Ça y est, vous vous dites que je suis partie à fond dans le trip « sexo »… Il faut dire que cet article se pointe peu de temps après celui que j’ai consacré à la masturbation féminine. Voilà qui peut apporter de l’eau à votre moulin !
Croyez ce que vous voulez, moi j’ai juste envie de parler » fantasmes » aujourd’hui !
Pourquoi ce sujet en particulier ?
Vous savez, j’écris généralement sur ce qui m’entoure. J’écris sur ma vie, sur les sujets qui me touchent ou qui m’interpellent. Sur le blog, vous ne trouverez quasiment que des écrits en lien avec mon vécu.
Si vous voulez tout savoir, si j’ai eu l’idée d’écrire sur les fantasmes, c’est à cause d’une série télé… C’est, en effet, en regardant Californication sur Netflix que j’ai pensé à écrire sur le sujet. Jusque là, je m’étais concentrée sur des comédies et sur quelques séries plutôt girly. Je m’étais d’ailleurs promise de vous écrire un article sur le sujet mais comme pour beaucoup, je manque de temps pour le traiter.
Sur les conseils de mon chéri, je le suis lancée dans Californication.
Très sincèrement, je n’étais pas plus emballée que ça. J’avais eu l’occasion de voir quelques extraits et, c’est bien simple, il y avait toujours un des protagonistes qui baisait l’autre… Et moi, ça ne me disait trop rien de voir des gugusses se grimper dessus à tout va. Mais bon, je me suis laissée tenter sous les encouragements de mon cher mari.
Et ce qui devait arriver arriva… J’ai fini par devenir accro à Hank Moody et à son univers rock n’roll et déjanté. La série est basée sur son histoire d’écrivain en mal d’amour qui cherche à reconquérir son ex compagne, l’amour de sa vie. Mais il est franchement pas très intelligent dans sa façon de procéder puisqu’il se retrouve à coucher avec toutes les nanas qui croient son chemin. Et ça parle sexe, forcément ! Ça parle fantasmes aussi… L’une des héroïnes de la série réalise le fantasme de coucher avec son idole.
Et moi, ça m’a fait cogiter… Des fantasmes, en ai-je véritablement déjà eu ?
Je ne sais pas si j’ai déjà osé fantasmer.
Je me suis bien imaginé certaines scènes excitantes mais peut-on dire qu’il s’agissait de fantasmes ? Franchement, je n’en suis pas sûre.
Je me souviens, par exemple, d’une soirée organisée par une amie. Nous ne nous connaissions pas tous. Elle avait donc eu l’idée de faire un tour de présentation, lequel devait être conclu par l’exposé de notre fantasme. Moi, franchement, ça ne m’emballait pas terrible son truc… Et puis, surtout, je n’avais aucune idée du fantasme que j’allais balancer à cette audience d’inconnus. Mon tour venu, j’ai dit que je fantasmais de faire l’amour sur la place… Bref, le fantasme typique de l’adolescence en manque de romantisme.
Bah, c’est pas que ça me disait plus que ça. L’idée de faire l’amour dans le sable ne m’a jamais attiré. Le sable qui se faufile dans la culotte ou ailleurs, trop peu pour moi. J’avais balancé ça, comme ça, pour dire quelque chose.
Mais, au fond, j’avais surtout l’impression de ne pas avoir de fantasme…
Un fantasme, par essence, c’est une situation que l’on aimerait vivre, qui nous excite mais qui reste de l’ordre du rêve… Non ?
Alors peut-être que si l’on vit des situations excitantes avant même de les rêver, se pourrait-il que l’on n’ait pas de fantasme à alimenter ? Je ne suis pas claire ? Je vous donne un exemple concret.
Imaginez, vous entretenez une relation virtuelle avec un homme sur internet (ou une femme, c’est vous qui voyez). Pas d’amour entre vous… Mais du flirt, beaucoup… Vous vous cherchez… Vous décidez de vous rencontrer.
Pour ce premier rendez-vous, vous vous retrouvez au pied d’un hôtel. C’est que vous avez dans l’idée de conclure… Les mots que vous vous êtes échangés durant des semaines le laissent supposer en tout cas. Vous avez à peine le temps de lui dire bonjour, de le découvrir que, déjà, il vous a embarquée dans ses bras forts. Il monte les marches (vous, toujours dans ses bras) qui mènent aux chambres. Il pousse une porte, derrière, des vingtaines de bougies vous attendent.
L’ambiance est chaleureuse et sensuelle. Il vous pousse sur le lit et, déjà, son souffle caresse votre cou. Vous êtes en plein fantasme ! Un presque étranger est plaqué sur vous… Vous pouvez même sentir le fruit de son excitation, là, tout contre vous… Votre cœur bat à tout rompre. Vous n’avez pas envie que ça s’arrête alors vous le laissez faire… Vous le laissez vous faire vivre le fantasme que vous n’avez même pas eu besoin (ni le temps) de rêver…
Bref, vous voyez ce que je veux dire ? Si l’on vit des fantasmes dans la vraie vie pourquoi devrait-on en inventer ? Les fantasmes ne sont-ils pas réservés, finalement, à ceux qui n’ont pas la chance (ou le courage) d’en vivre ?
Et puis d’ailleurs, doit-on forcément en avoir des fantasmes ??!
Après tout, qu’est-ce qui nous « oblige » à en alimenter ? L’Homme (au sens humain du terme) est-il fait comme ça ? Avec la capacité et le besoin d’en avoir ?
Finalement, les fantasmes, on peut peut-être les associer aux rêves.
Nous faisons tous des rêves éveillés. Nous avons tous en tête un truc qui nous fait envie ou que l’on voudrait voir réaliser. Cela peut être un beau voyage, l’opportunité d’un boulot qui nous amuserait beaucoup, l’idée de gagner des millions ou de nager dans une piscine à débordement nichée au creux d’un paysage paradisiaque… Finalement, ça aussi c’est du fantasme auquel on a juste, finalement, retiré l’aspect sexuel.
Bon voilà, je dis que je n’ai pas l’impression d’avoir des fantasmes (sexuels) mais peut-être simplement parce que je suis actuellement trop occupée à fantasmer ma vie professionnelle (et un peu financière aussi, hein). Mais peut-être que cela évoluera… À moins que les fantasmes ne s’amenuisent quand on devient parent ou quand les années s’entassent…
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Bonjour, j’ai des fantasmes comme tout le monde. Et quand je peux pas les assouvir j’ai l’habitude d’appeler les hôtesses de tel rose. Ca me permet de décompresser, de lâcher prise comme vous écrivez. Je le conseille.