Il y a plusieurs mois de ça, j’ai participé au Grand Forum de l’Alimentation des tout-petits. Organisé par Blédina, avec la participation de Parole de Mamans, il réunissait des professionnels de la santé infantile, des médecins, nutritionnistes, pédiatres et autres spécialistes de l’alimentation pour jeunes enfants.
Cet événement a été pour moi l’occasion de prendre conscience de choses toutes simples et pourtant primordiales.
Il m’a, au moins, permis de répondre à une grande question que je me posais : Babyfood, fait-maison ou aliments bio : qu’est-ce qui est meilleur pour bébé ?
Avant de quitter le lieu admirable qui réunissait tout ce beau monde et de parvenir à mes conclusions, j’ai assisté à une conférence enrichissante, partagé mon point de vue sur le thème des légumes et des tout-petits et échangé avec une productrice de carottes… Ce dernier échange a été l’un des plus marquants pour moi… Je vous explique plus loin pourquoi.
1000 jours pour partir d’un bon pied dans la vie
Tel était quelque peu le slogan de la journée, une notion mise en avant par l’OMS (Organisation Mondaile de la Santé).
Il faut donc 1000 jours pour partir sur de bonnes bases, construire sa santé future…
1000 jours pour bien grandir et pour bien vivre…Le décompte de ces 1000 jours, dont nous ont parlé les professionnels présents lors de la conférence, débute alors même que bébé est protégé par le cocon placentaire pour courir jusqu’à sa troisième année. C’est pendant cette période que se joueraient beaucoup de choses… Sans doute pas tout mais beaucoup de choses essentielles tout de même. Il y aurait durant ces 1000 jours un phénomène de programmation et veiller à l’alimentation du tout petit pendant cette période viserait à prévenir certaines maladies de l’adulte.
Un bébé naissant avec un faible poids de naissance aurait plus de chances de faire un infractus du miocarde, une fois adulte.
Une alimentation insuffisante de la mère pendant sa grossesse (très mauvaise idée que de « profiter » de la grossesse pour faire un régime !) entraîne forcément une insuffisance nutritionnelle chez le bébé qui risque donc de naître avec un trop faible poids. On pourrait penser le contraire mais les risques encourus quand la maman est en surpoids sont finalement les mêmes.
Bébé mange mal
La conférence faisait également le point sur la consommation des petits, une fois la diversification bien entamée, alors même que bout de chou décide de « manger comme papa et maman ». La faute, sans doute, aux mauvaises habitudes alimentaire du parent qui cuisine bien moins que par le passé, les petits enfants auraient tendance à consommer beaucoup trop de protéines, trop peu de légumes, pas assez de fruits, pas assez de lait (à partir de 16 mois surtout)… et consommeraient, à l’inverse, beaucoup trop de pizzas, quiches, frites, mayonnaise, ketchup et autres cochonneries de 16 à 36 mois… Ils avalent ce type de produit au moins une fois par semaine, souvent bien plus…
Ne consommant pas assez de bons lipides, il sont également carencés en fer et en vitamine D, C et E.
Voilà pourquoi il est très conseillé de donner à l’enfant du LAIT DE CROISSANCE et non pas du lait de vache en bouteille « parce que c’est moins cher ». Ce lait n’est pas du tout adapté aux besoins du moins de 3 ans ! J’en parlais déjà un peu dans mon article « 500 ml de lait pour un bébé de plus de 12 mois, c’est possible ? »
21 comments
personnellement ton texte est bien écrit mais change pas mon idée que dans les plats destiner aux enfants il y a trop de conservateur et de colorant rajouter. Ex: mon fils est allergique à la
cochenille, tu en trouve dans des produits destiner aux enfants, pourtant c’est un insecte donc c’est naturel sauf qu’avec les études mener, on c’est aperçu que cet insecte donc la cochenille
avait un aboutissement cancérigéne et allergène.
Je suis à part, j’ai des legumes du jardin, je peux aussi acheter du bio mais franchement il vaut mieu acheter des legumes même non bio celon moi que des plats tout préparer pour bébé. après j’ai
surement tord si se que tu dit est vrai mais j’ai un manque total de confiance envers les grandes marques (c’est pour cela que l’europe a demander qu’on surveille encore plus les plats pour bébé)
que je prefere les preparer moi même.
Merci Evelyne ! j’ai maintenant moins de scrupules à donner du « tout fait » (mais bio) à ma puce ! Quand au lait de vache je me posait justement la question… je contiue donc le lait 3ieme
age
Je me suis mise au bio pendant ma grossesse et je prépare les repas de bébé avec des légumes bio. J’ai maintenant du mal à acheter des légumes au supermarché ou au marché sans me dire qu’ils sont
blindés de résidus de pesticides…et j’avais aussi entendu dire que les petits pots étaient aussi très contrôlés. Du coup, je ne culpabilise pas trop pour lui en donner de temps en temps! En ce
qui concerne le lait de croissance…je suis pas spécialement pour et lui donne du lait de vache. Le lait de croissance me semble un peu trop un enjeu marketing et ça donne le goût du sucré aux
enfants car ils cachent le goût du fer avec un arôme. Je préfère le lait de vache et plein de fruits et légumes à côté (pour les vitamines!) et des protéines une fois par jour.
Un forum organisé par Blédina va en effet certainement pas nous dire que c’est mieux de cuisiner soi même pour son enfant et de lui donner autre chose que du lait de croissance.
Et pour information, le terme lait maternisé est un terme que les industriels n’ont plus le droit d’utiliser pour le lait artificiel puisque c’est faux (et sujet à induire en
erreur les parents). Lait maternisé signifierai que le lait artificiel contient du lait maternel, ce qui n’est pas le cas. En effet les laits artificiels contiennent du lait de vache (+ autres
adjuvants et produits chimiques).
Je ne dis pas que tout ce qui a été dit à cette conférence est faux, je dis juste qu’une conférence sur l’alimentation des bébés organisée par l’une des plus grandes marques spécialisées dans
l’alimentation des tout-petits ne présentera jamais une information totalement objective.
Bonjour,
Malheureusement avec une conférence sponsorisée par Blédina, il ne fallait pas non plus s’attendre à ce qu’ils admettent que les laits de croissance ne sont d’aucune utilité et ne présentent
aucun bénéfice nutritionnel démontré par rapport à un lait de vache entier classique. A partir de 12 mois, et si l’enfant n’est pas allaité (auquel cas un autre lait est d’autant plus inutile),
un lait de vache entier classique est tout à fait possible. La France est un des seuls pays à recommander les laits de croissance au niveau national et en vente libre, même si de plus en plus de
pédiatres et nutritionnistes commencent à reconnaître qu’il n’est qu’un produit marketing destiné à vendre 3x plus cher quelque chose qui n’a pas de bienfaits particuliers. Lire ceci à ce sujet,
c’est très détaillé:
http://www.esculape.com/nutrition/Laits-de-croissance.pdf
Après, concernant l’opposition babyfood/fait maison, si le bio me semble effectivement indispensable (mais pas que pour l’enfant, l’adulte n’a pas plus de facilité à digérer les pesticides, il a
juste plus de place pour les stocker mais ça reste les mêmes bombes à retardement), il y a aussi la question du goût, de la texture, qui rentre en compte. Les aliments babyfood sont sans goût,
sans texture. Tout est écrasé, sans aucune distinction, aucune éducation à la forme de l’aliment, est-ce qu’il est croquant, est-ce qu’il est mou, est-ce qu’il est dur, est-ce qu’il est friable,
est-ce qu’il doux…Le mélange systématique empêche également l’enfant d’enregistrer la composition des aliments individuellement, lui faisant ainsi perdre sa capacité naturelle à se tourner vers
tel ou tel aliment lorsque son corps en ressent le besoin (et il semblerait que ce ne soit pas du tout étranger à l’augmentation de l’obésité infantile: n’ayant pas appris la composition des
aliments en les mangeant individuellement, lorsque l’enfant a faim il se tourne vers « des choses qui se mangent », et pas vers « ce dont j’ai besoin ». Bref, pour moi tout n’est pas qu’une question
de bio/pas bio. L’alimentation est une éducation, très importante selon moi, car les bonnes (et les mauvaises) habitudes se prennent très tôt. Plus on apprendra à l’enfant à accorder de
l’attention à ce qu’il mange, plus on s’assurera d’une amilentation raisonnée pour lui plus tard et d’une santé optimale tout au long de la vie.
Tout ça pour dire que pour ma part, une rencontre de ce type organisée par Bledina, pour moi ça sonne faux et biaisé dès le départ, et on le voit bien d’ailleurs avec le discours sur les laits de
croissance. Ils ont clairement embobiné l’auditoire et pour cause: ils en vendent. Ils ne vont donc évidemment pas dire que ça ne sert à rien…
Bonne fin de semaine et merci pour la source de rélexion 🙂
Sauf que les repas tout prêts de bébé sentent très mauvais !, ça ne ressemble à rien, ça n’a aucun goût et c’est tout pâteux !
j’ai essayé toutes les marques, aucune sent bon
donc difficile de faire avaler ça ! meme s’ils contiennent tous les nutriments, proteines….nécessaires !
Après chacun son avis
personnelement j’ai toujours cuisiné par moi-même, et utilisé les petits pots uniquement quand on était de sortie ou de voyage. La plupart du temps je cuisine en bio et en petite quantité, comme
ça je peux faire des plats plus rafiné et c’est plus rapide, j’ai tout une baterie de « petits récipients » qui me sert à cuisiner pour 2. Depuis que je fais comme ça, cuisiner est moins une
contrainte. Et parfois si les légumes ne sont pas bio, et bien tant pis, ça reste de temps en temps. Je sais que les pesticides encrasent l’organisme, mais je pense qu’entre des plats
tout fait et des repas cuisiné avec des légumes non bio, je préfaire la seconde option. Quand aux lait, je ne rejoint pas vraiment ton point de vue. Pour moi, les produits laitiers ne sont
absolulment pas une nécessité vitale. Je donne un biberont de lait le soir (lait de riz, lait de vache, ou lait 3 ème age ) et elle mange un peu de fromage. Je ne lui donne pas beaucoup de yaourt
non plus.Et quand elle est malade, c’est clair que le lait lui crée des glaires qui l’a font s’étouffer.
Ton article m’a rappelé que nous ne sommes à l’abris de rien : nos vêtements sont pollués et crées des cancers chez ceux qui ouvrent les gros cartons en provenance des usines : la cause aux
produits pour les « conserver », l’eau est pleine de trucs dégueulasse, les couches jetables auraient tendance à diminuer la fertilité des petits gars, les chaussures en cuir seraient pour beaucoup
pleines de produits toxiques cancérigène :la faute aux produits utilisés pour le traitement du cuir…et quoi d’autres encore?? On peut aussi parler des ondes liées au wifi, qui sont certainement
aussi néfastes que tout le reste..
La liste est longue… Au final, nous vivons dans un univers complétement polué…de partout ! heuresement que je n’y pense pas tous les jours !
mais merci pour ton article, qui génère des réactions, c’est bien !
Ben justement les compositions ont été revues par Blédina en ce qui concerne les petits pots. On leur reprochait des compositions trop compliquées. J’en parle là :
https://www.untibebe.com/article-c-est-la-revolution-dans-le-mythique-petit-pot-bledina-actualite-111840964.html Mes propos concernant les légumes bio, pas bio et deestinés aux enfants viennent de
la productrice de carottes avec laquelle j’ai parlé en off après la conférence. Elle m’a fait comprendre, sans le dire, que le mieux quand même c’était d’opter pour le bio. Car même « babyfood », les
légumes sont malgré tout traités, à basse dose mais traités ! Le mieux est tout de même de préparer soi-même avec des légumes du jardin ou bio.
Moi je continue le lait 3ème âge mais beaucoup sont contre. Il est tellement difficile de savoir ce qu’il « FAUT » faire !
Il faut savoir juste une chose : la conférence n’était pas menée par Bledina. Les seules personnes qui se sont exprimée venaient d’horizons divers. Il y avait, par exemple le secrétaire général de
la commission française pour l’UNESCO, un professeur de génétique de SF-DOHAD, la présidente de l’association française de pédiatrie ambulatoire, des docteurs (dont un de l’APHM), une charger de
recherche à l’INRA/centre des sciences du goût et de l’alimentation de Dijon, des psychologues, docteur en sociologie, en toxicologie, des pédiatres… Bref, même si Bledina est à l’origine de
l’organisation de la conférence, cela ne veut pas dire que c’est sa parole qui a été rapportée car, à aucun moment, les spécialistes ont cité la marque ! Et les conclusions rapportées dans mon
articles n’engagent que moi car les mots prononcés lors de cette rencontre n’avaient pas pour objet de répondre à la problématique que j’ai choisi d’aborder ici. En ce qui concerne les laits
végétaux, je ne me suis pas étendue sur le sujet. Le temps lui étant consacré ayant été trop court. Cependant, j’ai assisté à une autre conférence cette semaine qui traitait justement du danger des
laits végétaux, une conférence organisée par le SFAE grâce à la collaboration du magazine Parole de Mamans. Et les paroles du pédiatre de l’hôpital Ambroise Paré de Boulogne Billancourt qui menait
la conférence a été très clair ! Beaucoup trop de personnes utilisent mal les jus végétaux, pensant remplacer le lait de vache par ces produits, engendrant de graves problèmes de développements sur
l’enfant. Mais ça, personne n’en parle ! Quand tu entends ce qui sort de sa bouche, quand tu réalises que ce qu’il te raconte n’est pas de la fiction mais la réalité, celle qu’il a pu observer au
cours de ses consultations, tu te poses de réelles questions. Nous en reparlerons quand j’aborderai le sujet dans un futur article… Pour ce qui est de la formulation « lait maternisé » toutes mes
excuses. C’est MA formulation et elle n’est pas bonne. J’en suis désolée. Je veillerais à la rectifier.
Je pense que ce que tu fais est bien. Cependant, concernant le fer, comment être certaine que bout de chou n’en manque pas ? J’ai tellement peur que ma fille en manque (vu qu’elle mange très peu à
chaque repas) que j’ai peur qu’elle n’ait pas sa dose
Il faut savoir juste une chose : la conférence n’était pas menée par Bledina. Mais par le secrétaire général de la commission française pour l’UNESCO, un professeur de génétique de SF-DOHAD, la
présidente de l’association française de pédiatrie ambulatoire, des docteurs (dont un de l’APHM), une charger de recherche à l’INRA/centre des sciences du goût et de l’alimentation de Dijon, des
psychologues, docteur en sociologie, en toxicologie, des pédiatres… Bref, même si Bledina est à l’origine de l’organisation de la conférence, cela ne veut pas dire que c’est sa parole qui a été
rapportée car, à aucun moment, les spécialistes ont cité la marque
Personnellement j’en achète pour des repas occasionnels de ma fille et sincèrement ils ne sentent pas mauvais et sont même très bons. J’ai goûté. Après je n’achète pas n’importe quelle marque !
Certaines, de marque « discount » sont effectivement pas bonnes et mal odorantes. Ma fille les mange bien plus facilement que ce que je lui fais. Pourtant je ne suis pas une mauvaise cuisinière dixit
mon chéri.
Je suis malheureusement bien d’accord avec toi. Nous vivons dans un mode pollué et je crois que nous aurons beau nous débattre ça ne changera pas !
Pour le fer, tu peux faire à ta puce des jus, bien sûr avec des légumes et fruits bio.
Tu peux faire jus d’épinard avec quelques orties, et après tu mets de la pomme, avec une orange ou bien un fruit plus sucrée comme la mangue, et hop, la ration de fer passe toute seule ! ma fille
adore les jus, et je n’ai plus peur qu’elle soit carencé depuis que je lui en donne.
Tu les fais avec quel appareil tes jus ?
c’est un extracteur de jus, c’est assez cher (je l’ai payé 200 euros), mais ce n’est pas que pour ma fille, mon maris et moi on se fait aussi pas mal de jus légumes-fruits. Je penses que si tu
veux limiter les coups, tu peux acheter un extracteur manuel, pour pas trop cher. Et en plus, ta fille peut participer en tournant la manette qui sert à presser les fruits et légumes. tu fais un
grand verre de jus dans la journée, et avec ça, tu es sure qu’elle a sa dose de vitamines fraiches, de fer…etc…
Il faut parfois faire quelques investissements…
Die gesundheitlichen Bedenken mit der Einführung von fester Nahrung vor 6 Monate verbunden ist, ist Eisenmangel. Die frühe Einführung von Beikost kann den Hunger des Kindes gerecht zu werden, was zu weniger häufigen Stillen und letztlich weniger Milchproduktion bei der Mutter.
Regarder l’article sur les aliments pour bébé. Je pense que les purées maison est meilleur parce qu’il est fait manuellement. Merci.
I can really appreciate how you approached the subject matter and what you said really gave me a new perspective.