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C’était la rentrée : entre pleurs et appréhensions…

Ma rentrée ne s’était pas déroulée comme je l’avais imaginée, je n’ai pas publié cet article plus tôt. J’avais pourtant prévu de faire un petit état des lieux de la rentrée des filles dans le courant de la semaine dernière. Mais voilà, comme il est impossible de revenir sur le passé, je prends seulement le temps d’écrire.

Pour rappel, Léna entrait cette année en moyenne section de maternelle. Emma, elle, entame les choses sérieuses puisqu’elle est entrée en primaire, en CP.

Pour tout dire, Emma redoutait cette rentrée tout autant qu’elle l’attendait impatiemment.

Le CP, c’est une étape et Emma l’attendait impatiemment. Cela fait des mois maintenant qu’elle tente de déchiffrer les mots qui tombent sous son regard, des mois qu’elle écrit dans l’espoir de tracer des mots qui existent vraiment. Elle était prête depuis un moment. Prête… ou presque… Parce que, au fond, ma petite angoissée, ma perfectionniste se laissait ronger par la crainte de ne pas être à la hauteur. Pendant tout l’été, elle a parlé du CP et de sa peur de ne pas savoir faire ce qu’on lui demande. J’ai pourtant confiance en elle. C’est une petite fille sérieuse et appliquée qui ne cesse de réfléchir, dessiner, écrire, tenter de déchiffrer. Elle a parfois des allures de première de la classe et j’avoue même que ça me fait un peu peur. Bref, je savais qu’elle était prête mais pas forcément armée pour la vie en communauté.

Pourtant, la vie en communauté, on peut dire que ça la connait.

Dès ses 9 mois, Emma a fréquenté la crèche 5 jours par semaine. Ensuite, elle a intégré l’école et y a toujours fait de grosses journées puisqu’on ne la récupérait que le soir vers 18 heures. Bref, des enfants, elle a en toujours côtoyé. Pourtant, ses relations avec les autres ne sont pas toujours aisées. En fait, elle a régulièrement le sentiment d’être mise de côté. Parfois même (souvent, en réalité), elle montre une petite estime d’elle-même. Elle s’imagine très facilement qu’elle n’est pas appréciée et que les autres sont préférés à elle. Ce n’est pas forcément le cas et, bien souvent, elle se trompe complètement. C’est vraiment difficile de lui faire entendre raison dans ces moments-là. Alors, il faut beaucoup discuter. C’est d’ailleurs devenu notre quotidien depuis cet été. Nous parlons beaucoup et j’ai souvent le sentiment de jouer le rôle de la psy. J’en parlerai sans doute plus particulièrement dans un article dédié mais, vraiment, ce n’est pas facile car je détecte un véritable malaise en elle.

Et, bien sûr, ce malaise l’a accompagné dans sa rentrée en CP.

Pour l’instant, cela semble assez bien se passer. Elle me semble contente d’aller à l’école mais, en même temps, elle ne me cache pas qu’elle trouve que « c’est dur le CP ». En même temps, le CP, ce n’est plus la maternelle. Plus de maîtresse qui chouchoute. Plus question d’appeler la maîtresse par son prénom (d’ailleurs, on ne le connait pas… en a-t-elle un ?) ni même de jouer dans la classe. Il faut rester assis des heures durant et c’est long… Elle s’y fera, c’est sûr mais, pour l’heure, je vois bien qu’elle réalise que la CP n’est pas aussi rigolo et aussi fun qu’elle l’avait imaginé…

Et puis l’école impose énormément plus d’autonomie.

Ce n’est pas un mal, loin de là, mais c’est un changement ! Dès le jour de la rentrée, on l’a compris. Nous, les parents, nous avons été conviés à entrer dans la cour. Chose qui n’arrivera plus ensuite. Les maîtresses de CP ont fait l’appel. Nous avons lâchés nos enfants. Ils ont rejoint leur classe après un dernier bisou et nous avons été invités à quitter l’école…

A présent, nous lâchons nos gosses devant l’école le matin et attendons (impatiemment) leur sortie le soir, à 18 heures pile, agglutinés devant la grande et lourde porte.

A chaque fois, j’espère y récupérer une petite fille heureuse et souriante. Pour l’instant c’est le cas… mais, parfois, c’est plus compliqué. Une fois, par exemple, elle s’est effondrée en larmes. J’ai eu vraiment peur, vous savez. J’ai pensé « harcèlement » direct ! Mais, heureusement, il n’en était rien. Elle pleurait pour une broutille d’organisation de groupes… bref, un détail mais cela a brisé mon petit coeur de maman.

Léna, quant à elle, ne voulait pas entendre parler de moyenne section…

Pour être sincère, je ne suis pas certaine qu’elle attendait la rentrée avec autant de ferveur que sa soeur. En fait, je crois qu’elle se serait bien contentée de rester en vacances ad-vitam eternam. Bon, je ne vous cache pas que c’est ce dont je rêve moi-même, hein ! Mais tant que la cagnotte Euro-Millions ne nous sera pas tombée dessus, il faudra faire avec nos désirs et nos devoirs 😉

Enfin, tout ça pour dire que la rentrée, Léna ne l’attendait pas spécialement avec impatience…

D’ailleurs, elle m’a semblé la redouter. Le truc, c’est que, selon ses dires, elle ne voulait pas aller chez les moyens. Non, elle, elle voulait retourner chez les petits et être avec sa maîtresse A. (la maîtresse qu’elle avait l’année passée en petite section). Elle ne voulait rien avoir  faire avec ML, sa nouvelle maîtresse.

C’est donc dans ce contexte qu’elle a abordé cette nouvelle année. Autant vous dire qu’elle n’était pas très enjouée sur le chemin de l’école le 4 septembre dernier. Nous avons retrouvé l’école, son directeur, son gardien, la foule de papas et mamans tiraillés entre leur empressement de working-parent et leur amour pour leur progéniture. Nous avons trouvé le porte-manteau de Léna, marqué de son prénom. Et puis nous y avons déposé ses affaires. Craintive, elle me tenait la main. On aurait dit qu’elle craignait que je ne me sauve, l’abandonnant au milieu de cette jungle d’enfants et de cette classe inconnue qu’elle allait pourtant apprendre à connaître au cours de l’année.

Nous sommes entrées dans sa classe, faisant le tour des petites tables où étaient disposés feutres et feuilles blanches, puzzle ou pâte à modeler.

Léna n’en avait que faire. Malgré mes encouragements, elle n’avait vraiment pas envie de s’adonner à quelconque activité. Elle, ce qu’elle voulait, c’était mes bras (et surtout repartir dedans). Elle pleurait et moi j’avais le coeur qui faisait des petites miettes… Je l’ai serrée, je l’ai embrassée… je l’ai encouragée. Mais mes mots ne pesaient pas lourds dans la balance. Son objectif restait le même : m’empêcher de la quitter. Je repensais à l’année dernière et à ces matins déchirants où j’ai dû la laisser hurlante dans les bras de l’ATSEM. J’étais bonne pour revivre ça.

Et puis sa meilleure copine est arrivée.

Sa maman a appelé L. et lui a dit que Léna avait besoin d’elle. L. s’est approchée et a pris Léna dans ses bras. Elle pleurait toujours mais il y avait quelque chose de changé. C’était comme si sa peine était amoindrie, comme si elle était au moins un peu apaisée. Léna a accepté de me faire un bisou et de me laisser partir.

Voilà, ça s’est passé comme ça le premier jour… Le deuxième, elle a pleuré quand son papa l’a laissé… le jeudi, pareil (mercredi, elle a fait école buissonnière à cause d’un RDV médical). Vendredi, c’est passé comme une lettre à la Poste… parce que nous avons fait le chemin avec sa copine L. et que, L&L (L. & Léna) elles se bidonnent comme des dindes quand elles sont ensemble. C’est donc en riant à gorges déployées qu’elles se sont toutes deux rendues à l’école, main dans la main…

Et chez vous, la rentrée s’est bien passée ?

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