En devenant parent, je n’avais pas idée de l’incompréhension qui allait s’installer entre ma progéniture et moi. En fait, j’imaginais que le chef, ça serait moi et pas ce petit machin en culotte courte. Mais la réalité a eu vite fait de nous rattraper, ma naïveté et moi. Ce qui est rassurant dans tout ça, c’est que je ne suis pas la seule (ne me dites pas le contraire, je ne vous croirais pas !). Vous avez besoin d’exemples ? Voici 4 situations qui prouvent que les parents ne comprennent rien (ou pas grand chose) aux gosses (liste de très loin non exhaustive !).
1 – Il est 16h, c’est l’heure du goûter. Vous proposez un gâteau à bout de chou qui, d’un air particulièrement (et excessivement) enjoué, approuve votre choix (c’est que vous êtes un super parent !). Vous pénétrez tous les deux dans la cuisine, haut lieu gastronomique, synonyme de plaisirs gourmands pour nos chères petites têtes blondes. Vous ouvrez le placard (magique) à gâteaux (ouais, parce que « on disait que » vous aviez un placard réservé exclusivement aux gâteaux). Les yeux de bout de chou s’écarquille. Il est en transe. Le plaisir gustatif est à sa portée. Vous plongez votre main dans le paquet de gâteau pour en retirer le trésor tant attendu. Les yeux de bout de chou se posent sur le biscuit. Son visage se décompose et, sans mot dire, il se jette par-terre avant de pleurer, hurler et se mettre dans une colère noire. Et vous, vous restez là, planté au milieu de la cuisine, un gâteau à la main et un marmot en pleurs étalé sur le sol… Vous vous demandez encore où était le problème…
2 – Vous avez sans doute dû déjà faire face à cette situation. C’est le moment du dessert et, en parent attentionné, vous avez retiré l’opercule du pot de yaourt avant de lui donner. Vous déposez le pot devant votre cher bout de chou et là… c’est le drame… Il se met à pleurer avant de poser sa tête dans ses bras, l’air désespéré avant d’entrer dans une grosse colère… il ne voulait pas que vous l’ouvriez ce pot ! Il voulait le faire lui-même… et vous, vous êtes là, face à ce pot ouvert, à vous demander comment réparer l’erreur (terrible l’erreur !), maintenant que l’opercule est retirée et qu’elle ne voudra jamais plus y être recollée…
3 – Vous rentrez de courses et vous passez la porte de votre immeuble. Bout de chou traine derrière vous tandis que votre doigt presse le bouton d’appel de l’ascenseur. Une alarme retentit soudain… votre coeur sursaute ! Très vite, vous réalisez que l’alarme en question sort tout droit du petit corps en larmes de votre bout de chou. Vous ne comprenez pas ce qu’il se passe. Vous l’interrogez mi agacé, mi effrayé pour comprendre ce qu’il lui arrive de si horrible. Après quelques longues secondes, vous comprenez enfin VOTRE erreur : VOUS avez appuyé sur LE bouton !
4 – Enième crise de la journée. Vous n’en pouvez plus, vous êtes à bout de nerf. Vous décider à employer la stratégie des menaces : « tu veux aller au coin ? ». Là, il y a 3 options : il vous dit « non » et se calme, il vous dit « non » et ne se calme pas ou il vous dit « oui » ! Cette dernière option peut sembler complètement farfelue mais, il faut le savoir, bout de chou peut répondre « oui » à cette question ! Je peux vous l’affirmer pour l’avoir vécu. Et là, en général, vous êtes complètement désarçonné et vous ne savez plus quoi répondre… Il vous a bien eu l’gamin, hein !?
On vit des situations comme celles-ci TOUS LES JOURS en ce moment. Léna, 2 ans, en use et en abuse. Je ne compte plus le nombre de fois par jour qu’elle boude. Il y a toujours une source de conflit. Et moi, elle me donne juste l’impression de tout faire de travers et de ne rien comprendre à SA volonté. J’ai beau tenter de lui parler, de discuter posément mais il est rare que je parvienne à une explication. Seuls les câlins l’apaisent parfois… quand elle n’est pas trop en colère et qu’elle ne me balance pas ses doudous à la figure (véridique).
Et chez vous, vous faites face à des situations de ce type ?
5 comments
Ah oui je reconnais bien ma fille et moi, surtout quand elle me répond « oui » pour aller au coin… -_-
En ce moment elle n’arrête pas les colères pour être au centre de l’attention chez nounou, peut-être parce qu’elle sait que maman a un bébé dans le ventre… un peu tôt pour cette hypothèse mais elle est loin d’être bête !
Le seul moyen que j’ai trouvé pour qu’elle écoute et se calme c’est la menace des doudous au lave-linge ou leur prise d’otage. Une chance dans tout ça c’est que ses colères ne durent pas plus de 2min en général et passe vite du coq à l’âne.
C’est exactement la même chose pour ma fille de 3 ans! J’ai cette sensation que de toute manière cela finira forcément en crise de larmes ou de hurlements -_- Avant la crise de nerfs de maman en mode KO. Nous avons été faire un petit tour chez une pédopsychiatre, résultat des courses: précocité du langage. Donc difficultés de gérer ses émotions! Youppiii mais ce n’est pas pour autant que j’arrive à faire face à cette situation, surtout aux crises pour un oui ou un non. Je pense que le pire est d’avoir en face de soi son enfant qui a un langage de grand et me laisse très régulièrement sur les « fesses » par ses réponses ou répliques o.O Comment répondre?! Dur dur. Il n’y a pas de méthode magique. Il y a encore 2 jours elle me dit « comment fait on un bébé et comment l’enfant sort du ventre » je commence a lui expliquer la version soft avec la graine et bien non j’ai eu le droit à mais maman tu ne m’écoutes pas, ça c’est pour les petits je veux la vraie version -_-
Juste faire de son mieux et donner le meilleur de nous même 😉
Courage l’adolescence arrive à grand pas lol
Nos gosses sont chelous lol
[…] De l’humour avec 4 situations qui montrent que les parents ne comprennent rien aux gosses {Humour} […]
Oh p…. je suis trop dans le 1 et le 2 ! Pour le gâteau je comprends tjrs pas et je comprendrai pas tant qu’elle parlera pas. Pour le 2, j’ai trouvé la technique, je recolle l’opercule et elle croit à chaque fois que c’est elle qui le décolle ! La technique étant bien entendu exécutée en cuisine car sinon, c’est le drame bien sûr !