Dans son article du 7 novembre, Maviedemère relaie les propos d’un site « de mamans » concernant la façon de faire des économies à Noël. A travers sa newsletter, le site donne la « fabuleuse » idée d‘offrir un animal à Noël à des enfants en guise de cadeau :
L‘idée d’adopter un animal à la SPA n’est pas une idée qui me dérange. Bien au contraire ! Il y a tellement d’animaux malheureux qui attendent d’être adopter !
Cependant, l’idée d’offrir un animal, que ce soit un chat, un chien ou tout autre petite bête, me dérange. On adopte un chat mais on ne l’offre pas ! Et surtout pas à un enfant qui s’en amusera les premières semaines et qui finira par s’en lasser, n’ayant plus très envie de promener Médor ou de changer la litière de Mistigri.
Je ne conçois pas que l’on offre un animal à un enfant. Un animal n’est pas un jouet ! C’est un être vivant qui a besoin d’être compris et aimé, qui nécessite un minimum de soins, du temps et de l’investissement. Tout ce qu’un enfant ne saurait donner sur du long terme.
Ainsi, quand, il y a quelques mois, nous avons adopté Catounette, son ancienne propriétaire nous a demandé si elle était un cadeau pour Minipuce. J’avoue que son interrogation m’a retourné l’esprit et j’ai été, quelque part, assez choquée par cette question. Catounette n’avait pas pour but de distraire Minipuce (qui, d’ailleurs n’y prête que peu d’attention par moment…) mais plutôt de tenir compagnie à The Cat qui commençait à déprimer tout seul, après près de neuf mois en notre compagnie quasi permanente dans notre appartement. En l’adoptant, nous étions conscient de l’investissement qu’elle nous demanderait, des aménagements à prendre en compte lors de nos déplacements et de l’attention que nous devrions lui donner.
Quand un enfant « adopte » un animal, peut-il réellement avoir conscience des investissements que cela demande ? Et quand un animal est offert, tel un objet, à un enfant, ne court-on pas le risque de le voir un beau jour d’été au bord d’une route pleurant le départ de ceux qu’il pensait être ses maîtres ?
On ne devrait jamais « offrir » un animal à un enfant... et en ce qui concerne le fait d’offrir ce genre de cadeau à un adulte, il vaut mieux s’assurer que celui-ci le désire réellement et qu’il mesurera à leur juste valeur tous les bons gestes à avoir envers un animal. Je connais malheureusement des adultes qui adoptent des chats pour le plaisir de leur enfant, sans trop y prêter attention quand ils vivent avec eux, les remplaçant sans aucun pincement au coeur par un nouveau quand l’un d’eux a disparu…
Voilà pourquoi je n’accepte pas que de tels conseils soient donnés avant Noël…
Et vous, vous en pensez-quoi ?
8 comments
Kikou !
J’en pense qu’on ne devrait pas NON PLUS offrir un animal à un adulte… L’adoption de nos bêtes à poils doivent relever de coups de coeur, sinon ça ne sert à rien, sinon tout se déroulera dans
le domaine de l’obligation : « devoir le promener » ou « devoir changer sa litière »… contre « avoir plaisir à le promener » ou « être temps de changer sa litière ».
Pour moi, l’adoption est une affaire de rencontre, voire de rencontres. Une histoire d’alchimie aussi. Parfois, il ne se passe rien lors de cette rencontre, parfois ça fait des étincelles… Et
on ne peut pas prévoir ce qu’il en serait entre cet animal et la personne à qui on compte l’offrir…
Etincelle, âme-heureuse de son chat Wifi et de son chien Diego, tous deux adoptés en asso, à la suite de LA rencontre.
-est gnangnan des fois, ça doit être les hormones de post-accouchement ^^-
Je susi entièrement d’accord avec toi. Je n’aurais pas aimé qu’on m’offre ma petite chienne, je l’ai choisie, enfin, non, c’est plutôt elle qui m’a choisie et je n’en aurais pas voulu une
autre qu’elle !! Et pourtant c’était tous les même, de la même couleur…
Quand au fait d’offrir un animal à un enfant, l’idée est très mauvaise ! Poussin aime ses animaux (qui sont les miens) et « nous dit » quand il faut leur donner à manger mais ne saurait
absolument pas s’en occuper pour autre chose.
Il faut avoir la tête sur les épaules, adopter un animal n’est pas une chose anodine, il faut pouvoir le rendre heureux, et pour ça, être sur de pouvoir lui apporter tout ce dont il a besoin…
Bisous et super article !
tout à fait d’accord avec toi sur le geste d’offrir un animal, c’est la pire chose à faire. Un animal doit être choisit par son maître qui s’engage alors à en prendre l’entière responsabilité (ce
qui exclut donc totalement les enfants).
par contre, évidement, on peut conseillé l’adoption dans les refuges à partir du moment où la décision est prise plutôt que chez un eleveur… mais jamais, jamais, jamais , JAMAIS !! (j’ai
suffisament insisté là ? ;)) dans une animalerie (surtout pour les chiens et chats)
Je ne suis pas du tout d’accord avec toi etant fille unique j’ai toujours souffert de n’avoir ni freres ni soeurs et quand mes parents m’ont offert ma chienne a noel (j’avais a peine 10ans) ce
fut le plus beau des cadeaux. Ce coup de gueule est amere car ma fabuleuse chienne nous a quitté hier. Cela peut etre un tres joli cadeau car elle a comblé le manque que j’avais depuis
toujours!!!!!
Oui je suis d’accord pour le coup de coeur.
Je me souviens d’un petit chien sur lequel nous avions craqué mon Homme et moi. Nous n’avions pas la possibilité de le prendre chez nous. Nous en avons finalement parlé à ma belle mère qui, dès
qu’elle l’a vu, a également craqué. A présent il est chez mes beaux parents… une véritable histoire d’amour a débuté.
Ce petit chien est un cadeau que l’Homme a fait à ses parents, avec leur accord et avec la certitude de les savoir « amoureux » du petit chien.
Merci. Voilà qui confirme mes mots !
Il est évident qu’un enfant ne peut apprécier « l’offrande » d’un animal à sa juste valeur. Et qu’il sache s’en occuper… une très mauvaise idée de cadeaux.
Non ! Jamais dans une animalerie ! JAMAIS !!!
Je suis bien d’accord avec toi… on n’imagine vraiment mal comment ces animaux sont arrivés là….
Oh je suis désolée pour ta chienne. Sincèrement…
J’accepte tout à fait qu’un animal soit « offert » à un enfant pour autant que les parents prennent leur responsabilité derrière et qu’ils ne l’abandonnent pas tel un vulgaire objet au bord d’une
route un beau matin d’été, jour de départ en vacances. C’est plutôt le côté « objet » qui me révulse. Je déplore de voir encore trop de personnes ne pas considérer les animaux comme des être
vivants, les jetant comme de vulgaires chaussettes quand l’animal ne les amuse plus, les dérange…