Lire le début Babyfood, produits bio ou fait-maison : qu’est-ce qui est meilleur pour bébé ?… Lire le début de l’article
Quel lait est le meilleur pour l’enfant ?
On donne parfois aux enfants des jus de châtaigne, d’amende, de soja, de riz… qui sont censés remplacer le lait de vache et qui sont pourtant trop riches en glucides pour le tout-petit !
Le taux de calcium adapté aux enfants de moins de 3 ans contenu dans les laits de chèvre, de vache ou d’ânesse ne correspondent pas du tout à leurs besoins. D’où l’intérêt d’acheter du lait maternisé, dont la composition est étudié et équilibrée pour l’enfant !
Un enfant de moins de 3 ans ne peut pas manger comme un adulte !
On serait tenter de penser que les produits proposés à la consommation infantile sont le fruit d’études marketing, que le « babyfood » est une façon supplémentaire de gagner de l’argent sur le dos de nous, (pauvres) parents. Mais voilà, la réalité est toute autre.
En fait, je n’avais encore jamais pris conscience d’une chose toute simple et je crois que nous sommes très nombreux à l’ignorer, à ne pas l’avoir réalisé… et pourtant cela me semble tellement essentiel et important ! Cette chose, c’est « ma » productrice de carottes qui m’a permis d’en prendre conscience. J’ai écouté son discours passionné qu’elle me livrait tel un secret, tel un trésor. Je l’écoutais, lui posant une question de temps à autre tant le sujet me semblait important.
Quelle différence entre un plat dit « babyfood », un plat bio et un plat « classique » d’adulte ?
Il s’agit en fait d’une histoire de taux de résidus d’engrais et autres produits utilisés pour la culture des fruits et légumes… Ce sont eux qui font la différence ! Et ouais !
Pendant que le plat bio est conçu à partir de légumes issus d’une culture sans traitement (ou presque… car certains traitements sont utilisés à des taux très très bas si une réelle nécessité est pointée du doigt), le plat « normal » destiné aux adultes contient un taux de résidu nettement plus élevé. Bien qu’il soit considéré comme suffisamment bas pour notre organisme, ces légumes produits pour les « grands » ne peuvent pas convenir aux tout-petits dont le corps ne peut traiter de tels déchets. Leur corps ne sait quoi en faire, les stocke, les assimile comme il peut, empoisonnant quelque peu leur organisme. Voilà pourquoi les « babyfood » entrent sur le terrain : pour répondre à un besoin, celui de proposer des produits plus sains, dont les taux de résidus de traitement sont nettement inférieurs à ceux proposés aux adultes. Car tout cela est très réglementé, vérifié.
Alors, quand on donne à un tout-petit, une belle assiette de légumes cuisinés avec amour pensant bien faire alors que l’on a utilisé des légumes non bio, on empoisonne juste un peu plus à chaque fois notre bambin d’amour !
Dans ces conditions, ne vaut-il mieux pas s’orienter vers le Babyfood, prêt à l’usage, équilibré et surtout règlementé en terme de résidus de traitement ou encore vers le bio ?
Je crois que oui… Et pourtant, je réalise aujourd’hui qu’en imaginant offrir le meilleur pour ma puce ces deux dernières années en allant au marché acheter des légumes non-bio, je me trompais lourdement.
Ainsi, aujourd’hui, je culpabilise bien moins en achetant des produits « Babyfood » que je n’ai donc pas fait avec amour… Ou en achetant des légumes surgelés BIO (moins chers que sur les étales du marché). Je suis même plutôt rassurée !
Cette conférence a été riche en renseignements. Je n’ai pas pu vous parler de tout dans cet article tant il y a eu de sujets abordés. Si cela vous intéresse, je reviendrais dessus dans de futurs articles. Si cela ne vous intéresse pas, je garderais les infos pour moi (et toc !).