ce simplement la nouvelle situation qui voulait ça, peut-être nous fallait-il un temps d’adaptation pour retrouver l’équilibre et la complicité que nous avions tissé entre nous ?
En tous cas, cela me pesait énormément et mon cœur en souffrait déjà lourdement.
Pendant ses heures de présence à la maternité, je me forçais à lui parler « comme avant », j’essayais d’être la plus naturelle possible avec elle pour qu’elle ne ressente pas le changement que je trouvais dans mon comportement, dans ma façon de m’adresser à elle dorénavant.
De retour à la maison, je constatais toujours cette différence
Dès le lendemain de mon arrivée, peut-être encore sous l’effet de la chute des hormones responsables de mon baby-blues, au sortir de la douche, j’ai regardé Emma et je me suis mise à pleurer.
Des larmes se sont mises à couler tandis que mon cœur devenait lourd, très lourd. Mon Homme a voulu savoir ce qui me faisait si mal. C’est là que je lui ai expliqué et que je lui ai annoncé, entre deux sanglots, le résumé de ce qui me faisait mal : « il y a quelque chose de cassé entre Emma et moi ! ». La douleur était d’autant plus intense que je ne voyais pas comment je pouvais retrouver notre relation si fusionnelle d’avant.
J’en suis venue à regretter d’avoir voulu un deuxième enfant, voyant dans la réalisation de notre souhait la réalisation d’une belle bêtise !
Alors, j’ai essayé de la rattraper, de la prendre dans mes bras…
J’ai eu besoin de lui dire à quel point je l’aime… Pourquoi ? Peut-être pour qu’elle ne se sente pas mise à l’écart ou moins aimée… Peut-être pour contre-balancer avec cette sensation de relation brisée… Ou simplement pour me convaincre que tout était finalement comme avant et que je n’avais pas à m’en faire.
J’ai essayé de passer du temps avec elle malgré la fatigue et malgré le temps que je devais passer à m’occuper de la plus petite.
J’ai veillé à l’impliquer un maximum dans les tâches liées au bébé pour passer du temps avec elle, pour entretenir notre complicité (pour la retrouver ?!) et pour tisser, sans doute, un nouveau lien ou simplement retrouver celui qui nous unissait jusque là à travers la présence de sa petite sœur.
Le temps est passé et j’ai finalement retrouvé notre complicité
Mais voilà, je ressens perpétuellement le besoin de lui dire à quel point je l’aime : une façon détournée de lui dire que ce n’est pas parce que sa sœur est là, que j’ai moins d’amour à lui donner.
Pourtant quelque chose a bel et bien changé
J’ai moins de temps à lui consacrer. Et ça c’est dur à accepter d’autant plus que je sens qu’elle a besoin de nous, de notre présence, de notre implication dans ses jeux et dans son quotidien… Mais voilà, on a beaucoup moins de temps à lui accorder et puis, surtout, on est beaucoup moins patients. On s’agace plus vite, son débit de parole est devenu trop important pour nos cerveaux en manque de sommeil, ses besoins de jeu avec papa et maman sont devenus trop importants pour nos vies grignotées par le temps… Sans le vouloir, on la rejète, on n’accepte bien moins ses bêtises involontaires, on devient durs avec elle… Je le vois bien, je le sens… On a beaucoup moins de patience avec elle.
On la voudrait « parfaite » et « irréprochable » notre petite fille…
Mais ce n’est qu’une petite fille de bientôt trois ans qui a besoin de nous, besoin de jouer, d’évoluer… et nous, on n’a pas le temps de nous occuper d’elle autant qu’avant, on a encore moins le temps de jouer et de participer à ses jeux… et de l’aider à évoluer. Au final, nous sommes moins présents pour elle et moins patients…
J’essaie de corriger ce comportement, j’essaie de faire prendre conscience de notre impatience à mon Homme également, pour éviter de voir notre Emma en souffrir, elle, « bonne pâte » qui garde toujours sa joie de vivre malgré nos réprimandes… Je ne voudrais pas que cela impacte son inconscient et qu’elle finisse par en souffrir.
Finalement, mon amour pour elle n’a pas changé
C’est juste ma relation au temps qui a évolué, alimenté par la fatigue devenu trop pesante.
Alors j’essaie de nous aménager des temps à deux, comme avant, pour retrouver un peu ma petite fille que j’aime tant.
43 comments
en lisant ton article ca confirme bien ma non envie de faire un enfant avec Papa power car ma minipuce je l’aime bcp trop et j’aime nos rapports et je ne veux pas mais pas du tout que ca change et avec un autre enfant ca changera et je ne veux pas. c’est bete mais c’est comme ca. je ne veux pas que qqch se brise entre elle et moi
Ton mail me touche. Tout d’abord parce que dans 3 mois je serais dans la même situation que toi puis parce que ton mal être est ultra perceptible. Ma chouquette et mon loulou auront 18 mois d’écart. J’essaie de donner de l’attention à ma grande mais la fatigue me limite énormément. J’essaie également de donner des moments à mon loulou qui tente de créer des liens avec nous. Et le futur me fait très peur. On aime très fort nos enfants mais on sent déjà que cela sera différent. Merci à toi de me transmettre ta réalité.
Bises.
En te lisant, ça me fait revenir 18 mois en arrière à la naissance de ma petite Bouclette. Ma Poulette m’a semblé si grande d’un coup alors que le matin même c’était encore mon pt bébé !
J’avoue avoir souffert de ne pas pouvoir m’occuper de ma grande à mon retour à la maison (accouchement difficile oblige, je ne pouvais pas la porter comme je portais sa petite soeur..).
Je me suis efforcée de me rétablir au plus vite pour pouvoir m’occuper d’elle à nouveau…et comme tu le dis si bien c’est le temps qui nous fait défaut finalement car de l’amour, on en a revendre pour chacune de nos petites filles mais c’est clair que l’arrivée du 2e ça chamboule tout quand même !!
Je me rappelle qu’avant la reprise du boulot, j’ai profité de l’adaptation de Bouclette chez Nounou pour passer la journée avec ma grande ! Je l’ai emmené à Jimbaloo : Elle était ravie et moi crevée mais ça en valait la chandelle !!
Aujourd’hui paradoxalement, j’ai plutot l’impression d’avoir délaissée ma petite bouclette pour sa grande soeur car je ne l’ai pas vu grandir…sans doute trop accaparée par le quotidien et par ma poulette qui demandait tant d’attention (elles n’ont que 27 mois d’écart). Elles se chamaillent souvent pour un oui ou pour un non, mais de les voir jouer ensemble ça vaut tout l’or du monde et ça efface les débuts difficiles 😉
Même si aujourd’hui, votre famille a pris un sacré tournant, chacun trouvera sa place et quand ta miniscule pourra interagir avec minipuce, j’espère que cela permettrait t’effacer tes craintes !
Bises
Whouaa c’est incroyable, en lisant tes lignes je me suis relu il y a un peu plus d’un an, durant la naissance de ma seconde puce, j’ai vécu exactement la même chose que toi, les mêmes craintes, le lien Mère / fille n’était plus le même, et n’est jamais revenu d’ailleurs… Aujourd’hui on le vit mieux, bien, mais ça me fait toujours bizarre de me dire que notre complicité n’est plus la même, et quand je m’occupe un peu plus d’elle, sa petite soeur me le fait savoir en faisant sa petite crise de jalousie…
Ca donne des frissons mais c’est tellement vrai, j’aime tellement ma fille que je me dis comment diviser cet amour quand on aura d’autres enfants. Faut il attendre leur autonomie avant de leurs faire des freres et soeurs.. en tous cas ta puce n’a pas l’air dans souffrir et elle gardera en memoire que les meilleurs moments
J’en ai parlé récemment sur mon blog, de ce sentiment que tu évoques, à la naissance de MissCouette.
Quand elle est née, je n’ai pas reconnu sa soeur, et pire, je ne voulais plus tellement qu’elle s’approche de moi, ça a été une période très difficile à gérer, le sentiment d’une cassure dans la relation, de quelque chose d’irréversible… En un sens, ça a été irréversible, plus jamais rien n’est redevenu comme avant, mais elle et moi avons su retrouver une relation belle, bien que moins fusionnelle.
Tu es courageuse d’aborder le sujet… J’ai tellement culpabilisé à la naissance de MC, j’ai tellement cru être anormale et monstrueuse de ne pas avoir réussi à conserver la relation avec mon aînée…
Ca me rassure de ne pas être la seule!
Et si ça peut te rassurer, les choses s’arrangeront peu à peu, au fil du temps, quand ton bébé grandira, il faut accepter qu’effectivement, les choses ne seront plus jamais comme avant, mais elles pourront être encore plus belle! Voir évoluer une fratrie, c’est merveilleux! 🙂
Très touchant tout ce que tu écris. Ici, je n’ai pas eu ce ressenti. A la naissance de ma deuz, mon grand m’avait semblé changé aussi, j’avas l’impression qu’il avait grandi d’un coup mais notre relation n’a pas changé, elle. J’ai eu la chance de vivre l’arrivée de ma deuz’ avec une sérénité qui me semble assez rare finalement. Elle est arrivé dans ma vie et notre famille comme si elle avait toujours été là. Peut-être que leur écart ‘âge y joue ? (ils ont 1.5 an d’écart)
Je n’ai rien ressenti de tel, peut etre parce que mon ainé avait déjà 4 ans et même avec le petit dernier récemment, je ne constate pas de différence de comportement de ma part ou de la sienne, juste comme tu l’écris, un manque de temps mais l’amour lui ne change pas
Et oui, l’arrivée du deuxième bouleverse les liens. Cela m’a fait la même chose avec mon aînée mais surtout à la maternité où elle me manquait terriblement (cette petite fille que je sais désormais déchiffrer, à l’inverse de la mini arrivée entre temps). Pendant mon séjour à l’hôpital et puis le congé paternité, elle m’a un peu boudée. C’était son papa…ça me faisait mal mais voilà, je devais m’occuper de la petite dernière et j’évitais d’en prendre ombrage. Et puis lorsque nous nous sommes retrouvées à 3 à temps plein, les liens se sont recréés. Ma deuxième, née avant terme, dormait beaucoup et nous laissait finalement en tête à tête. j’ai eu à nouveau droit aux câlins, à lui donner sa douche, etc…Le papa savait aussi prendre la relève quand il le fallait. Au final, j’ai l’impression de passer plus de temps avec l’ainée que la petite dernière. Parfois, je culpabilise…j’essaye de rétablir l’équilibre. Mais reste que je n’ai jamais trop aimé les premiers mois d’un bébé, que j’ai juste hâte que la mini pousse et nous considère un peu; j’ai hâte qu’elle entre dans notre quatuor, nous montre son caractère, etc…
De toute façon, les relations changent avec une arrivée dans la famille. C’est juste une question de temps pour reprendre ses marques. Ta mini puce a elle aussi changée, elle est devenue grande soeur, elle continue son évolution, ses progrès…et puis sans doute que tout cela changera encore selon les périodes.
En tous cas, félicitations car tes mots sonnent toujours justes et visiblement touchent pas mal de femmes. Donc tu vois, c’est normal….
Oui ! Moi qui était complètement fusionnel avec ma fille, j’ai du apprendre à partager mon amour avec ma fille et mon fils.
Pas facile, quand on sait que les fils et leur mamans….ont une relation bien particulière.
Je ne dirais pas que quelque chose s’est brisé. Plutôt que notre relation a évolué. D’un enfant, je suis passée à 2. Il a fallu apprendre à partager son temps, son amour, ses bras.
c’est exactement mon point de vue et ça fait du bien de lire ceci
Ca me fiche une trouille bleue d’avoir lu ton article, je te remercie pour cette honnêtement et lucidité, même si je pense que instinctivement je me doutais bien que les choses changeraient. J’ai hésité beaucoup à faire un deuxième à cause de cette peur que la relation avec mon premier (7 ans) change, nous sommes très fusionnel tous les deux avons vécu des moments difficiles, nous sommes très très proche. Quand je suis tombée enceinte j’ai le sentiment de le trahir mais mon compagnon actuel n’a pas d’enfant à lui je suis très heureuse de cette grossesse mais la peur est là. J’espère que rien ne changera je crois que je pourrais tout simplement pas supporter de me sentir moins proche de mon petit garçon c’est inconcevable :'( Ce qui me fait peur aussi c’est de ne pas avoir assez d’amour pour le deuxième et de ne pas être aussi proche avec le deuxième que je le suis avec le premier.. bref c’est compliqué dans ma tête pleins de questions et de doutes. Merci pour cet article même si ça renforce mes craintes au moins je suis avertie et je peux me préparer.
Depuis que j’ai écrit cet article, les choses ont beaucoup changées. Si je peux te rassurer, la complicité que j’avais avec ma plus grande est revenue. Pour cela, j’ai pris soin de ne pas passer tout mon temps avec bébé et de nous consacrer des moments à nous, rien qu’à nous. A présent, nous sommes aussi complice qu’avant.
voilà exactement ce que j’ai ressenti à la naissance de ma deuxième fille. Je ne reconnaissais plus ma première, elle avait grandi d’un coup, avait moins besoin de moi, n’en avait que pour son père. Nous étions tellement fusionnelles avant la naissance de sa soeur et depuis quelque chose s’est cassé, je ne sais pas si c’est elle qui vient moins vers moi ou l’inverse. J’ai beaucoup pleuré les premiers jours de ce lien brisé, j’ai essayé de faire des efforts, je me suis même forcée à aller vers elle mais rien n’y fait, comme je dis, le cordon s’est coupé le jour de mon retour à la maternité. Maintenant ma grande a 5 ans et sa soeur 3 ans. Les filles jouent très souvent ensemble et se disputent aussi parfois. Je suis très très proche de la petite depuis sa naissance et je me pose mille questions car j’attend bébé 3. J’ai peur de revivre avec ma deuxième ce que j’ai vécu avec ma première lors de l’arrivée de sa soeur. Mon mari voulait tellement un troisième qu’on s’est lancé mais maintenant que je le porte, j’ai peur. Est-ce que mes liens avec la première vont encore être plus cassés, est ce que cela va me faire la même chose avec la deuxième ? Il est vrai que pour mes 2 filles, leur père ne m’aidait pas beaucoup donc je ne pouvais pas tout gérer. Maintenant il a muri, et je sais qu’il veut s’investir pour ce 3ème bébé.
Tombée par hasard sur ce blog (oú je reviendrai souvent ^^), je viens de lire cet article et ça ne me rassure pas.
Ma fille a 8 mois et on a encore du temps avant d’envisager bébé 2 mais quand je l’imagine j’ai peur de ce que tu évoques dans cet article, peur de soit casser quelque chose avec ma puce soit de ne pas assez aimé bébé 2.
Je suis très fusionnelle avec elle car pour l’instant je m’en occupe à la maison. Elle l’est aussi énormément avec moi.
Je suis donc partagée entre le fait de n’avoir qu’elle ou de lui offrir un frère ou une soeur un jour.
Bonjour,alors la j’ai l’impression que j’ai moi mm écrit ses lignes et cela ma bouleversé!!gros pleur en te lisant car je vis actuellement se scenario!!ma deuxieme filles a 17 jours et le jour ou ma première est entré ds la chambre a la maternité tout a changé!!déçu de son comportement envers moi ne myy attendant pas je n’arrête pas d’y repenser et depuis ce n’est plus pareil!!je dois effectivement tjrs lui dire qur je l’aime autant que la 2eme maos a côté de sa je la gronde souvent car comme tu le dit ellr n’est pas "parfaite"!!!
j’ai tres peur qur se ne soit plus jamais comme avant et que toute les 2 on es perdu notre relation fusionel!!
Je suis un peu perturbé par cela en ce moment!!!
en tout cas je vois que je ne suis pas la seule!j’espère que sa s’arrangera!!!
merci encore de ce témoignage!
bises
Coucou, moi aussi j’ai eut très peur, je n’ai pas sentis de changement envers le premier mais l’inverse ici, j’etaie heureuse de l’arrivé de ma puce mais il y avait comme une peur de l’avoir en fait, du coup bien j’ai constaté avec le temps que cela s’est en allé, j’ai fait un mega baby blues, mais maintenant je l’aime autant que mon premier. Par contre , je suis plus fusionnelle avec mon premier, c’est un garcon aussi, il me cherche tout le temps, a l’inverse la puce je m’occupe d’elle beaucoup et pourtant c’est son papa qui la rend dingo des qu’elle le vois passer au loin alors de près c’est la fête ! Y’a pas de règle je crois c’est soit on ressent une fusion comme un truc qui nous relie un peu + mais l’amour que l’ont porte a ses enfants reste toujours équivalent c’est comme ca que je vois la chose, j’aime mes deux enfants pareil avec le petit + du premier bébé pour mon premier celui qui m’a appris a être maman aussi..
Oh merci merci merci de ce message qui me rassure tellement! je suis maman de mon 2ème garçon depuis 6 jours et je ressens exactement ce que tu décris! ça me fait tellement peur de perdre cette relation avec mon grand (4 ans et 1/2) et lui a tout autant peur que moi je crois. Je vais prendre du temps avec lui, seul, garder nos rituels du soir… Je suis rassurée de lire que votre complicité est revenue, j’espère tellement la retrouver avec mon aîné.
La patience me fait également défaut, la fatigue aidant, mais il est important de lâcher du lest…
En tous cas merci bcp d’évoquer ce sujet et merci aux personnes qui ont laissé des comm, je me sens moins seule!!!!
bises
ma fille est nee le 2 nov elle a bientot 3 mois maintenznt mais chauque jour que dieu fait je culpabilise de ne plus moccuper de mon premier enfant mon fils comme avant je pense quil le sent . Je passait toujoirs beaucoup de temps avec lui a moccuper de lui a feliciter ses prouesses,a 2 ans et demi il est deja tres tres avancé …aujoirdhui je suis moins patiente je gronde plus je nai plus le temps de jouer il passe du temps devamt la tele je deteste ca .il fait des betises pour attirer mon attention et depuis peu ne veut plus soccuoer de sa soeur alors quil etait tout amoureux delle des le debut. Bref ce que vous decrivez je le rrssent zussi et une culpabilité ettoufante grandit en moi chzque jour je souffre
Moi aussi, je me reconnais à 100% dans ce texte…maman du 2e depuis 2 semaines (un garçon), je me suis pris une belle gifle en pleine figure, pas du tout préparée à cette cassure relationnelle avec l’aînée (fille de 4 ans)!! Ma crainte initiale était totalement l’inverse: je me suis demandé pendant toute la grossesse si j’e serais capable d’aimer le 2e, vu mon amour fusionnel avec la 1ère. Et voilà que le petit arrive, et contre toute attente, tout mon amour est redirigé vers lui!!
Merci pour cet article, il dervait être lu par toutes les mamans enceintes!!! Pour ma part, les heures passées à lire des articles sur "l’arrivée du 2ème" m’avaient uniquement indiqué que l’aînée serait jalouse et qu’il faudrait la rassurer en balayant ses croyances ridicules d’être soudain privée d’une partie de l’amour de ses parents à l’avantage du nouveau venu…d’où culpabilité et impression d’être un monstre quand les choses se passent réellement ainsi 🙁
J’espère que le temps saura réparer ma relation avec l’aînée, m’appuyant sur les témoignages lus ici.
Si je peux te rassurer, sache que j’ai retrouvé ma complicité avec ma première assez rapidement. Mais pour cela, j’ai pris soin de lui consacrer du temps à elle et rien qu’à elle. Cela demande de pouvoir compter sur le papa qui s’occupe de bébé 2 pendant ce temps. On a passé du temps ensemble et puis j’ai fait en sorte de la responsabiliser vis à vis de la deuxième en l’impliquant dans les tâches liées à bébé : changer la couche, donner le bib si bib il y a, etc…
Je la félicitais (de façon exagérée parfois j’avoue). Elle était contente. Je ne manquais pas de dire que j’étais fière d’elle.
Il y a parfois des jalousies mais franchement ça c’est pas grand chose et c’est normal entre frères et soeurs.
Tu vas y arriver, tu verras ! Bises et bon courage !
Merci pour ta réponse qui me réconforte, je vais suivre ton exemple, m’arranger pour consacrer du temps exclusivement à mon aînée et valoriser son rôle de grande soeur! Bravo pour ce blog en tout cas, je suis sûre que beaucoup d’autres maman y trouveront des réponses à leurs inquiétudes!
Merci MamaSand !
Ouhhhh je viens de lire ton texte… c est incroyable j aurai pu l ecrire tellement je ressens la meme chose que toi…
Je viens de lire ce message et je me sens un peu soulagée. J’ai une fille de 3 ans et une autre de deux mois. Depuis la sortie de la maternité, je me sens loin de ma fille ainée. Mon mari s’occupe plus de l’aînée et moi de la dernière. Il m’arrive d’être très sévère avec elle… Je sens qu’il y a une cassure. Elle réclame son père plus que moi tellement il m’arrive d’être dur avec elle. Je ne sais comment arranger les choses. Ma fille s’est éloignée de moi. Il m’arrive de lui dire que je l’aime. Mais je trouve que ce n’est pas suffisant. Et comme elle aime son père plus que moi et que la relation entre elle et moi s’est cassée, lorsqu’elle part en famille les weekends, je suis soulagée et je dis au moins là-bas elle pourra jouer et penser à autres choses. Peut être aussi que je Mr fais des idées. J’aime ma fille, je veux qu’elle le sache, et je ne veux pas qu’on s’éloigne. Tellement je ressens cette distance, que je donne pleins d’amour à la dernière… Un jour mon mari m’à dit que je ne voulais pas voir ma fille parce que j’ai voulu qu’elle parte dans la famille pendant les vacances plutôt qu’elle reste à la maison… Je veux retrouver la complicité qu’il y avait entre mon aînée et moi.
C’est exactement ce que je ressens également… et ma fille me le fait remarquer presque tous les jours. Elle a presque 7 ans d’écart avec son petit frère. C’est très dur de trouver des moments rien qu’elle et moi car mon petit ne dort pas de la journée. Les 3 premiers mois ont été très difficiles…. et ma puce me manque à vrai dire. Comme tu le dis si bien, le temps me manque, bébé demandant beaucoup de temps et d’attention. Ma patience est réduite au minimum, du coup, le moindre petit derapage me fait sortir de mes gons…. et je m’en veux terriblement après 🙁 mon amour pour elle n’a pas changé. Il ne se divise pas quand bébé numero 2 arrive, il grandit. Mais que c’est dur de la voir déçue quand elle me demande de jouer avec elle et que je ne peux pas car bébé n’est pas décidé. Je vais faire ce que d’autres mamans disent dans les commentaires : nous accorder du temps rien que toutes les 2, comme avant car la situation me fait trop mal.
En tout cas, merci pour ton témoignage, ca me rassure de constater que je ne suis pas la seule dans cette situation….
Oui il faut savoir s’aménager des moments à deux, demander au papa de te garder bébé et de consacrer une demie journée de temps en temps à ta fille. C’est ce que j’ai fait et sincèrement ça nous a fait du bien à toutes les deux et tout ça a été vite oublié. Mais aujourd’hui qu’elles ont presque 6 et 3 ans, il faut toujours que je veille à porter autant d’attention aussi bien à l’une qu’à l’autre sinon ma grand me le fait vite remarquer en boudant…
Je viens de tomber sur ce texte, qui date quand même un peu, mais c’est exactement ce que je ressens. Ce weekend, je suis seule à la maison avec mon petit homme de 2 ans et demie et mon nouveau bébé qui aura 1 mois dans deux jours. Je ressens tellement de culpabilité envers mon plus vieux. Ça me rend triste, car je l’aime tellement. Ça me soulage de constater que je ne suis pas seule à vivre ce sentiment.
Il faut essayer de s’aménager des moments à 2, avec le plus grand. C’est important pour lui comme pour vous d’avoir des moments privilégiés. En le faisant régulièrement, la culpabilité s’apaisera 🙂 et tout rentrera dans l’ordre. En tous cas, ça a fonctionné ici. Au début c’est un « effort » mais ça devient vite naturel.
Je viens de lire ton texte et je n’ai pu retenir mes larmes…qui ne cessent de couler….
Je suis enceinte de 8 mois et j’ai déjà un petit garcon qui aura 2 ans et demi à la naissance de son petit frère.
Depuis qlq semaines je sens mon fils me réclamer de plus en plus de câlins… Il pressent le changement sans aucun doute, il a besoin d’être rassuré, de savoir que je suis là pour lui en toute circonstance ; et ma plus grande peur serait de ressentir cette cassure… De le sentir s’éloigner de moi en croyant que je l’aimerai moins.
Je suis partagée entre le sentiment de joie d’être à nouveau maman et un sentiment de culpabilité…comme si mon premier enfant ne me suffisait pas, j’en fait un deuxième…
J’ai tellement peur que mon fils souffre de l’arrivée de son petit frère………
Bref, c’est difficile d’en parler. Mon mari se saisir pas ce sentiment de culpabilité et cette peur… Pour lui il n’y a que du bonheur.
Tu sais, j’ai moi aussi été très partagée entre le sentiment de joie d’être à nouveau maman et un sentiment de culpabilité peu avant l’arrivée de ma seconde fille. Je m’en voulais de lui « imposer ça » alors qu’elle n’avait rien demandé.
Mon mari n’y voyais également que du bonheur mais, pourtant, quand les deux filles ont été réunies, un truc s’est cassé. Ma seconde fille me demandait beaucoup d’attention, forcément…
Mais tu sais, ça s’est arrangé très vite finalement.
J’ai pris le « problème » à bras le corps et j’ai fait en sorte de passer du temps avec elle et rien qu’avec elle, sans bébé… à côté de ça, je la félicitais (trop) quand elle faisait quelque chose de bien, quand elle me rendait service, quand elle me passait les vêtements de sa petite soeur. Je l’impliquais dans les tâches avec bébé. Elle lui tenait son biberon, me donnait ses couches… c’est même elle qui lui a donné sa première cuillère de purée.
Et jamais je n’ai négligé de consacrer du temps qu’à elle.
Peu à peu, on a retrouvé notre complicité. Et aujourd’hui je ne regrette absolument pas d’avir 2 filles. Elles s’amusent énormément toutes les deux… comme tes fils s’amuseront comme des fous plus tard.
Et puis, dernière chose… ma belle mère m’a toujours dit regretter de ne pas avoir de frère ou de soeur… surtout depuis que ses parents ont disparu…
Plein de bises et profite bien de ta famille
Votre article a fait écho à mon ressenti. J’ai une petite fille de 3 ans et je viens d’être maman pour la 2ème fois. Heureusement mon tout petit est paisible et pleure très peu, ce qui me permet de donner du temps à ma grande. Mais ce qui me met dans une position inconfortable, c’est d’être face à 2 rythmes d’enfant différents. Celui d’un nourrisson et celui d’un enfant plein de vie qui veut que ça bouge. Et c’est cette différence qui me donne l’impression de casser l’osmose de départ que j’ai avec ma grande. Et qui me rend aussi plus impatiente et plus vite exaspérée par certains comportements de ma grande. Parce que je n’ai pas le temps de me consacrer à elle comme juste avant la naissance. Elle sent d’ailleurs mon état de mere couveuse, au rythme lent, et elle aspire à découvrir, bouger. Mais j’ai personnellement bon espoir qu’on va trouver un équilibre et que, le temps passant et le bébé grandissant, les choses vont changer. Et puis ça donne l’occasion à ma grande de partager plus avec son papa. J’explique aussi beaucoup à ma grande pourquoi je suis comme ça, et je lui rappelle constamment que je l’aime. Courage et ni culpabilty les mamans! On fait de qu’on peut et n’oublions pas qu’on est un passage dans la vie de nos enfants….
Je crois que c’est essentiel d’expliquer pourquoi les choses se passent de telle ou telle façon. L’incompréhension chez l’enfant, c’est justement ça qui pose le plus de problème je crois.
Merci pour ce joli témoignage et je ne doute aucunement que vous allez trouver votre rythme très vite.
Je suis dans cette situation! Je viens d’accoucher de notre petite Sacha et maman d’une petite Axelle de 3 ans! J’ai l’impression d’avoir tout bousillé je les aime si fort toutes les deux! J’ai peur Quelle ne m’aime plus qu’elle m’en veuille on est fusionnel!!!! Que faire???
Il n’y a rien de cassé en réalité. Il faut juste faire en sorte de bien intégrer la grande aux activités liées à la petite (changer la couche ensemble, etc), lui aménager des moments rien que pour elle, avec vous ou votre chéri… Faire en sorte qu’elle ne se sente pas exclue à cause de l’arrivée de la petite. Il faudra maintenant angine veiller à toujours accorder autant de temps à l’une qu’à l’autre.
Ici mes filles ont maintenant 4 et bientôt 7 ans. Et ces sentiments que j’avais au moment de l’écriture de cet article ont fini par disparaître assez rapidement
[…] L’arrivée de mon bébé a changé ma relation avec mon premier enfant […]
Bonjour, bien que cet article est ancien je suis tombée dessus par hasard.
Ici bebe 2 n a rien changé . ma grande qui avait 3 ans lors de la naissance de sa soeur à tout de suite été sous son charme. Elle ne l a jamais quitté, n a jamais supporté l entendre pleurer, s en occupe constamment et la protège. Elles sont si fusionnelles que le 1ier mot de ma 2ieme a ete le premier de sa grande soeur. Impossible de faire rire bébé, seul e sa soeur y parvenait.
Pour tout dire ca se passait si bien que mon homme qui ne voulait que 2 enfant c est laissé tenter par un 3ieme.
Seulement, je n avais pad prévu que malgré la pilule bébé 3 se nicherait en mois au moment du retour de couche.
C est a partir de la que tout a déraillé.
Non seulement je n ai pas profité de cette grossesse du fait que mes 2 ieres occupaient tres largement mes journées mais en plus je fatiguais vite en fin de grossesse.
Finalement lord du contrôle de 36 sa le verdict tombe. Je dois rester a l hôpital car la pre eclampsie debute (rien de nouveau j en ai fait pour les 2 iere mais. Ette fois ci c est bien plus tôt) .
Je reste 1 semaine a la maison avant d etre déclenchée ratant ainsi le 1ier anniversaire de ma seconde, ce qui m a doucement fait plonger dand une depression. D autant que mon époux était en plein demenagement avec mes filles donc il ne pouvait venir me rendre visite.
Ginalement l accouchemebt se passe tres bien. Mais bebe fait des bruits bizarres. Je n arrive pas a dormir tant ses bruits/rales me perturbes. Mais selon le personnel médical de la mat tout va bien c est normal. Finalement apres forcing aupres d une sage femme celle ci repart avec ma fille en pouponniere pour que je puisse dormir un peu. Mais voila qu’ elle reviens en panique 2 h plus tard dans ma chambre sans ma fille. Je comprend vite qu’ il y a un soucis. En effet ma fille n arrive pas a respirer. Elle est devenue bleue, elle est sous oxygene et doit etre transferee en urgence dans un service neonat a 70 km de la ou je suis.
Je la rejoins le lendemain. Seul pendant que mon époux gere le demenagement et les plus grande.
Je resterai 1 semaine avec elle dans le service avant de pouvoir rentrer a la maison.
Mais a mon retour je ne reconnais plus rien. J arrive dans sun appartement sans lit, sans table, juste un tapis et un carton en guise table. Des cartons empilés partout nous empêchant toute circulation. Seules les chambre enfants sont pretes. Mais mes filles ne s interressent pas a moi ni a leur petite soeur. Je me sens exclue de cette famille. Je multiplie les jeux, les sorties pour remettre tout ca en marche et rattraper le temps perdue mais rien n y fait. Je fini en depression je dois m occuper de mes 3 filles h24 (je suis au chômage) je n ai aucune aide, personne a qui parler, et plus le temps passe plus je sens que mes filles ne reviendront pas vers moi.
Je suis aneantie.
Aujourd hui. Ma derniere a 9 mois. La relation avec ma seconde s est claireme t améliorée. Elle s interresse et s occupe de plus en plus a sa petite soeur. Elle demande de plus en plus a jouer ensemble pour mon plus grand bonheur. Et quelques fois j obtiens meme un câlin ( et elle n aime pas ca du tout). Ma petite derniere est en admiration constante devant ses soeurs leue fait comprendre par des cris et des rires.
Mais ma grande qui aura d ici peu 5 ans n ai jamais redevenue celle que j ai quitté pour la maternité.
Elle est distabte avec moi et ne jure plus que par son pere. Elle qui ne me lâchait pas une seconde la voila a rester dans son coin. Elle me demande souvent de jouer avec elle mais au bout de 2 minutes ca fini toujours par des larmes et des cris car maman ne comprend pas ce qu il faut faire. Le dialogue est rompu malgré mes innombrables tentatives. Elle multiplie les bêtises pour attirer l attention de son pere bien trop absent du fait de ses etudes. Elle qui aimait l ecole au point de pleurer les mercredi matins, elle refuse categoriquement de s y rendre.
Bref quelques chose en elle a changé, et on arrive pas a l apaiser. Mais quelques chose entre nous s est brisé et me fait souffrir au quotidien.
Parfois le soir apres une journee difficile je me dis que ma derniere princesse était sans doute une enorme erreur. Puis je me dis que je serais teiste si je ne l avais pas. Je regrette tout ce qui a pu se passé et culpabilise enormement. ( j aurais du faire attention a cette pilule et attendre 1 ou 2 ans avant de faire bebe 3, j aurais du profiter et faire profiter mes filles de cette 3 ieme grossesse pour les impliquer d avantage, j aurais du faire pluq attention a ma santé ce qui aurait peut etre évité cet accouchement prématuré et ce sejour en neonat a ma fille (ca c est le truc qui fait pleurer a chaque fois), peut etre que je devrais etre plus calme, plus attentive… Ou aller chez un pedospy ? J avaoue etre dans l impasse avec ma grande. Pourtant je peux vous assurer que je me saigne pour lui offrir des moments privilégie juste 2 deux, mais rien n y fait.
Je culpabilise tellement, et en meme temps je lui en veux tellement d avoir changé, elle qui et ait et restera mon 1iere bébé, mon premier grand amour, celle a qui j ai donné et donnerai toujours tout mon temps et mon amour…
(Tout comme vous je ne cesse de lui répéter que je l aime, une facon de se prouver que c est vrai, de lui faire savoir qu’ elle peut compter sur nous et que nos sentiments pour elle reste les memes malgré tout.)
Je croise les doigts pour que cette situations change et qu’ on profite a nouveau de notre famille. Bien que je sache qu’ avec ma grande notre lien est brisé et que toutes les colles ne pourront jamais rendre ce lien aussi beau qu’ il ne l était avant mais je garde espoir qu’ un lien nouveau naisse et qu’ il soit certe different mais tout aussi fort que celui qu on a perdu)
Ce témoignage est bouleversant.
Je pense qu’il serait intéressant de voir un pédopsy. Quelques séances pourraient suffire. Cela permettrait de pointer du doigt le problème et tenter d’y trouver une solution.
Il s’est passé beaucoup de choses au moment de ce 3ème accouchement. Un déménagement est un gros changement pour de jeunes enfants… et ça a coïncidé avec l’hospitalisation. Votre fille vous en veut peut-être de ne pas avoir été présente dans ce grand moment de bouleversement. Elle s’est peut-être sentie abandonnée.
Elle semble aujourd’hui dans une relation assez particulière avec son papa. En plein complexe d’Oedipe j’ai l’impression. Cela début généralement vers 3-4 ans et peut s’avérer très violent pour la maman qui peut être totalement rejetée.
En tout état de cause, je pense que l’avis d’un pédopsy serait le bienvenu.
Je suis persuadée que cela va s’améliorer.
OK Plus tard
Bonjour, merci pour ces témoignages bouleversants. Je suis maman d’un merveilleux petit garçon de 5 ans. Depuis quelques mois je songe au deuxième mais dès que je concrétise la nouvelle histoire dans ma tête, je suis prise de panique et j’ai le cœur brisé. Je me suis énormément investie dans le développement de ce petit être pour qu’il soit juste heureux et j’ai consacré (je consacre) beaucoup de temps dans les activités et les jeux. Il se confie à moi sur déjà pas mal d’interrogations sur le monde qui nous entoure. Il est très autonome et ne réclame jamais de frère ou de sœur. Je suis moi même fille unique et à vrai je ne pourrais dire si cela m’a manqué puisque je ne l’ai pas connu. Je constate simplement que les relations fraternelles sont souvent compliquées et pas toujours saine en fonction de l’éducation des parents. Bizarrement je me sens égoïste de vouloir faire un deuxième pour revenir à l enfance. Je vois un psychologue qui ne m’apporte pas beaucoup d’aide sur la question alors je tente ce blog qui résonne en moi. L’authenticité est rarement partagée quand il s’agit des sentiments profond d’une mère avec ses enfants alors merci à toutes pour ces témoignages meme s’ils ne sont pas agréable à accepter.
Bonjour , maman également d’une petite fille de 2 ans , mon petit dernier n’a que 1 mois . Je me reconnais tellement dans votre texte parce que c’est exactement ce qui se passe ce sont les mêmes sentiments .. et c’est très dur au quotidien .
Avant de rentrer à la maternité j’avais une complicité tellement énorme avec ma fille on faisais pleins de chose ensemble malgré qu’elle aimait aussi son papa ont avais nos petites habitudes à toutes les deux . Et puis un beau jour … Me voilà à la maternité . L’accouchement se passe très bien et mon fils va bien . Me voila pour 3 jours à l’hôpital . Et puis me voilà rentrée à la maison .. mais je ne reconnais plus ma fille qui à l’air de se demander où j’étais malgré que je lui expliquait . Elle a l’air de m’en vouloir .. ma fille a changeait du tout au tout .. je deviens dur avec elle , des bêtises à longueur de journée, elle à l’air de vouloir me faire payer le fait que je ne suis plus aussi disponible pour elle . Le sentiment que vous avait ressenti c’est ce que je ressens actuellement avec les larmes qui coulent . C’est très dur et je compte bien me rattraper pour passer du temps avec elle .
Bonsoir
En vous lisant je m’y retrouve complètement. Ayant accouché il y a une semaine, j’ai longuement culpabiliser durant mon séjour à la maternité où les visites étaient interdites…. J’ai vécu très mal le fait de ne pouvoir voir ma fille de deux ans avec qui j’ai une relation fusionnelle. Je passais mes journées à la chercher en regardant la caméra de sa chambre et je pleurais constamment quand je l’entendais pleurer et me réclamer. Aujourd’hui de retour à la maison je la sens très lointaine de moi, ne cherchant qu’à toucher et embrasser sa soeur… Et refuse de me faire un bisou ou un câlin… Quand elle me sourit je lui saute dessus pour la prendre dans mes bras mais elle me repousse cherchant constamment son papa avec qui elle n’était pas du tout proche durant les deux dernières années. Depuis mon retour à la maison j’ai l’impression que toute la routine que je lui ai mis en place s’est évaporé laissant place à de nouvelles habitudes que son père a mis en place en mon absence
La chute des hormones, le cauchemar d’un accouchement dur et douloureux, la fatigue et la solitude ne m’aident pas trop à relativiser. Je ne sais pas quoi faire pour retrouver ma complicité avec mon aînée et retrouver nos petits moments et notre routine… Je suis preneuse si vous avez des conseils.
Merci
On se retrouve dans ces témoignages. Moi maman de 2 petits bouts un de 2 ans et demi et l’autre 8 mois. Je viens de reprendre le travail et culpabilise car j’ai laissé mon premier garçon chez la nounou 3 jours par semaine pdt mon congé parental car mon premier dormait trop peu et je ne me sentais d’assumer les 2 tout le temps. Je m’en veux , je ne sais pas cmt me pardonner et j’ai l’impression d’avoir été une mauvaise mère.
A côté de cela nous avons une belle relation, et le temps où je l’ai eu , je faisais en sorte d’être entièrement disponible.
J’espère que ce sentiment de culpabilité partira vite