Être maman, on le sait, c’est une aventure extraordinaire. Faite de bonheurs multiples et renouvelés, de sourires, de fous rires, de joies… Mais aussi de tracas, de peurs et d’angoisses, de nuits sans sommeil, de fièvres à contrer, de maladies à guérir, de pleurs à apaiser…
Devenir maman, c’est adapter sa vie à celle du nouveau-né, oublier un peu de quoi était fait le passé, créer de nouveaux instants, continuer à travailler tout en continuant à faire les courses, le ménage, le dîner…
Être maman, c’est apprendre à faire des biberons justement dosés (pour celles qui font des biberons hein !!!) tout en remuant la purée faite maison pendant que le cerveau bouillonne d’idées, de projets et d’envies…
Au milieu de tout ça, de ce tourbillon qui est venu compléter ma vie, moi, maman, je mesure la chance d’avoir la vie que j’ai, d’avoir une merveilleuse petite fille au caractère déjà bien affirmé, d’être pacsée (mariée un jour peut-être ?) à un Homme doux et tendre.
Et pourtant, je sature.
Hier matin, en prenant le chemin du travail, j’ai laissé échapper un long filet de larmes. Salvateur, il a su apaiser un peu le poids qui pèse sur moi en ce moment.
La fatigue a pris le dessus sur mes émotions et, aujourd’hui je compose avec tout ce qui gravite autour de moi. Trop de choses ont pris les commandes de ma vie et la navette dans laquelle j’ai pris place fonce à vive allure. Tout va trop vite et pourtant, je prends encore le temps de charger mon embarcation, encombrant mes pensées d’angoisses, m’imposant un rythme encore plus dingue… J’ai à peine le temps d’achever un projet qu’un autre prend le relais me prenant encore un peu plus de mon temps.
La fatigue, passager privilégier de ce long voyage, ne me laisse pas de répit.
Cette année, je poursuis ma formation. Elle me demande beaucoup de temps et d’investissement. Régulièrement, des évaluations nous sont imposées pour lesquelles il nous ait demandé de bons résultats… Je dois donc trouver du temps pour travailler, réviser ce que je ne sais déjà pas…
À cela s’ajoute le plaisir de gérer mon blog et tout ce qui gravite autour : mon blog, mon exutoire, mon oxygène. Lui aussi me prend du temps… mais pourtant, le pauvre, je le délaisse un peu en ce moment. J’ai bien du mal à trouver le temps de rédiger tous les beaux articles que j’ai en tête !
La vie de famille parfait ce paysage. Mais il est pourtant terni par de multiples désagréments depuis le mois de septembre, mois où Minipuce a fait sa grande rentrée en communauté, en crèche.
Depuis, otite, rhinopharyngite, laryngite, angine, rhumes… se succèdent et depuis deux jours, Minipuce a de nouveau une otite… Elle pleure beaucoup, dort mal, s’endort mal… ses parents aussi du coup.
Aujourd’hui, j’avoue, j’ai un trop plein. A ce jour, je réalise que je n’ai pas le temps de m’épanouir, de prendre du temps pour moi… et je sature… un peu… parfois beaucoup…
Mes journées sont devenues trop courtes. Rétrécies au lavage, elle ne me vont plus (comme certains de mes pantalons d’ailleurs) et, à défaut de pouvoir grignoter du temps, je grignote tout ce que je trouve (ça m’apaise !).
J’ai besoin de temps pour moi, rien qu’à moi, du temps que j’utiliseraispour me détendre et faire ce que j’aime ! (bloguer ?)
Et vous, ça sature aussi chez vous ?
17 comments
re-hello!!j’ai effacer mon com sur mon mur(je ne veux pas que tout facebook le voit!!^^) bref tu as compris que tu n’es pas la seule dans cette situation etq ue c’est assez dur a vivre je
le sais!!pleurer fait du bien!!mais comme je te l’ai dit il faut que tu vois avec ton homme pour vous octroyer une soirée ou du moins un moment a vous tout seul chacun de votre coté!!je sais
qu’avec des planning chargé c’est dur mais tu vois moi mon mari a volley le lundi et jeudi soir et moi zumba et sortie entre fille d’autres soirs!! mm si ce n’est qu’1h ou 2 ca te fera le plus
grand bien et a lui aussi!!^^
Ohla, comme je te comprends… C’est vraiment dur de tout gérer (bébé, amour, travail et soi-même), surtout lorsqu’on veut que tout soit parfait… On finit toute un jour par craquer je pense (ou
par laisser tomber quelque chose, et le plus souvent, la partie délaissée est « je m’occupe de moi »).
De mon côté, Super-Zouzou a tout juste 7 mois : 7 mois que je ne suis pas allée chez le coiffeur, 7 mois que je ne suis pas rentrée dans une salle de sport, 7 mois que mes ongles sont
délaissés… Malgré tout, je suis comblée (je le serai encore plus lorsque je rentrerai dans TOUS mes pantalons, mais passons). Mais comme toi, je craque de temps en temps, sans témoin… Je vais
donc profiter de ces vacances qui arrivent pour re-souffler (en fait j’ai menti, mes ongles ont été chouchoutés lors de 15 jours de « break sans bébé » à Bali cet été) en laissant Zouzou quelques
jours chez ses grands parents…
Bon courage pour tout ce que tu entreprends et que, j’en suis sûre, tu réussiras haut la main… Profite de chaque instant, et ne te mets pas trop de pression…
Même si je ne te connais pas, je t’embrasse.
On en est toutes là… moi j’ai craqué, pas plus tard qu’il y a deux jours… Je croule complètement sous les commandes… tout le monde me dit « waou… trop cool… c’est génial pour toi »… en
attendant, je me délaisse complètement… et cela fait une éternité que nous n’avons pas fait un week-end en amoureux (le dernier remonte à février!)… tout le temps que l’on peut consacrer à la
société… on le donne à la société… je sais que ce n’est pas bien mais pour le moment on sert les dents… ajoute à cela, un enfant, certes pas malade, mais exécrable car il rentre de plein
fouet dans sa période d’opposition… à gérer toute la journée… moi je sature… et j’ai pleuré deux heures lundi matin… ça fait du bien quand même! Ca n’enlève pas les soucis… mais bon…
ça soulage!!! Gros bisous et soulage toi de certains projets… tu n’es pas wonder woman et tu risques de finir dans le fond de ton lit si cela continue!
Je poste hyper rarement mais …
Dur de lire un message pareil car un tel dynanisme sympathique qui émane de votre blog ne devrait pas être suivi de fatigue … Juste parce que vous nous faites du bien ! J’espère que 2012
vous apportera des journées qui vous sembleront plus longues et plus épanouissantes !
Au plaisir de vous lire sur votre blog à nouveau!
je suis dans le meme cas que toi, a la difference que je blogue souvent au boulot, c’est vraiment pas bien mais ça me permet de ne pas craquer…Courage a toi plein de bisous
Saturé non pas encore mais journée courte oui le soir quand je rentre je m’occupe de minipuce et apres de mon chez moi et de moi quand j’ai le tps
la semaine derniere j’étais comme toi à bout, fatigué et surtout je realise que le 3eme va bientot naitre, que c’est un bébé pas prévu donc 8 mois pour tout préparer quand on a une vie à 100 à
l’heure comme nous pas facile tous les jours. Mais on s’y fait, on positive et on retrouve le sourire.
Ca m’arrive de saturer. Quand c’est comme ca, je pleure un bon coup, l’Homme sent que quelque chose ne va pas et tente tant bien que mal d’alléger ma peine…
C’est pas toujours évident et on ne peut pas toujours être au top…
Je me mets trop la pression, trop souvent… par peur de décevoir, de me décevoir aussi…
Il me faudrait, comme toi, de vrais breaks !
Merci pour tes mots qui font que, d’un coup, je me sens bien moins seule !
Je vais, justement, voir un spectacle avec une copine ce jeudi… mais je crois que ce qui me manque le plus, c’est de me retrouver avec mon homme…
Merci pour vos mots qui me touchent. J’essaie de me montrer dynamique et pleine d’entrain mais parfois, comme le jour où j’ai écrit ces mots, l’entrain fait défaut laissant la fatigue prendre le
dessus.
Ta dernière phrase m’a sacrément fait réfléchir et, du coup, j’ai essayé de faire le ménage dans mes activités… bon, je n’ai pas enlevé grand chose de mon emploi du temps mais j’ai revu mes
priorités et ça m’a soulagée un peu.
J’ai encore tant de choses à faire !!!
Je pense à toi et ta belle entreprise et parfois je me dis que tu as beaucoup de courage ! Tu es forte ! Même s’il t’arrive de pleurer, tu as la force de continuer et de faire des choses
fabuleuses ! J’admire ton talent.
Avant je pouvais bloguer au boulot… par moment, sans en abuser, ça permettait de souffler et de dégager du temps pour la famille le soir. Mais là, je dois écouter en cours ! Pas moyen de
bloguer… alors urgh !
Quelqu’un t’aide un peu ?
J’admire les mamans de plusieurs enfants comme toi. Je suis débordée avec un bébé… que serait-ce avec deux ??!
Je préfère ne pas pleurer devant mon Homme… il a l’air toujours dépité par mon manque de force face aux événements…
wous pouvez faire un résumé à cette histoire