Pas assez de toi

Voilà maintenant 3 semaines que les filles sont chez leurs grands-parents. Je les ai déposées chez mes parents durant le week-end du 14 juillet, nous permettant à toi et à moi de nous retrouver en amoureux.

3 semaines c’est long ! Surtout pour une maman éloignée de ses enfants… c’est en tous cas ce que l’on pourrait croire. Parce que je vous avoue que les filles, en fait, elles ne me manquent pas vraiment. Les 3 semaines, je ne les ai pas vues passer. D’abord, il y avait le travail, des journées de bureau bien remplies… des soirées consacrées à regarder Netflix (et ma nouvelle série dont je suis complètement addict : je vous en parlerai dans un futur post) et à travailler aussi… vous n’êtes sans doute pas sans savoir que je travaille aussi quand je suis à la maison (voilà ce que c’est que de cumuler plusieurs activités). Et puis, bien sûr, il y a eu ces moments partagés avec mon chéri.

Des moments trop courts et, finalement, trop rares…

Moi, j’avais envie de sortir au resto, au théâtre et peut-être même au ciné… me balader avec lui dans les rues, retrouver l’innocence du passé et renouer avec l’insouciance de nos débuts… Mais bon, il y a eu Paris, Bruxelles, Nice… et j’en passe… et l’envie de sortir s’est naturellement éteinte. Lui comme moi, nous aspirions à une tranquillité rassurante et reposante… Nous en avions besoin je crois. Besoin de calme, de temps, de moments à nous, d’une vie simplement moins speed et moins stressante. Le rythme n’est quand même pas le même quand on a des enfants !

Demain, on retrouve nos poupées et je suis heureuse de les retrouver.

Pourtant, je ne peux m’empêcher de regarder en arrière et de faire le bilan de ces 3 dernières semaines.  Je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine insatisfaction. C’est plus fort que moi. J’ai le sentiment d’être passée à côté de quelque-chose. J’ai aussi une impression d’inaccompli. Et tout cela me met mal à l’aise et me rend un peu triste.Je n’ai pas eu assez de toi. Si j’étais seule à décider dans cette histoire, je crois que je t’embarquerai avec moi loin de tout, loin de chez nous pour nous retrouver juste nous deux, rien que nous deux… Et puis je me dis que, sans doute, mon impression de ne pas avoir eu assez de toi sera toujours là à notre retour.

Je sais que tu ne comprendrais pas ce que je ressens alors je ne dis rien… mais pourtant, je ne suis jamais rassasiée de ta présence. J’ai toujours envie de plus de toi… Alors oui, je suis heureuse de retrouver les filles et de reformer notre petite famille mais je garde en moi un goût d’inaccompli et l’envie (le besoin aussi) de passer du temps avec toi…