Dès lors que l’on intègre l’idée que les accidents domestiques sont bien plus criminels que les accidents de la route pour nos chères têtes blondes, on a vite fait de se poser des questions sur l’environnement dans lequel nos enfants évoluent.
Pour y voir plus clair dans tout ça, on peut se reposer sur l’étude qui a été commandée par P&G : une base pour mieux appréhender les accidents qui les guettent.
Notre environnement, je veille à ce qu’il soit un minimum sécurisé sans pour autant devenir paranoïaque. Je ne souhaite pas non plus faire du cadre de vie de mes enfants un cocon capitonné dans lequel ils ne souffriront jamais de bosses. Je crois que cela ne serait pas les aider.
Pour autant, je fais attention à beaucoup de choses et je veille à ce que ma fille comprenne que le danger existe et qu’elle doit faire attention.
Ainsi, elle a conscience qu’elle ne doit pas s’approcher du four quand il est chaud. Elle sait également qu’elle ne doit pas s’approcher du chien de mes parents (qui peut se révéler être un véritable monstre). Elle a appris à ne toucher qu’à ses affaires et pas à celles des grands (qui peuvent être dangereuses).
Malgré tout, je ne la sens pas plus en sécurité que ça.
Je veille toujours à ce qu’elle ne tombe pas de la table à langer ou qu’elle ne se mette pas debout sur une chaise (elle veut parfois le faire).
J’ai eu à vivre, une fois, une chute de Minipuce… une chute de notre lit… Elle était petite, elle devait avoir 8 mois. Elle était tombée sur la tête. J’ai eu la peur de ma vie. J’ai imaginé le pire, téléphoné au 15 qui m’a conseillé d’aller voir un médecin. Finalement elle n’avait rien… mais si elle était tombée de plus haut ? Et si le sol n’avait pas été du lino mais quelque chose de plus dur comme du carrelage ?
Les chûtes font parti des risques les plus courus par les petits et même si ma puce commence à être grande, cette crainte me poursuit toujours !
Une autre crainte me suit… surtout quand nous sommes en vacances chez ses grands parents ou dans un hôtel proposant une piscine. C’est la piscine justement… Tous les étés, les médias relaient les morts d’enfants, noyés dans une piscine. J’ai toujours en tête l’histoire d’une famille qui faisait une fête pour inaugurer leur toute nouvelle piscine. Ils y avait intégré un système d’alarme pour sécuriser le lieu de danger. La fête battait son plein… jusqu’à la découverte du corps sans vie du petit garçon de leurs voisins.
Avec le bruit, personne n’avait entendu l’alarme se déclencher quand le petit est tombé !
J’ai la chair de poule à vous raconter ça. C’est une scène qui m’a toujours hantée. L’imaginant sans doute trop bien.
Voilà pourquoi je suis sans doute passée pour une folle trouillarde quand j’ai commencé à parler à mes beaux-parents de barrières de sécurités pour leur piscine. Même l’homme me disait que cela ne servait à rien… Même lui insistait pour dire que « de toute façon on la surveille »… mais pas toujours facile de surveiller un enfant !
Heureusement, avec l’appui de ma belle-mère, qui craignait aussi pour la vie de notre puce, j’ai pu obtenir la sécurité que je voulais.
La piscine est désormais protégée de barrières de sécurité.
Et chez vous, la sécurité fait partie de vos préoccupations ?
1 comment
Moi ce qui me fait flipper c’est que ma fille tombe de la fenêtre….un jour je n’entendais plus un bruit, je vais voir, et je la trouve debout sur la chaise, penchée à la fenêtre.. J’ai eu la
peur de ma vie…depuis, je fais extrèmement attention quand je les ouvres. La noyade me fiche la trouille aussi….