La question pourra en choquer certain, pour d’autres, elle se révélera totalement légitime… Tandis que les uns auront un avis très tranché sur la question, d’autres, comme moi, seront dans l’interrogation. Et c’est sans aucun doute la raison pour laquelle je me lance aujourd’hui dans l’écriture de ces quelques lignes.
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Ce n’est pas la première fois que nous nous posons cette question.
La première fois, c’était avant notre voyage à Barcelone. Nous avions la chance de découvrir cette ville grâce à Pierre et Vacances qui nous y invitait. Cela faisant quelques années déjà que nous projetions de nous y arrêter ! Du coup, nous ne pouvions que sauter sur l’occasion ! Je suis certaine que vous auriez fait la même chose !
Au départ, nous avions prévu d’y séjourner en famille. D’ailleurs, au moment de la réservation, nous avons validé 4 personnes, soit deux adultes et deux enfants. Et puis, à quelques jours de partir, nous avons décidé de partir à deux.
Pourquoi avons-nous changé d’avis, allez vous nous demander ?
Bien sûr, je pourrais vous répondre que nous avions besoin de partir à deux, en amoureux, juste pour se retrouver… Mais, ce serait faux… Ou en partie tout du moins. En fait, l’hiver précédent, nous étions partis à la montagne. Notre destination ? Arc 1950 ! Nous y avions passé un joli séjour, oui… Mais celui-ci avait aussi été particulièrement entaché par la mauvaise humeur des filles. Bien sûr, je n’en ai pas parlé sur le blog. C’est que ça ne me venait pas à l’idée d’en parler. Les contrariétés en famille, ça fait partie du quotidien de parents. Et les enfants de blogueurs ne sont pas bien différents des autres gosses. Ils chouinent, ils s’impatientent, ils pleurnichent, ils sont fatigués… Ils tâchent leurs vêtements, les plus claires comme les plus foncés…
Bref, ce sont des enfants, des vrais, des pas plus sages que les autres. Bref, ce premier séjour à la montagne en famille avait été clairement noircit par leurs caprices, chouineries et pleurnicheries.
Toute la journée, elles ne demandaient qu’une chose : aller à la piscine. Rien d’autre. La moindre balade dans la neige finissait en dispute familiale tant elles râlaient. Et je ne vous parle pas de la bagarre pour mettre la combinaison de neige de Léna. C’était très usant nerveusement…
Forts de ce souvenir, nous avons donc décidé de les laisser à leurs grands-parents durant notre escapade Barcelonaise.
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Mais voilà, aujourd’hui, à l’aube des vacances d’été, nous nous posons des questions à nouveau.
L’été dernier, nous avions dû essuyer des contrariétés similaires face à des petites filles au comportement capricieux qui ne mesuraient nullement la chance qu’elles avaient d’être à Blanes, avec nous. Ce n’était pourtant pas faute de leur rappeler et de pointer du doigt toutes ces choses vraiment chouettes qu’elles pouvaient vivre sous le soleil espagnol. Là encore, elles n’avaient qu’une obsession : la piscine.
C’est qu’Emma a peur de la mer… enfin, elle a peur des éventuels crabes, des éventuelles méduses ou des éventuels bestioles cachées dans le sable. Et, bien sûr, poser un pied dans l’eau salée est devenu un réel problème pour elle. Elle est capable de se mettre dans un état d’angoisse terrible quand il s’agit de s’approcher de l’eau.
Bref, face à ça et au comportement de nos deux nanas, nous sommes et nous posons des questions concernant l’idée de les emmener avec nous au bord de la mer cet été.
Pourtant, je suis très tranchée.
Je ne vous cache pas que j’ai du mal à concevoir des vacances sans nos filles. Profiter d’un joli cadre sans elle, c’est me donner le sentiment de les trahir. Pourtant, je sais très bien qu’en les confiant à leurs grands parents, elles pourraient profiter d’une piscine (ce qu’elles préfèrent) sans avoir la contrainte de poser les fesses dans le sable ou de tremper l’orteil dans l’eau salée. Elles seraient heureuses, épanouies… mais on manquerait assurément à Emma qui exprime toujours sa tristesse de nous savoir loin d’elle… Léna est moins explicite sur ce point mais je ne doute pas du côté pesant que la situation peut avoir sur elle aussi.
Bref, nous en avons discuté avec elles…
L’idée de nous voir partir ne leur plait pas vraiment… l’idée de savoir que NOUS sommes en « vacances » et pas elles ne leur plait pas beaucoup non plus. Elles ont donc promis de se tenir à carreaux et à accepter de partager notre temps entre la mer et la piscine, sans ronchonnerie et sans crise. J’avoue que je ne suis vraiment pas certaine qu’elles parviennent à tenir parole ! Alors, ces vacances à venir avec elles sont sans doute l’essai de la dernière chance !
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