Après un divorce, je suis bien placée pour savoir que la vie de couple n’est jamais un long fleuve tranquille. Et pourtant, quand il s’agit de demander de l’aide à un professionnel, cela peut devenir une montagne pour beaucoup d’entre nous. Faire appel à un thérapeute de couple ne semble pas être un fait anodin alors que cela permettrait sans doute à beaucoup d’améliorer les relations. Preuve en est (ou pas), nous n’avons pas consulté de thérapeute de couple et nous avons divorcé… Peut-être aurait-ce été différent si nous en avions vu un ? Une étude réalisée par Coopleo.care, la première plateforme dédiée au soin du couple, dévoile des freins parfois surprenants à la consultation d’un thérapeute de couple.
![](https://www.untibebe.com/wp-content/uploads/2024/12/couple-en-therapie.jpg)
Quels sont ces freins ?
L’argent
L’obstacle financier concerne surtout pour les femmes et les 30-60 ans :
- environ 25% des femmes ;
- jusqu’à 23% des 30-44 ans.
Je crois faire partie du panel ! En tant que maman, je priorise souvent les dépenses familiales avant tout. Mais Arnaud Ulrich, cofondateur de Coopleo, rappelle qu’en quelques séances, les bénéfices peuvent être immenses et transformer un quotidien difficile en une vie de couple plus apaisée. Une perspective à garder en tête, non ?
La préservation de la vie privée
Chez les hommes, et notamment les plus de 60 ans, la peur de l’invasion de la vie privée arrive en tête. Ouvrir son jardin secret n’est pas toujours évident, surtout pour ceux qui ont grandi à une époque où l’on était encouragé à rester stoïque et à garder ses émotions pour soi.
Le risque d’aggraver la situation
Les jeunes (18-29 ans), eux, craignent d’aggraver les choses (22%) en faisant appel à un tiers. Une peur que je trouve touchante : elle montre à quel point ils tiennent à leur couple mais se sentent parfois démunis face aux problèmes. Ça me rappelle mes premières années de vie de couple : cette crainte de mal faire et cette idée que l’on devrait tout régler seul. Mais soyons honnêtes : les problèmes ne se résolvent pas en les enterrant. On a parfois besoin d’un éclairage externe pour se remettre en question, voir les problèmes sous un autre angle… et le mieux c’est de l’obtenir auprès d’une personne neutre.
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Pourquoi consulter ?
Arnaud Ulrich explique que chaque frein traduit une méconnaissance des bienfaits de la thérapie. Selon lui, 95% des couples qui consultent constatent des améliorations.
Pour les sceptiques, Coopleo.care propose des alternatives comme des ateliers numériques sur des thématiques variées :
Des carnets d’engagement
Coopleo.care a mis en place des ateliers numériques :
- Second souffle : pour redonner un nouvel élan au couple
- Communication apaisée : pour réinventer les échanges au sein du couple
- Couple et parents : pour s’épanouir dans un cadre familial
- Complicité au quotidien : pour cultiver cette relation profonde
Des carnets d’engagement permettent aussi de progresser ensemble à son rythme : 4 rendez-vous structurés avec des vidéos et des questions pour relancer les échanges. C’est une idée que je trouve sympa et qui rend les choses plus concrètes, accessibles et dédramatisantes. Et puis cela évite de voir un professionnel si on n’ose pas pour quelque raison que ce soit.
Et vous, que pensez-vous de l’idée de consulter un thérapeute de couple ?