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Découverte : les urgences pediatriques !

Je n’ose même pas regarder la date de mon « véritable » dernier article tellement elle doit être lointaine. Il s’est passé tant de choses depuis que je ne pourrais tôt vous conter. Je reviendrais donc seulement sur certains éléments qui auront remplis mes dernières journées.

Même si ces dernières semaines ont été difficiles dans divers domaines de ma vie, Emma reste au cœur de mes préoccupations. La semaine qui s’est écoulée n’a pas été des plus reposante que ce soit pour nous, ses parents, ou pour elle. Ses nuits se sont détériorées. Elle qui dormait toujours très bien, faisant ses nuits, nous laissant toujours nous reposer un peu, dans de bonnes conditions, Emma s’est mise à dormir très mal, hachant ses nuits, pleurant régulièrement dans son sommeil, cherchant sa tétine qu’elle retrouvait pourtant seule jusque là, se réveillant en hurlant. Nous nous sommes retrouvés face à un bébé inconsolable.

Et elle a commencé à avoir de la fièvre.

Pas énormément, juste un peu, jamais plus de 38°C. Nous pensions que de nouvelles dents faisaient leur nid dans sa jolie bouche d’autant que ses gencives semblaient la titiller. Et puis, un dimanche matin, toujours un peu fiévreuse, elle s’est mise à ne plus pouvoir tourner la tête à gauche. Moi qui avais déjà envie d’appeler le médecin, voyant sa température élevée persister, je n’ai plus hésité une seule seconde et, rapidement, un docteur de SOS Médecins est venu visiter notre Minipuce.
Il s’est mis à nous parler de méningite et puis d’abcès… Il nous a conseillé de rejoindre les urgences pédiatriques les plus proches de chez nous pour pouvoir faire quelques examens.
C’était le début d’une longue aventure.

Arrivés aux urgences pédiatriques à 13:15 le dimanche, nous n’avons pu quitter l’hôpital avec notre princesse que le mardi vers 17:00.

Entre temps, nous avons découvert les joies d’une salle d’attente plus que remplie de parents inquiets pour leur bout de chou… Cas graves et cas plus légers se mêlaient dans cet univers qui nous était encore inconnu. Nous avons appris à attendre en silence pendant que les médecins nous faisaient patienter après un premier examen général, puis après une prise de sang, ou encore après une échographie… Nous laissant à chaque fois dans l’espoir de pouvoir enfin rentrer à la maison avec une simple ordonnance. Je crois bien qu’a aucun moment je n’ai envisagé la possibilité de laisser ma fille passer la nuit à l’hôpital.

Et pourtant, quand, à 19:30, on nous a annoncé qu’on allait préparer un lit pour Emma, je suis tombée de haut. Son père, lui, toujours pessimiste, semblait s’y attendre. La nuit s’est organisée. Il est resté avec elle tandis que je ramenait le nécessaire à son séjour : l’indispensable Doudou et quelques vêtements. J’ai fini par rentrer chez moi, m’endormant dans un appartement presque vide de vie.

Le lendemain, Emma et l’Homme ont continué à suivre leur périple, allant de rendez-vous en rendez-vous, dans l’attente d’une réponse. En fin de journée, j’ai retrouvé tout ce petit monde et une nouvelle chambre où Emma avait été installée. J’ai pris le relais et laissé l’Homme rentrer chez nous pour prendre une douche et surtout dormir car la nuit précédente avait été très agitée.

J’ai ainsi passé une nuit quelque peu agitée aux côtés d’une Minipuce tout aussi agitée, dans un fauteuil dont les bras tombaient au sol à chacun de mes mouvements (le mobilier est à revoir !).


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Emma a eu un abcès, un abcès qui s’est formé au niveau de ses ganglions (au niveau de la gorge) déjà bien enflammés.

Cet abcès à donc créé une infection qu’il était nécessaire de soigner au moins par l’inoculation d’antibiotiques en intra-veineuse. La douleur qu’elle ressentait et qui, finalement, l’empêchait de dormir depuis plusieurs jours, devait aussi être contrée.

Les médecins envisageaient, éventuellement, de procéder à la ponction de l’abcès si celui-ci était trop gros. Nous sommes resté dans l’attente de cette décision pendant une bonne journée avant de pouvoir souffler : l’opération n’était pas nécessaire.

Pendant ces quelques jours, nous avons pu découvrir une Minipuce complètement zen sous les effets du gaz hilarant (protoxyde d’azote) et une Minipuce complètement paniquée à la vue d’une blouse blanche (je pense qu’elle va en garder un mauvais souvenir pendant quelques temps !). Je garderais également le souvenir de tous ces fils qui la reliaient à diverses machines dans ce lit cage métallique dans lequel elle était consignée.

Voilà un peu le contenu de ces derniers jours. J’espère, à présent, retrouver un rythme de vie plus zen et cela à tous les niveau. Je ne vous cache pas que je me sens toujours un peu dépassée par le rythme infernal que m’impose la vie aujourd’hui.
En mère indigne, je rêve de moments rien que pour moi, des instants de détente complète, sans contrainte et sans comptes à rendre !

Et vous, ces dernières semaines, elles ont été comment ?

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