Notre découverte, en famille, du parc animalier Planète Sauvage

Si vous me suivez sur Instagram, vous n’êtes sans doute pas passés à côté de ce fabuleux week-end que j’ai passé avec ma famille et d’autres blogueurs au Parc Animalier Planète Sauvage. Situé à 15 minutes de Nantes (soit environ 4h30 de Paris), il abrite plus d’un millier d’animaux sur 80 hectares. Dispersés dans 5 univers différents, les animaux évoluent en semi-liberté dans ce parc ouvert en 1992 sur un terrain qui, à la base, accueillait deux corps de ferme. Imaginé par Dany Laurent, le parc animalier a pour objectif de protéger des espèces sauvages menacée de disparition.

La piste Safari de Planète Sauvage en Raid 4×4

Pour découvrir cet immense territoire, nous avons pris la direction de la Piste Safari en Raid 4×4. Protégés derrière de grandes grilles, nous sommes ainsi partis à la rencontre des animaux à l’heure où les visiteurs quitte le parc et où les animaux sont rentrés pour la nuit.

Rhinocéros blanc, autruches, girafes, tigres, kangourous, éléphants, guépards, bisons, en passant par d’autres animaux dont j’entendais le nom pour la première fois : nilgauts, cobes de Lechwe, grands koudous, sitatungas… et j’en passe !

Durant notre progression sur les pistes aménagées pour les véhicules, nous avons pu entendre les lions rugir d’une force impressionnante (il faut savoir qu’on peut entendre les lions rugir à des kilomètres… jusqu’à 8 à ce qu’il parait !). La balade est rythmée par de nombreux arrêts lors desquels on nous laisse le temps de voir et de photographier les animaux. On nous donne de nombreuses explications sur leur mode de vie et la particularité des hôtes du parc. On apprend par exemple que Sana, la vieille rhinocéros, ne peut plus prendre de bain de boue. Les rhinocéros en ont pourtant besoin pour se débarrasser de ses parasites cutanés. Ce sont donc les soigneurs qui se chargent de la couvrir d’argile, donnant à son cuir une couleur verte. C’était enrichissant et agréable.

Une nuit en Mongolie . . . à Planète Sauvage

Nous avons été dispersés en deux groupes. L’un d’eux était invité à rejoindre « la Tanzanie ». Quant à nous, nous avons eu le bonheur de découvrir « la Mongolie » à travers un campement aménagé de plusieurs yourtes. Après avoir découvert celle que nous allions occuper pour la nuit, nous avons été invités à rejoindre le reste de notre demi-groupe pour un dîner commun dans la yourte principale.

Nous avons très bien mangé ce soir-là. Je ne saurais vous ressortir les noms des plats qui nous ont été servis mais, pour faire simple, le menu était composé d’une soupe, de pâtes de riz, de la viande de boeuf et en dessert une sorte de fromage blanc avec des petits gâteaux. Voilà qui ne fait vraiment pas exotique dit comme ça, je l’avoue… Pour finir la soirée, nous nous sommes retrouvés autour d’un feu allumé dehors. Nous avons fait griller quelques chamallows avant de retrouver nos bivouacs de nuit.

Nos « tentes mongoles » sont vraiment douillettes et bien chauffées.

Les lits sont disposés en cercle autour d’une table basse qui permet d’accueillir 6 personnes sur de mignons petits tabourets. Il n’y a pas à dire. La déco est soignée et on se sent bien. Pour le coup, on est vraiment dépaysés et nous, on est carrément séduits. Difficile de croire que l’on soit toujours sur le sol français ! A quelques mètres de nous, nous avons entendu les loups hurler. C’est une chose que j’ai particulièrement apprécié partager avec Emma et Léna, les flippées. Le « loup » fait peur selon elles. Le fait de les entendre et de les avoir à proximité leur a permis de lutter un peu contre cette peur infondée. Depuis, Emma ne craint plus les loups… pour Léna c’est une autre histoire…

Côté commodités, il faut composer avec les toilettes et douches communes situées à l’extérieur de la yourte bien sûr. Bon, je ne suis pas une habituée du camping alors ça, je ne connaissais pas… j’ai trouvé ça assez sympa finalement. Pourtant la pluie était au rendez-vous. En fait, j’ai bien aimé aller prendre ma douche au petit matin (réveillée par la lumière à 6h…), dans la rosée et le calme. Les bisons prenaient un bain dans la petite mare qui jouxtait le campement et les oiseaux chantaient… L’air était pur (bien différent de celui de Paris) et, pour une rare fois, je me sentais zen et comme reconnectée à l’essentiel… En tous cas, Thomas, les filles et moi avons passé une super nuit.

Les spectacle des dauphins de Planète Sauvage

Après un copieux petit-déjeuner, on file au Delphinarium… pour rencontrer les dauphins ! 😉 L’avantage des voyages « presse », c’est que l’on est toujours un peu privilégiés pour poser des questions et rencontrer des gens intéressants. Après avoir assisté à une séance d’entrainement des dauphins avec les soigneurs, nous avons pu poser nos questions à Martin Boye, responsable scientifique du parc. C’était vraiment enrichissant.

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Il nous explique que les dauphins sont un peu les rois du bassin.

Chaque soigneur doit demander l’autorisation aux dauphins avant d’entrer dans le bassin… et si l’un d’eux ne veux participer aux entrainements ou au spectacle, il n’y est pas forcé. J’ai vraiment apprécié la philosophie du parc à l’égard des animaux. Il existe un véritable respect entre les animaux et les soigneurs. On le voit d’ailleurs dans le comportement des animaux. Ils vivent leur vie tranquillement, sans marque de stress.

On apprend aussi que les dauphins comprennent une langue des signes, une langue qui permet aux soigneurs et aux dauphins de se comprendre. En fait, il s’agit plutôt d’ordres que leurs donnent les soigneurs. Des ordres comme sauter, ou encore rejoindre le fond du bassin où se trouve des galeries vitrées. Derrière elles, les visiteurs peuvent les observer. Les dauphins peuvent comprendre des centaines de signes sans aucun problème… et continue d’en apprendre tout au long de leur séjour à Planète Sauvage.Avant de découvrir deux parcours piétons du parc ‘(Le sentier des Incas et Le temple de la jungle), nous assistons au spectacle des dauphins (le vrai !).

Chaque spectacle est différent.

Les soigneurs apprennent, juste avant le spectacle, les enchainements qui seront demandés aux dauphins. Des enchainements qui amusent beaucoup les dauphins pendant le show. La fin du spectacle est très réussi. Je crois que cette partie là reste identique à tous les spectacles. Elle vise à montrer que le pire ennemi du dauphin reste l’homme… Celui qui pollue sans penser aux graves conséquences de ses actes et qui n’hésite pas à laisser des sacs plastiques sur les plages, imaginant que cela n’aura pas de conséquences. Cependant, chaque année, de trop nombreux dauphins meurent asphyxiés après avoir avalé un de ces sacs ! Martin Boye a insisté sur la nécessité de ne JAMAIS jeter de SAC PLASTIQUE !

Le séjour s’est achevé trop vite mais nous avons été éblouis du début à la fin malgré le temps maussade.

Il a été pour nous l’occasion d’aller à la rencontre des animaux, ceux que l’on ne peut côtoyer au quotidien. Cette immersion dans la nature a fait beaucoup de bien à mes citadines de filles aussi. Pour ma part, ayant évolué en pleine nature pendant près de 20 ans, j’y ai retrouvé un bout de ces racines qui me manquent beaucoup aujourd’hui… Et puis il nous a permis de prendre conscience du soin apporté aux animaux. Ce fut aussi un bel éclairage sur à la préservation des espèces et de l’aspect écologique de nos actes sur la faune.

Je suis heureuse d’avoir pu vivre cette expérience avec Planète Sauvage. Je vous encourage à vous diriger vers ce parc lors de vos futures escapades. Il est sans doute l’une des expériences les plus sympa qu’il m’est été donné de vivre avec ma petite famille.

Et vous, vous connaissez ce parc animalier ?