La question, je me la suis posée quand… on me l’a posée… et j’ai été bien incapable de répondre ! La question est pourtant simple mais, en fait, je ne sais pas quelle est la réponse ou, du moins, ma réponse.
En fait, ma maman m’a tannée pendant des années pour savoir quand est-ce que je comptais bien avoir un bébé. Ma vie n’était pas très stable. Je n’avais pas trouvé l’homme qui allait partager ma vie et avec lequel j’envisageais de fonder une famille… Fonder une famille, je l’envisageais sincèrement car, pour moi, c’était évident, je voulais avoir une famille à moi, à l’image, peut-être, de celle dans laquelle j’avais grandit. Mais est-ce une réponse suffisante ?
J’ai posé la question autour de moi et j’ai été bien étonnée par les réponses qui m’ont été données. Un collègue, par exemple, m’a répondu que les enfants c’est vraiment trop mignon et que c’était la raison pour laquelle il en a voulu… On m’a également répondu « parce que c’est comme ça ». Cela équivaut donc à dire que l’on a des bébés parce que la société dans laquelle nous vivons nous dicte de le faire ?
Mais peut-être est-ce autre chose qui nous guide vers la parentalité ? Et si c’était simplement cette fameuse « horloge biologique » qui est également apparue dans les réponses que l’on m’a données… L’horloge biologique qui nous dit quand il est temps de passer à autre chose, à l’étape supérieure, serait-elle responsable de toutes ces naissances ?
Les bébés naissent-ils, au final, d’un désir plus ou moins conscient de faire perdurer l’espèce humaine ? Sommes-nous tout simplement programmés pour concevoir ? Peut-on parler d’instinct de survie ? Faisons-nous des bébés pour être certains qu’une part de nous continuera d’exister même après notre mort ?
Si l’on considère ces arguments, on n’obtient pas plus de réponse à la question de départ.
Peut-être sommes nous, tous, assez égoïstes pour avoir simplement « envie d’un bébé », parce que notre corps, construit pour ça, le demande. Parce que nous avons besoin de materner et de nous occuper d’un autre être, plus fragile. Un acte, finalement, pas si égoïste que ça…
Pour ma part, je ne me voyais pas vivre le reste de ma vie sans enfant, sans cette joie (et tracas ?) qu’il peut apporter à une existence. Je n’envisageais même pas qu’il puisse en être autrement… quoi que… J’avoue que j’ai déjà pensé des dizaines de fois que je devais être stérile (j’en étais presque persuadée fut une époque). Et quand je me demandais ce que je ferais dans un tel cas, je n’envisageais même pas d’adopter parce que, au fond, j’avais besoin de porter la vie de MON enfant pour l’accepter… J’imaginais donc seulement que je comblerais ma solitude par la présence réconfortante de cet animal dont je ne pourrais me passer : le chat…
Et vous, savez-vous pourquoi vous avez fait (ou voulez faire) des bébés ?
6 comments
Je ne me voyais pas vivre sans enfant et ça apparte tellement de vie dans une vie que je ne regrette pas meme si je suis parfois fatigué épuisé j’aodre ma vie de maman
oh oui bien sûr, faire un enfant ce n’est pas rien, c’est un doux mélange d’amour a deux pour en donner encore mille fois plus a un tout petit être!j’attendais depuis très logntemps d’avoir un
enfant, je suis très maternelle, j’aime pouponner, j’aime m’occuper des enfants, faire des activités ludiques et manuelles avec eux, alors c’est de toute évidence que j’ai eu envie très tôt de
fonder une famille.Faire un enfant c’est s’engager sur l’avenir, c’est penser à lui avant soi, c’est partager de l’amour, et en donner plus qu’il n’en faut!je crois que c’est suffisant, et puis
pour moi faire un enfant c’est l’histoire de la vie, je ne conçois pas de ne pas en avoir en fait.
Moi à la base ma puce n’étais pas prévue du tout, mais bon quand j’ai su qu’elle s’était niché dans mon ventre j’étais tout de suite très heureuse. Je l’ai eu jeune (20 ans) mais je ne regrette
rien. Ma vie serait quoi sans elle aujourd’hui ? =) Et bébé N°2 on le voulait proche de la puce donc voilà, bébé arrive le mois prochain. =)
Je ne sais pas pourquoi j’ai fait mes enfants mais je sais que je les ai toujours voulu.
Encore plus quand j’ai été touché par la maladie et que la maternité et mes chances de fécondité ont été remis en doute. J’avais déjà pris mes renseignements pour adopter, pour aller faire une
FIV dans un autre pays que la France. J’ai encore toute la documentation d’ailleurs 😀
Ben moi, la question que je me pose c’est pourquoi ne pas vouloir d’enfant. Je suis avec un homme qui n’en veut pas vraiment (enfin, de moins en moins) alors que pour moi c’est évident. Je
n’étais pas très sûre d’en vouloir avant de le rencontrer mais maintenant c’est une évidence. J’ai 37 ans et demi…ça presse. Je n’ai pas de doutes sur le fait qu’il m’aime mais, comment peut-on
aimer une femme et lui refuser ça. C’est la question que je me pose. Il aime pourant les enfants…mais…Pourrais-je lui pardonner ?…..J’en doutes…alors que j’aurais pu admettre que nous
n’ayons pas d’enfant parce qu’on aurait eu un problème médical, mais là non ce n’est pas concevable. Suis-je normale ?
Bonjour
Je suis une maman adoptante. Quand j’ai commencé à lire ton article, cela m’a fait sourire car c’est une question à laquelle on doit pouvoir répondre lorsque l’on veut adopter. On doit être
capable de savoir pourquoi et comment on s’envisage parent. Parce que c’est ça la vraie question.
Et ta conclusion qui aborde ouvertement l’adoption m’a tout de même interpellée ! Personnellement, j’ai très vite compris que pour moi la grossesse (et aussi la génétique) n’était qu’un « détail ».
Ce n’est pas ça qui fait ton enfant ; c’est ce qu’il est en lui propre et ce que tu veux / peux / parviens à lui offrir et lui inculquer. C’est comme ça qu’on « fait » un enfant pour moi !
je ne veux pas faire de prosélytisme pro adoption, je veux juste donner ma réponse à ta question.
bonne soirée