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La jour où ma fille s’est cognée la tête contre une table…

La jour où ma fille s'est cognée la tête contre une table...

Ce soir là, je suis rentrée à la maison comme d’habitude après une journée de travail. Minipuce était avec sa grand-mère. Sa petite sœur faisait la sieste.

Mamie a quitté la maison et nous nous sommes attaquées à un gros colis que nous avions reçu dans l’après-midi. Nous avons monté la chaise Tripp Trapp qu’il contenait pour La Minuscule qui pourra ainsi intégrer la table familiale, délaissant ainsi le transat dans lequel elle mangeait jusque là.

Minipuce était très excitée à l’idée de voir la chaise montée et d’y faire installer sa petite sœur.

La chaise montée, nous avons préparé le repas en donnant à manger à La Minuscule… Pas trop dur, un téléphone dans une main, la cuillère dans l’autre et la carte du resto japonais sous les yeux…

La Miniscule a terminé son repas et présentait de gros signes de fatigue. Elle se frottait les yeux et baillait… l’heure était venue de la mettre au lit.

Je l’ai donc préparée pour la nuit avant de revenir au salon…

Et c’est là que tout a basculé.

20 h. Minipuce, comme à son habitude, bavardait. Elle était heureuse, jouait, s’amusait, échangeait avec nous. Elle a attrapé le gros lapin qui trône depuis quelques semaines dans le salon (il a du succès celui-là !) et a voulu lui faire prendre je ne sais quelle position entre le canapé et la table basse… J’ai eu le temps d’entendre « he ! T’as vu maman, le lapin………. » avant de voir ma fille tomber du canapé et se cogner fortement la tête contre l’une des arrêtes de la petite table.

Elle s’est mise à hurler la pauvre… elle se tenait le front, pleurant à chaudes larmes.

Je l’ai attrapée, l’ai prise sur mes genoux comme je le fais d’habitude pour la consoler. Pour la soulager, j’ai eu l’idée de lui poser un gant d’eau froide sur le front. Je l’ai donc portée jusqu’à la cuisine et là, elle a retiré sa main du front… une main ensanglantée qui cachait un front ouvert, entaillé d’une plaie rouge qui n’en finissait pas d’épandre autour d’elle une mare rouge de sang… En fait, je ne m’attendais pas à ça. Je croyais découvrir un petit bleu sans importance… il faut dire que l’intensité de ses cris ne m’avaient pas vraiment permis de faire la différence avec un « bobo classique » (notez que Minipuce est du genre à hurler à la moindre égratignure).

Là, j’ai hurlé à mon homme un truc du genre « oh p*****, elle est ouverte ! ».

Il a attrapé ses chaussures en disant « il faut l’emmener aux urgences »… Moi, j’imaginais déjà la salle des urgences pédiatriques remplies de gosses et de leurs parents, attendant plus ou moins sagement leur tour… une salle d’attente blindée de monde bien évidemment… comme à chaque fois que nous avons dû nous y rendre.

J’ai lancé : « j’appelle le 15, ils me diront ce que je dois faire »

Je ne sais pas à quoi je m’attendais au juste… qu’on me dise « on vous envoie quelqu’un » ou quelque chose de ce genre… ? Peut-être mais, au fond, je savais qu’on allait nous envoyer à l’hôpital. J’étais donc en train de perdre du temps…

Bref, j’appelai donc le 15. On me pose des questions pour évaluer la gravité de la blessure. Je reste zen en apparence… au creux de ma poitrine, mon cœur saigne comme le front de ma fille. Mais je reste forte ! Je suis une maman et je me dois de veiller sur ma princesse.

Alors je décris la blessure. J’essaie d’être la plus objective possible et j’évite d’en rajouter. Mes yeux voient une ouverture de 1 cm sur 2 mm… mon cœur, lui, voit une énorme ouverture qui défigure mon adorable petite fille.

On me parle de points de suture

J’ai pas envie… Oh là là… ma pauvre princesse…

Pendant ce temps, on sonne à la porte… le livreur du resto japonais nous apporte pitance… mais loin de nous l’idée de nous en délecter. L’Homme le paie et je termine ma communication. Il est grand temps de partir pour l’hôpital.

L’Homme rassemble quelques affaires et emmène Minipuce avec lui. Arrivé devant la voiture, il constate qu’un pneu est à plat… il se rabat sur le métro.

Pendant ce temps, moi j’attends mamie qui doit venir garder La Minuscule à la maison pour que je puisse les rejoindre. J’aurai pu rester à la maison mais impossible de rester à les attendre…

Quand je les rejoins, Minipuce est avec un infirmière.

Elle est toute souriante ma fille. Elle se moque même de l’infirmière qui a laissé tomber un ustensile par terre !

Nous avons ensuite attendu quelques minutes avant de voir le médecin, une interne en fait.

Elle nous reçoit dans la « salle des sutures »… (y’a une salle consacrée à ça dites-donc !) Elle installe Minipuce sur la table d’auscultation, lui descend un bras articulé du plafond au bout duquel trône un iPad (oui, un ipad !). Sur le dit iPad évolue Tro-Tro et ses amis. Minipuce est béate devant le dessin animé. Pendant ce temps, l’interne découvre la plaie. Elle annonce « Oh mais c’est tout petit ! ». L’Homme lui répond en riant :« nous n’avons pas la même notion du petit je crois ».

Elle prépare son nécessaire de soin. Minipuce sourit toujours devant Tro-Tro.

L’interne referme la plaie avec de la colle (je découvre… y’a de la colle pour les plaies !) et des petites bandelettes adhésives (Stéri-strips).

Voilà, c’est fini…

Minipuce a du mal à décrocher de Tro-Tro. Jusqu’au bout, elle fixe l’écran.

Nous rentrons tous les trois à la maison en passant par la case métro, rassurés de ramener notre puce « rafistolée ». Elle en profite pour négocier une sucette (la Chipie ne perd pas le nord). Comment lui refuser ? L’Homme lui promet sa sucette qu’elle n’oublie pas de réclamer en rentrant.

Il est 22 h 15, nous dînons…

22 h 30, Minipuce déguste sa sucette…

23 h 30, nous prenons le chemin de nos chambres. Nous sommes tous exténués…

Et chez vous, vos crapules vous ont déjà fait des coups de ce genre ?

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