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Se préparer à l’allaitement : les 7 conseils donnés par ma sage-femme

Comme je vous l’expliquais dans un de mes articles dans lequel je m’interrogeais sur la nécessité de faire une préparation à l’accouchement pour une seconde grossesse, j’ai décidé de revoir la sage-femme qui m’avait suivie pendant ma première grossesse pour réviser quelques points sur le travail avant l’accouchement, la poussée et l’allaitement. Je ne pensais pas que la dernière séance allait m’apporter autant, qu’elle m’aiderait vraiment à me préparer à l’allaitement.

A lire aussi : Suivre une préparation à l’accouchement lors d’une deuxième grossesse, c’est nécessaire ?

Cette séance aura d’abord été l’occasion de réaliser à quel point j’étais bornée durant ma première grossesse.

Oui, bornée, bourrée de préjugés et de certitudes… J’étais persuadée que j’allaiterais (bien évidemment sans aucun difficulté), que je n’avais pas besoin d’écouter les conseils des professionnels pour mener à bien mon allaitement, que cela se ferait naturellement… Mais voilà, rien ne s’est passé comme je l’imaginais et même si je pensais que ça passerait comme une lettre à la poste, et bien tout est allé de travers. J’ai fait erreur sur erreur, je n’ai pas su gérer mes engorgements, j’ai fini par déprimer sec…

Avec une première expérience pareille, je n’étais pas certaine de vouloir allaiter ma seconde fille

Aujourd’hui, je vois les choses différemment.

Je ne m’impose plus l’idée de vouloir allaiter « au moins 6 mois »… Cette fois, je laisse venir… et je vois comment se passent les choses au moment M. Si ça marche, tant mieux, si ça ne marche pas, tant pis.

De même, je ne chercherais pas à me forcer à continuer à allaiter si je sens une trop grande réticence à le faire. Pour Emma, j’ai eu beaucoup de mal à l’accepter à mon sein. La sensation de sa bouche posée sur celui-ci ne me semblait pas naturelle et je ne pouvais m’empêcher de ressentir une étirable réticence à l’allaiter.

J’ai compris seulement cette semaine pourquoi j’avais eu cette réaction en discutant avec mon ostéopathe, un peu psychologue sur les bords. Il m’a véritablement éclairée sur la question me faisant réaliser que le poids du passé des familles pouvait véritablement avoir un impact sur nos vies. Et puis, j’avais également presque vécu mon allaitement parfait avec mon bébé imaginaire, par la force de l’imagination, avant l’arrivée d’Emma, que le moment venu, je n’avais pas la possibilité d’allaiter ce « deuxième » bébé (bien réel celui-là).
Bref, tout cela n’est peut-être pas très clair dit comme ça… d’autant qu’il vous manque des éléments pour comprendre !

Lors de notre dernier rendez-vous, ma sage-femme m’a donc donné des conseils pour au moins tenter de réussir mon allaitement futur.

Nous avons parlé des différentes positions que l’on peut prendre pour allaiter bébé mais également de ce que je peux faire pour me préparer à allaiter plus sereinement. Voici donc les conseils que m’a donnés ma sage-femme pour préparer mon allaitement.

1/ Avant d’allaiter

Elle m’a conseillé de préparer mes mamelons en les hydratant un maximum. Pas la peine d’acheter une crème spécifique hors de prix pour cela. Il suffit de les masser avec du liniment (le même qui sert à nettoyer les fesses de bébé) matin et soir. Une opération que l’on peut commencer deux mois avant l’accouchement par exemple. Cela les rendra plus souples et cela permettra d’éviter au moins un peu les crevasses qui peuvent faire énormément souffrir.

2/Au moment de la mise au sein

Il faut veiller à la position de la bouche de bébé. Il ne doit pas prendre que le bout du mamelon… Sinon c’est la crevasse assurée ! Il doit donc avoir la bouche grande ouverte sur le mamelon.
Voilà qui explique ma sensation de mini pyranah accroché à mon sein lors de mon premier allaitement…
Bien évidemment, il faut veiller à ce qu’il ait une position adéquate qui lui permette d’attraper le sein avec aisance. Et s’il ne prend pas le sein correctement, on peut mettre un doigt dans sa bouche pour lui faire lâcher avant qu’il ne se repositionne.

3/ Si l’on souhaite utiliser un coussin d’allaitement

Il ne faut pas le positionner avant d’avoir positionné bébé au sein. Bien évidemment je faisais l’inverse quand j’allaitais Emma. Je la posais sur le coussin… De ce fait, elle était trop haute et prenait mal le sein.

4/ Après chaque tétée

Au début en tous cas, on applique une crème type Lansinoh. La crème Castor Equi est tout aussi efficace et moins chère. Et on n’a pas besoin de nettoyer le mamelon avant de donner le sein à bébé en utilisant ces crèmes (ou juste enlever le surplus si nécessaire).

5/ On évite d’utiliser des tèterelles (bouts de sein en silicone).

Bébé a beaucoup plus de mal à téter avec ce dispositif qui lui fait faire beaucoup d’efforts de succion et s’endort donc beaucoup plus vite sans avoir pris le lait dont il avait besoin.

6/ Pour éviter les douleurs liées aux montées de lait et les futurs engorgements

On veille à avoir le sein vidé après chaque tétée. Si bébé n’a pas vidé le sein, on le vide soi-même par méthode d’expression manuelle du lait en le massant, par exemple, sous une douche chaude. La chaleur ouvre les vaisseaux et le lait sort plus facilement. Le sein doit être souple après chaque tétée.

Le tire-lait, au début, doit être utilisé en dernier recours. L’utiliser trop rapidement, au début, risque de trop stimuler les auréoles des seins et donc la lactation. Gare, alors, au trop plein de lait ! Plus tard, quand la lactation est bien installée, rien empêche de tirer son lait : une façon pour le papa, par exemple, de donner le biberon à bébé.

A lire aussi : J’ai testé “mon allaitement au tire-lait”

7/ Mais si vous n’avez pas assez de lait, il semblerait qu’il existe un truc pour augmenter la production de lait…

Un truc dont ma sage-femme a eu connaissance il y a peu de temps… Une de ses patientes n’avait pas assez de lait. Sa mère, médecin en Afrique, lui a conseillé manger des cacahuètes. Ce qu’elle a fait. La semaine suivante, elle avait du lait à en revendre !

Après avoir eu connaissance de cette anecdote, j’ai repensé à ce gros paquet de M&M’s (et à tous ceux qui ont suivi ensuite à la maison) qui trônait sur la desserte de ma chambre de la maternité, paquet dans lequel je plongeais la main avec grand plaisir… me gavant de cette sucrerie au cœur cacahuète… J’ai repensé à mon allaitement qui avait été un calvaire parce que je donnais vraiment trop de lait…

Je réalise aujourd’hui que j’aurais sans doute eu moins de lait si je n’avais pas englouti tous ces M&M’s et donc toutes ces cacahuètes ! J’aurais peut-être eu un allaitement beaucoup plus serein du coup…

Et vous, quels conseils donneriez-vous à une future maman qui souhaite allaiter ?

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