L’allaitement, c’est vraiment une chose que je soutiens, que je trouve importante… Allaiter ma fille était ma priorité avant même qu’elle ne soit née. J’étais tellement certaine de m’y tenir que je n’avais même pas prévu l’éventualité d’avoir à lui donner du lait en boîte. J’avais bien acheté deux biberons « pour plus tard » tout en pensant qu’ils ne me serviraient pas avant une éternité.
Et puis je suis entrée à la maternité. Après un accouchement difficile, l’allaitement s’est révélé tout aussi compliqué. Le baby-blues est venu en ajouter une couche… avant que la dépression post-partum ne prenne le relai. Aujourd’hui, du coup, je ne sais pas si je vais allaiter mon deuxième enfant…
Retour en arrière…
Mon allaitement se passait mal. Ma fille me faisait mal. J’avais l’impression qu’elle avait déjà toute une panoplie de dents pour martyriser mes pauvres tétons qui finissaient en sang… Crèmes, tèterelles et autres subterfuges sont venus me secourir à maintes reprises pour apaiser mes douleurs. Autour de moi, personne ne me conseillait. La maternité ne semblait pas s’intéresser à la question comme si je devais savoir comment m’y prendre. Après de longues recherches, je suis persuadée que je n’ai pas su m’y prendre.
Mais il y a autre chose… L’allaitement est une chose très naturelle… Sans doute l’une des plus naturelles au monde. Pourtant, avoir ma fille au sein ne me semblait pas du tout naturel, comme si ce n’était pas là sa place. Je me sentais plus à l’aise à lui donner le biberon. Lui donner le sein, c’était pour moi quelque chose d’inconfortable et inadapté. C’est comme si, au fond de moi, mes seins ne devaient pas servir à ça… ils ne devaient pas nourrir un enfant.
Je sais, c’est vraiment moche de dire ça ! Même si je considère le lait maternel comme le meilleur lait à offrir à un enfant, je ne pouvais imaginer lui donner directement au sein.
Voilà sans doute pourquoi je me suis très vite précipitée sur un tire-lait… Dès la sortie de la maternité ! Je ne savais pas que je commettais une grave erreur ! En effet, il est contre-indiqué de tirer son lait avant 6 semaines d’allaitement sous peine de trop stimuler la production lactée.
Je le sais trop bien à présent…
En tirant mon lait aussi vite, j’ai connu douleurs et engorgements. Au bout de 2 mois, je n’en pouvais plus. Mes seins étaient durs comme du bois et je devais tirer mon lait toutes les 2 heures (y compris la nuit) si je ne voulais pas souffrir le martyr !
Ma fille commençait à faire ses nuits et moi, je continuais à me lever pour tirer mon lait.
En journée, je perdais perpétuellement du lait. Mes coussinets d’allaitement ne suffisaient pas pour recueillir le trop plein. J’en étais même arrivée à en mettre deux dans chaque bonnet pour éviter de ne déborder trop vite sur mes vêtements… Et cela suffisait rarement !
J’ai alors décidé d’en finir avec tout ça. Je suis allée voir mon médecin qui m’a prescrit du Parlodel, un médicament censé stopper la production de lait. Mais voilà, il n’avait aucun effet sur moi. Après recherches j’ai découvert qu’il était prescrit aux femmes qui ne souhaitaient pas allaiter dès le début de leur maternité… mais pas au stade où j’en étais ! Et puis, le pire, le médicament avait des effets secondaires terrifiants ! J’ai cessé de prendre cette cochonnerie pour une méthode plus naturelle et plus efficace qui me permettait d’arrêter d’avoir du lait : j’exprimais mon lait manuellement en veillant à ne pas stimuler les auréoles de mes seins (responsable de la production de lait).
Rapidement, j’ai eu moins de lait. J’ai retrouvé une poitrine moins dur et supportable. Je me suis mise à revivre !
Ces souvenirs datent d’un peu plus de 2 ans mais ils sont encore vifs ! Je ne peux m’empêcher d’y repenser et, le fait de devoir recommencer une nouvel allaitement, me fait assez peur.
Je pensais pouvoir appréhender l’épreuve sereinement en ne me mettant aucune pression… Mais là, à 2 mois et demi du terme de ma grossesse, je ne peux m’empêcher d’y penser et de craindre…
Pour un peu, je baisserais les bras, j’éviterais l’éventuelle épreuve pour être certaine de ne plus avoir à revivre ce calvaire !
Ce que je sais, c’est que je veux bien donner mon lait à ma future deuxième fille… mais je ne veux pas lui donner le sein… et je ne veux plus souffrir comme j’ai souffert, vivant mes premiers mois de maternité comme des moments infernaux et invivables.
Je ferais au mieux donc. Comment exactement ? Peut-être en récupérant mon lait au tire-lait et en l’exprimant de ma poitrine manuellement, en alternance… Ou peut-être abandonnerais-je simplement l’idée en acceptant de passer directement au lait infantile.
Ce que j’espère surtout c’est que, quelque soit ma décision, je ne sentirai pas de pression de la part de mon entourage. Il existe aujourd’hui trop de conflits autour de la question de l’allaitement, que ce soit dans la vie ou sur la toile !
L’essentiel n’est-il pas de nourrir bébé en étant sereine plutôt que de souffrir en allaitant ?
35 comments
comme tu dis dans ta question l’essentiel est de le nourrire sereinement. pas la peine de se torture
Si tu ne l’allaite pas je te conseil le lait en pharmacie physiolac apres ma sortie de mat’ c’est le lait que j’ai pris. c’était ma sage femme qui me l’a conseillé et c’est celui qui se rapproche
le plus du lait maternelle et c’est un des moins cher aussi.
bise
Tu as tout a fait raison, c’est à toi de choisir la meilleur façon de nourir ton enfant. De plus, bébé resent notre angoisse, et c’est là qu’après ça ne va pas, car ça ne va pas des deux côtés
(Maman et bébé)… Choisi ce qui te semble le mieux, tu ne vas pas être une maivaise Maman car tu n’auras pas allaité ton bébé, au contraire tu auras choisis la methode la plus sereine pour lui
(bébé).
Moi j’ai allaité ma première fille, comme toi j’avais mal, elle tétée mal, j’étais stressée, ça n’allait pas.. Puis j’ai insisté, et j’ai allaité 4 mois quand même… Enfait je n’étais pas assez
renseignée sur l’allaitement, et les SF ne m’ont pas vraiment aidée… Pour ma deuxième j’ai quand même allaité, et c’était beaucoup plus doux, serein, vraiment agréable ! Mais au bout de 2 mois
elle ne voulait plus de mon lait. =/
En tout cas peu importe ton choix, se sera le meilleur pour ton enfant et toi .. =)
Ah l’allaitement, c’est un sujet assez épineux [ Pour certains après si tu te sens en phase avec toi même et ton bébé, c’est ce qui compte ].
Pour ma fille, j’ai souhaité allaiter, je ne me suis pas senti délaissée que ce soit par le personnel hospitalier ou par mon entourage [très peu on aillaité], mais ça m’a plus fatigué qu’autre
chose, et au bout d’un mois je ne pouvais plus car plus assez de lait, alors je pense que je me poserais surement la même question si j’ai un deuxième bébé, aillaitement ou pas.
Et le plus important, c’est que tu te sentes bien.
En tout cas bon courage pour ces derniers mois de grossesse :).
L’allaitement c’est chouette mais pas très simple quand on est mal ou pas entouré.
Perso je te dirai d’essayer d’allaiter ton second enfant pour ne pas avoir de potentiels regrès dans quelques mois et aussi pour ne pas rester sur un si mauvais
souvenir. Rien ne t’oblige à t’engager à long terme. Même si c’est une tétée ou deux, c’est déjà pas mal pour te donner un avis plus précis sur cette décision qui te tarode !
Il se peut aussi que ce bébé tête beaucoup mieux que le premier.
Chaque grossesse est différente, les bébés aussi et ce qui les entoure également.
N’hésite pas également à verbaliser ça avant d’accoucher avec la sage femme pui de retour en salle.
Ne vois pas ça comme une pression, ton bébé sera bien heureux en étant nourri au biberon. No stress… La vie est déjà assez compliquée comme ça… 😉
Allaitement, biberon… c’est un choix de parents et aussi du couple maman / bébé. L’important c’est d’être bien dans sa tête !
J’allaite ma deuxième fille en ce moment, et honnêtement alors que ça avait été douloureux pour la première, cette fois-ci c’est beaucoup plus supportable car elle prend bien le sein.
Tu peux aussi donner une tétée d’accueil lors du peau à peau et voir comment ça se passe.
Bonjour Evelyne
de tout coeur, j’espère que cette fois-ci cela se passera bien pour toi. Et je dis bien « pour toi » car les enfants nourris au biberon se portent aussi bien que les enfants nourris au sein. Ma
fille en est mon meilleur exemple : comme toi j’ai voulu lui donner ce que je pensait etre le meilleur : MON lait ! Mais évidemment ca ne c’est pas passé comme prévu : elle n’en avait jamais
assez et l’on s’y prenait mal toutes les deux. Après avoir appelé les sages femmes environs 40 000 fois, passé une soirée à pleurer les larmes de mon corps, je me suis tournée vers le
biberon.
Moi qui voulais lui donner le meilleur, je lui donnais du lait de vache !! Avec mon homme nous avons donc fait tout plein de recherches sur la composition des laits et sommes tombée d’accord sur
un lait bio. Notre petite puce l’a adopté sans problème et à même rapidement fait ses nuits. Je suis sur que c’est grâce a ce lait. Je pense que le mieux, c’est de tenter le sein une à deux
journées et suivant comment tu le sent continue ou arrête. Mais je te déconseille de tire lait.
Essaye de ne pas te mettre la pression, et apprend de ton experience passée.
Plein de bisous !
Je pense qu’il ne faut pas que l’allaitement soit traumatisant pour la mère. J’ai bien tenté l’allaitement aussi, avec des difficultés (je n’ai jamais trouvé ça naturel, j’ai souffert
d’engorgement et de canaux bouchés, un vrai calvaire), mon bébé a aujourd’hui 2 mois et demi et je n’ai presque plus de lait… j’ai du mal à accepeter, je vois cela presque comme un échec et
pourtant, je me sens libérée au fond… bref, je crois que c’est toujours compliqué et il ne faut surtout pas juger. Bon cheminement à toi.
Dure question l’allaitement…
J’ai allaité un mois et demi, tire-allaité même je devrais dire…
Convaincue moi aussi par l allaitement, j’ai hérité d’un bébé né par césarienne, dont les douleurs les jours qui ont suivi m’ont franchement traumatisée, et m’ont littéralement gâché les tout
premiers jours de ma puce.. Je n etais donc pas en état de me positionner comme j’aurais voulu pour être à l’aise.
Mais ce n’était pas tout, ma fille hurlait à plein poumons dès que je tentais de la mettre au sein. Comme si je la torturais, elle me repoussait de toutes ses forces. donc au-delà du fait de ne
pas ressentir, moi non plus, l émotion de tant de mamans à voir mon sein dans la bouche de mon bébé, c’était devenu une vraie épreuve. Et ce malgré les bouts de sein et tout ce que j ai pu tenter
!
J’ai décidé, en larmes, le dernier jour de la maternité, d’arrêter de m imposer ça et de trouver une solution pour alimenter ma fille, autre qu avec un lait artificiel.
j’ai donc tiré mon lait, ce qui n’a pas chez moi créé le moindre engorgement, bien au contraire, c’est le manque de production qui a créé une alimentation mixte, puis progressivement totalement
au lait maternisé.
Sans compter que le tire lait, c’est atrocement long, tirer puis donner c’est le double de temps que mettent les autres mamans, qu’elles donnent leur lait ou le biberon………
Mon expérience relativement désastreuse, c’était juste pour témoigner et vous prouver que ça se passe souvent mal, et que finalement la seule chose qui compte, c’est d’avoir un bébé et une maman
épanouie…
Pour ma part si j’ai un jour un deuxieme bébé, je re-tenterai. Sans m’angoisser, sans me mettre d’objectif, ou m’imposer quoi que ce soit, et encore moins l’avis des autres. Equipee cette fois
d’un bon tire-lait (j ai su après que le mien, fourni par ma pharmacie, n’était vraiment pas terrible, mieux vaut demander à une sage femme), et ma foi si tout se passe bien au sein parfait, si c
est mieux au tire-lait pourquoi pas, si ça devient désagréable ça sera sans complexe le lait maternisé !!
bon courage pour votre décision !
Tout à fait d’accord : le principal est que ta poupette mange à sa faim dans une ambiance sereine. Sein ou bibi de lait maternel ou infantile peu importe du moment que les tétées se déroulent de
façon détendue et heureuse. Pour ma part allaiter était tout simplement inimaginable donc je ne l’ai pas fait.
Tu n’aurais pas envie de te rapprocher d’une conseillère en lactation pour te faire conseiller ?
Mais si tu décides de donner le biberon à ta fille dès le début, il te faudra, là encore, prendre du Parlodel pour éviter les montée de lait, non ?
je suis partisante de chacun fait se qu’il veut.
Mais sache que mon premier allaitement fut galere et n’a durée que 6 mois. Pour N°2 je n’ai pas allaiter et elle se porte très bien. Et pour N°3 l’allaitement est un pure bonheur sans faille
depuis 18 mois.
Chaque grossesse est différente/ chaque enfant est différent.
Hello,
Tu as dit l’essentiel dans ta dernière phrase, l’essentiel c’est de nourrir bébé en étant sereine et si cela signifie pour toi donner le bib alors donne le bib !
J’ai allaité mes deux filles parce que pour moi c’était une évidence même si j’avoue la première fois ça m’a quand meme fait bizarre ! En plus comme la montée de lait avait du mal à se mettre en
place pour la 1ere, j’ai bien cru que j’allais laissé tomber et finalement j’ai tenu le coup ! Pour la 2e ça s’est vite installé :). J’ai allaité pratiquement 3-4 mois, j’aurais voulu plus mais
avec le boulot et tout pas évident mais bon c’est comme ça !
Le plus important c’est que tu te sentes bien car mine de rien bébé sentira tes angoisses.
Bises
Bonsoir,
Personnellement j’ai tenté l’allaitement avec mon ainé (9 ans), j’ai tenu 10 jours seulement…un mamelon ombiliqué, un bébé qui avait du mal à téter, bout de sein en silicone, et je ne me
sentais pas bien, fatiguée, stressée, nerveuse, et mal dans mon corps, inconfortable, bref ça ne m’a pas plu. J’ai tenté, j’aurais pu perséverer encore sans doute mais je ne le sentais pas. Avec
le recul, je dirais même que cet allaitement raté a même cassé un truc dans ma relation avec mon fils. Je n’ai pas été assez câline à mon goût, pas assez attentive, notre relation a commencé un
peu sous le signe du stress…Du coup pour mon 2ème (8 mois maintenant), je n’ai pas voulu allaiter. J’ai hésité pour la toute 1ère tétée de bienvenue et puis vu mon accouchement intense, j’ai
dit non. Je ne regrette pas. Comme tu dis j’ai préféré me sentir sereine, bien dans ma peau, tendre avec mon bébé et donner le biberon plutôt que d’être dans l’angoisse, l’inconfort, la gêne. Et
ma relation est totalement différente. Bizarrement je me sens beaucoup plus maman, plus zen, plus patiente, plus attentive à ses besoins, et je l’aime à la folie! (alors l’âge et l’expérience
jouent sans doute aussi mais pas que). J’étais sûre de mon choix, en accord avec moi-même et ça s’est ressenti.
Je suis beaucoup plus « maman poule » et désormais il est nourri en grande partie aux pots faits par maman alors que son grand frère a été 100% petits pots du commerce. Comme quoi!
Il n’y a que toi qui doit décider, les mamans ont trop de pression et maintenant on passe pour de mauvaises mères si on donne le biberon, et je ne suis pas d’accord. Chacune devrait faire ce qui
lui semble bon et naturel pour elle et son bébé, sans tenir compte des autres. A chacune sa propre histoire…
Je soutiens moi aussi l’allaitement, je trouve ça beau et j’admire profondément celles qui y arrivent…et j’encouragerai tout le monde au moins à essayer. Maintenant, il ne faut pas que ça
devienne une contrainte, toutes les mères font du mieux qu’elles peuvent, l’essentiel c’est l’amour!
Bonne continuation dans ta grossesse, et quelque soit ton choix, ce sera forcément le meilleur!
Ouh que de souvenirs douloureux… je comprends…
Un enfant n’est pas l’autre et parfois ce qui était si douloureux avec le premier se passe mieux avec le deuxième…
Je t’envoie plein de sérénité pour vivre cette étape plus paisiblement dans ce que tu auras envie et jugeras bon à ce moment là…
Coucou, mais tu n’es pas obligée de souffrir pour le deuxième allaitement, tu verras le jour ou ta fille naitra, mais attends…..
Bonjour, je découvre ton blog et je suis touchée par ton témoignage. J’ai une petite fille cette année et j’ai longtemps hésité avant de choisir entre bib et allaitement.
Au final, j’ai allaité sans difficulté mais je n’ai pas aimé. Je préfère un milliard de fois lui donner le biberon. C’est un vrai moment privilégié pour moi.
L’allaitement est une question très personnelle. Chaque enfant est différent. Avec ton nouveau bébé cela se passera probablement mieux. Ou pas, en tout cas ce ne sera pas pareil ! 😉 Le seul
truc, si tu ne le sens pas, ne te force pas. Une maman heureuse, c’est un bébé heureux !
Je te comprends. J’ai voulu allaiter ma fille, mais j’ai rapidement abandonné. Déjà parce que je n’ai eu aucune vraie montée de lait. Ensuite, parce que je savais la mise en place de
l’allaitement compliquée au début, et qu’il faudrait stopper tout ça quelques mois après pour le travail.
Mais surtout parce que je n’étais pas à l’aise. Dès que j’ai donné le biberon à ma fille, je me suis sentie bien mieux, et rassurée de savoir ce qu’elle mangeait. Tout en sachant que mon
lait aurait été meilleur.
Ce n’est jamais facile et j’entends souvent des jugements difficiles envers ces mamans qui comme moi n’ont pas donné le sein.
L’important étant pour moi de faire de son mieux pour son enfant et de se sentir bien ainsi.
Ne te tracasse pas trop maintenant, tu verras tout cela au moment venu, et ton choix sera le bon. Pour ta fille et toi ! =)
meci de ton soutien
merci !
Je ne connais pas Physiolac mais de toute façon je verrais ce que je ferais le moment venu… si ça se trouve je vais adorer (j’ai des doutes !)
Bises
Oui comme tu dis « no stress ». Et tu as raison, il faut que j’en parle
Je pense que je vais faire ça : voir comment ça se passe.
Babybio ? C’est celui que nous avions choisi pour Minipuce 🙂
Le tire-lait ? Je vais essayer d’oublier… de toute façon je n’en ai pas racheté
Des bisous !
Comme toi j’ai ressenti la fin de mon premier allaitement comme un échec et un soulagement… deux sentiments mêlés… étrange…
Pour moi le tire-lait ce n’était pas long… j’avais tant de lait !
Cette fois je vais retenter même si je sens la réticence m’envahir…
Je ne sais pas… au fond j’ai peur de ne pas vouloir allaiter…
Non… la méthode d’expression du lait peut suffir.
http://allaiter.free.fr/presse/exprimerlait.html
Je verrais donc ce qu’il m’attend cette fois
Merci pour tes mots, ton expérience
Le début de ma relation avec Minipuce a été bien gâté par cette histoire d’allaitement. Pour tout dire je n’ai commencé à aimer ma fille que lorsque celui-ci a été fini !!
merci
Oui je verrais
Oui j’essaie et je vois…
Il n’y a aucune règle en matière de maternité. J’ai lu l’ensemble des commentaires et ils semblent se contredire tous pour la bonne et simple raison que chaque femme est différente, chaque bébé et chaque naissance sont différents.
J’ai allaité mon fils en exclusif pendant 4 mois, mais tout aurait pu échouer lamentablement si je n’avais pas rencontré, le jour de mon départ de la maternité, une sage-femme qui a repéré chez moi un engorgement et m’a indiqué comment m’en sortir. Une fois avoir compris qu’il fallait que je me presse la poitrine avec un gant chaud sous la douche, la main à plat sur le gant, tout est rentré dans l’ordre.
J’ai adoré allaiter parce que tout s’est merveilleusement bien passé. J’ai commencé à tirer mon lait au bout d’à peine deux semaines avec un tire-lait électrique, sans jamais le moindre souci et cela me prenait moins de temps que les tétées. Cela permettait à tous les visiteurs de mon fils de pouvoir lui donner le biberon et développer un contact privilégié avec lui, ou à son père de le nourrir une fois par jour. J’en avais beaucoup et j’en ai congelé l’équivalent de plus de deux mois, pour mes sorties sans BB, et pour qu’il ait mon lait jusqu’à ses six mois révolus.
Je me souviens des instants complices où mon fils a commencé à me regarder puis me sourire tout en tétant, s’endormir de contentement entre mes bras, aux anges.
Je suis enceinte de Numérobis (plus de 5 mois) et j’aimerais réitérer l’expérience. Mais je ne me mets aucune pression. Si cela ne fonctionne pas, ce n’est pas grave, c’est que cela ne devait pas se faire. Si j’ai mal, je ne forcerai pas, Numérobis ressentirait mes tensions, mes angoisses, ce ne serait pas bon.
Quant aux autres, laissons les dire. J’ai allaité, et pourtant j’ai eu des copines qui ne comprenaient pas que je le fasse, à l’heure de la "modernité". Elles trouvaient cela aliénant (personnellement, je trouvais ça bien pratique, j’allaitais debout en papotant ou au restaurant avec mon petit mari, BB confortablement installé dans l’écharpe de portage qui nous protégeaient des regards indiscrets !). Dans un sens comme dans un autre, il y aura toujours des mécontents. Nous ne sommes pas dans un pays en voie de développement, les laits infantiles sont de très bonne qualité et ce n’est pas le lait maternel qui rendra nos enfants en meilleure santé, quoiqu’en dise le lobbying pro-allaitement !
Pour résumer, fais comme tu le sens, sans pression. Ne te fais pas violence. C’est être en harmonie avec toi-même qui sera la meilleure des solutions pour toi comme pour ta 2e poucinette !
Bien chaleureusement,
Une lectrice tardive mais assidue de ce blog de qualité.
Merci pour ton commentaire que je trouve très juste. Je pense qu’il résume parfaitement ce que je pense. Tu vois, tu me fais rêver avec ce bel allaitement. Je saurais d’ici peu si je peux moi aussi vivre cette belle expérience. Cependant, si cela ne se fait pas, tant pis… je ne veux plus me mettre la pression que je me suis mise au premier !