La question peut sembler saugrenue : peut-on vraiment aimer son bébé avant sa naissance ?
J’entends déjà des voix s’élever devant cette question. Aimer son bébé est bien une chose normale, non ? Mais cet amour est-il forcément là alors que bébé n’a pas encore pointé le bout de son nez ? Avant même qu’il ne soit né ? Alors qu’il est encore à l’abri dans le ventre de sa mère ?
Et cet amour apparaît-il forcément de façon instantanée le jour de sa naissance ?
Si je me pose ces questions, c’est sans doute parce que l’Amour a mis du temps à venir quand j’ai donné naissance à Minipuce. Jamais je ne pourrais dire « je l’ai aimée au premier regard », que je le veuille ou non, cela ne s’est pas passé comme ça ! Pourtant, je l’ai aimée avant… Bien avant qu’elle ne naisse, je l’aimais déjà ce bébé ! Je la sentais bouger, réagir, je sentais son hoquet parfois… et j’aimais ça ! J’aimais tellement ça que, très vite, j’ai senti un lien se tisser entre nous, entre elle, cet enfant que je ne connaissais encore pas et moi.
Et puis le grand jour est arrivé. Rien ne s’est passé comme je l’avais imaginé. Mon accouchement a duré, il s’est prolongé. Au bout de 48 heures de présence à la maternité, éveillée depuis près de 72 heures, j’étais épuisée. Je n’avais envie que d’une chose : dormir !!!
Quand Minipuce est enfin née, je n’ai pas su profiter de notre rencontre. J’étais soulagée de savoir que cet accouchement était ENFIN terminé !
Après ça, j’ai eu un mal fou à l’aimer ! Rien n’allait comme je l’avais prévu et le baby blues est venu en mettre une couche supplémentaire tandis que me guettait déjà une vilaine dépression post-partum.
Ce bébé tant attendu, que j’avais aimé, je ne l’aimais pas là maintenant qu’il était devenu plus réel ! Il m’a fallu deux bons mois avant de l’aimer enfin ! Deux mois, c’est très long quand on se demande ce qui cloche, pourquoi ça ne fonctionne pas, pourquoi le lien maternel ne se fait pas alors que ça a l’air si simple et si naturel chez les autres !
Aujourd’hui, j’aime ma fille plus que toute autre chose au monde, c’est indéniable mais je regrette tant que cela ne soit pas venu plus vite ! Et pourquoi ? Pourquoi n’ai-je pas eu la chance de vivre ça moi aussi ?
Avec l’arrivée de ma deuxième fille prévue pour novembre, je ne peux m’empêcher de repenser à tout ça, de panser un peu cette blessure encore un peu ouverte.
Je me pose des questions forcément (que de questions !). Je ne sais pas comment cela va se passer. Mais je sais déjà que « notre relation » est déjà bien différente de celle que j’ai connu avec Minipuce in utero.
En fait, ma BbGirl2, j’ai bien du mal à ressentir de l’amour pour elle.
Au début, je n’osais pas lui offrir d’amour par culpabilité vis à vis de Minipuce. Il faut dire qu’elle n’avait rien demandé la pauvre et moi je devais lui imposer un autre être, un autre enfant qu’en plus je devais aimer. Alors, pour éviter de culpabiliser, je crois que je me suis simplement interdite de l’aimer cette deuxième petite fille !
Depuis j’ai fait un peu de chemin. Je ne culpabilise plus de lui donner une petite sœur. Je me dis que c’est une chance pour elle. J’espère qu’elle sera heureuse de partager des choses et du temps avec elle. Alors, j’ai lâché du lest et j’ai accepté de l’aimer un peu notre BbGirl2… Mais voilà, l’amour que je pouvais ressentir pour Minipuce au même stade de grossesse, je n’ai pas réussi à en ressentir le dixième pour Le bébé que je porte actuellement.
Je commence seulement à ressentir un peu de tendresse pour cette petite fille déjà si présente dans ma vie.
Je la sens vivre en moi et je suis heureuse de la savoir en bonne santé. Je ne peux m’empêcher de tenter de l’imaginer tout en sachant qu’elle ne sera très certainement pas comme je l’avais pensée. Elle aura son caractère, ses traits… Elle sera sans doute bien différente de Minipuce… ou peut-être lui ressemblera-t-elle beaucoup ?! Comment savoir ? C’est bien là une chose impossible…
Parfois je me demande si tout aurait été différent si j’avais moins imaginée Minipuce avant qu’elle ne naisse. Si j’avais laissé la place à la surprise, peut-être aurais-je réussi à aimer plus tôt ma princesse ? Je ne le saurais jamais mais, ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui je n’imagine pas ma deuxième fille, je laisse la place à la surprise de la découvrir, elle, telle qu’elle est et non telle que je l’aurais voulue.
Je ne sais pas s’il est indispensable d’aimer son bébé avant qu’il ne naisse pour bien l’accueillir, pour l’aimer au premier regard… Peut-être suffit-il d’accoucher dans de bonnes conditions pour cela ? Mais ce que je sais, c’est que l’amour naît toujours, que ce soit à la venue au monde de l’enfant ou un peu plus tard. Et c’est sans doute bien là l’essentiel…
Et vous, pensez-vous qu’il est important d’aimer son enfant pendant la grossesse pour l’aimer comme il se doit après sa naissance ?
38 comments
Ecoute, j’ai écris un article là dessus sur mon blog.. J’ai pas aimé mes filles comme je devais les aimer le jour de la naissance… Mais 1 ou 2 jours après SIIII et X1000 !!! J’aime ton article,
et c’est normal qu’il faille un temps d’adaptation pour apprendre à aimer nos petits.
Ma deuxième grossesse a été aussi bien différente, car quand on a déjà un enfant on n’a pas le temps de passer ses journées à caresser son ventre et ne penser qu’au futur bébé.
Plus que de se demander s’il faut aimer ou non, il faut peut-être dialoguer avec ce bébé. Lui raconter nos craintes, nos doutes.
Je ne pense pas avoir « aimé » mon bébé pendant la grossesse… j’ai aimé être enceinte, ça c’est sûr, mais aimer un foetus que je ne voyais pas… non. Par contre quand Minibouille est née, je
l’ai aimé de suite. Dès qu’on l’a posé sur moi, ce fût une évidence. Je crois qu’on ne peut pas décider, l’amour arrive quand il veut, quand on est prêt.
Coucou Titeve, je pense que lorsque l’on est enceinte c’est « l’image » du bébé que l’on chéri tendrement. Puis lorsque la réalité nous rattrape lors de l’accouchement, nous ne pouvons plus avoir
le même sentiment : cet être humain que nous tenons dans nos bras, il va falloir apprendre à le connaitre, puis à l’aimer. Tout comme toi, je me suis interdite d’aimer ma princesse lors de ma
grossesse : j’avais vécu la douloureuse épreuve de la fausse couche juste avant et j’avais peur de m’attacher a ce petit bout qui grandissait en moi. Je ne l’ai pas aimé autant que son frère. Sa
naissance c’est très bien passée et pourtant, il m’a fallu du temps. Encore une fois, chaque naissance est unique et chaque petit bout aussi, nos sentiments s’adaptent 🙂
C’est un sujet tellement personnel et propre à chacun.
Les sentiments, l’amour, ça ne se force pas, ça vient tout seul parfois sans raison.
Déjà, je pense que, pendant une deuxième grossesse, on est moins fixée sur son nombril parce qu’il y a le premier enfant qui demande du temps alors que quand on n’est qu’en couple à la maison, on
n’a « que ça à faire », imaginer le bébé, passer son temps à caresser son ventre, etc.
On s’investit moins dans une deuxième, troisième, …, grossesse, ce qui ne veut pas dire qu’on aimera moins cet enfant.
Pour ma propre expérience, c’est évidemment différent parce que ma première fille est décédée in utero. Alors, forcément, j’avais peur pour ma seconde fille, peur de l’aimer trop pendant la
grossesse et de la perdre, elle aussi. Et finalement, un amour très fort s’est tout de suite installée à la première écho officielle, quand tu vois le bébé tout entier, si vivant sur un écran. AU
lieu d’avoir peur de l’aimer, je l’ai aimé encore plus et je me disais que si elle mourrait, elle aurait au moins ressenti tout l’amour que j’ai pour elle. c’était inconscient, ça ne se calcule
pas.
Pour ma troisième grossesse, je me suis moins investi car sa soeur avait 2 ans et demi, période difficile, etc. Et pourtant, dès qu’on l’a posé sur moi, c’était une grande bouffée d’amour. Je ne
pensais pas pouvoir l’aimer autant que sa soeur, et pourtant si… J’ai même été beaucoup plus fusionnelle avec elle.
Je crois sincèrement que la naissance est un moment clé dans la relation et les sentiments des premières semaines.
Et si cela peut te rassurer, la majorité des mamans que je connais et qui ont eu un accouchement difficile pour le premier, se sont réconciliées avec la naissance au deuxième…
En tout cas, ne culpabilises pas,l’amour vient toujours tôt ou tard 😉
Eh bien beaucoup d’interrogation et malheureusement il n’y a pas de reponse toute faite.
Chaque grossesse est différente, chaque rencontre est différente. Faut peut être juste un peu de lacher prise ne pas penser au passé et ne pas trop attendre pour l’avenir mais se recentrer sur le
moment présent. Le bonheur de ce petit être qui grandit en soi, le ressentir bouger et lui exprimer combien on est heureuse de lui donner la vie qu’il soit comme si ou comme soi n’a pas
d’importance. Le simple fait qu’il soit là déjà bien présent, et que l’amour est déjà au rendez vous.
En plus je ne crois pas qu’on aime son enfant pendant la grossesse et qu’on s’arrête pendant deux mois. Juste que peut être à son arrivée c’etait pas qu’on dans notre imaginaire et que le fait de
l’arrivée de bébé change beaucoup de chose d’ou le baby blues mais il n(y a pas eu de manque d’amour , cela me parait impossible juste un moment ou l’on ne sait pas s’y prendre et c’est à mon
sens très différend
Bonjour bonjour, je ne suis pas maman mais j’ai été très touchée par ton questionnement à cause de ce qui est arrivée à une amie à moi. Elle est tombée enceinte par hasard, a choisi de garder son
bébé, et son histoire ne s’est pas finie de façon heureuse car elle a perdu son bébé lors de l’accouchement. C’est une histoire tragique, mais je me rappelle sa douleur et sa tristesse, ce manque
qu’elle ressentait, et je pense que oui on peut aimer un bébé avant sa naissance.
Après réflexion je pense même que c’est plus facile d’aimer un béé avant sa naissance, car on l’idéalise, on l’imagine, il est parfait avant sa naissance, mais quand il arrive il n’est pas
toujours très beau au départ, il pleure, il a son petit caractère, bref, je pense qu’on l’aime de tout son coeur et surtout toute son imagination avant sa naissance, et qu’une fois confronté à ce
petit être bien réel, c’est un amour différent qui se contruit, on s’apprivoise, on fait connaissance, c’est plus construit.
En tout cas j’ai trouvé ton article très bien écrit, et ton regard tellement intéressant!
Bises à toi
Amélie
http://art-0gante.blogspot.fr/
Bonsoir Evelyne,
Ta question est intéressante. Je pense que chaque étape est importante, on aime son enfant qu’il soit dans le ventre ou dans les bras mais je trouve que c’est pas pareil. Dans le sens ou dans le
ventre, tu le sens bouger, donner des petits coups mais qq part ça reste abstrait surtout pour le papa. Je sais que je les ai aimé mes filles quand elles étaient dans le ventre mais pas du même
amour que je leur porte aujourd’hui. C’étaient deux petits êtres qui grandissaient en moi.
Cela dit, ma 2e grossesse est passée tellement vite (c’est meme étrange car pour cette fois je l’ai su dès le début alors que pour miss 1 je ne l’ai su qu’à 3-4 mois de grossesse) que j’ai meme
pas pu en profiter.
Aujourd’hui ma 2e princesse a grandi trop vite, que je n’ai meme pas vu filer sa premiere année…
Mais une chose est sure c’est que je les aime fort mes petites princesses !
Bisous !!
PS : Début novembre c’est les meilleurs (dixit celle qui est née le 03/11 lol)
Comme j’attends mon 1er bébé, il m’est difficile de répondre à cette question… Mais c’est très intéressant de lire ton point de vue ! Je pense que j’aime déjà ce petit trésor qui grandit dans
mon ventre, mais je garde une petite réserve de peur qu’une chose se passe mal… Et je pense aussi que de garder un peu de surprise pour le jour de la rencontre est une bonne chose (bien peu
pour moi les échographies en 3D !) Il n’y a que le temps qui répondra à ta question, mais je suis d’accord avec ta conclusion : L’essentiel est que l’amour arrive, tôt ou tard !
Coucou,
Je me retrouve encore une fois dans tes propos. Mon 1er accouchement s’était pourtant bien passé (bien que déclenché), mais les 1ers jours de ma puce ont été pénibles (passage en néo nat,
traitement jaunisse et anti infection). Rien de bien grave mais dans mon état, ça prenait des tournures d’apocalypse.
Il me semble aussi avoir mis 2 bons mois à m’attacher à elle car j’ai aussi fait un baby blue et un allaitement peu épanouissant. Comme toi, bien sûr, aujourd’hui, je l’aime plus que tout ma
beauté !
Petit deuz est là, prévu pour le 6 nov et j’ai souvent l’impression de ne pas prendre de temps pour lui (ou elle).
Eprouver de l’amour pour un petit être que je ne connais pas encore, ça me semble complexe. Je crois que c’est comme le fait d’être mère, on ne naît pas ainsi, on le devient. Je crois plus au
tissage des liens, à l’apprentissage de l’autre. C’est peut être juste pour me déculpabiliser…
Je trouve ça bien que tu mette le doigt sur des questions qui peuvent paraître tabou. La maternité, ça n’est pas si simple que ça. C’est un travail. Tu travaille sur toi, tu es une bonne maman.
Tout comme j’espère l’être également.
Bises
Je suis comme toi, je n’ai pas ressenti cet amour inconditionnel à la naissance de mon supabb. Jai aussi culpabilisé à peu près aussi longtemps que toi. Les premiers temps ont été très difficiles,
il avait du mal à dormir, pleurait beaucoup et j’ai mis du temps à l’aimer et même à le considérer comme mon enfant. Je le dis comme je l’ai ressenti, c’était très bizarre sur le moment de
ressentir ça. Je pensais que j’avais un problème, surtout quand on voit les autres mamans autour tomber d’amour pour leur bébé au premier regard.Tu fais bien de lacher prise, tu verras bien pour
babygirl2 😉
Mouflette, je l’ai aimé dès que j’ai vu le trait bleu sur le test de grossesse. Et à sa naissance, une vague d’amour que je ne pensais pas possible m’a submergé. C’était évident, naturel,
immédiat…
Pour sa MissCouette, je n’ai réalisé que j’étais enceinte que l’orsque j’ai accouché… Et encore. Aimer ce petit être en moi? Je ne crois pas non… Quand elle est née, j’ai été très touchée par
cette petite fille, en totale admiration, je l’aimais déjà, mais je n’ai pas été submergée comme pour Mouflette… Ca n’a pas été pareil et j’ai culpabilisé un peu au début.
Je crois que chaque grossesse est différente, chaque enfant aussi et chaque manière de l’accueillir et de l’aimer aussi.
Ton texte est touchant, j’imagine comme il doit être difficile de ne pas « tomber en amour » de son premier enfant au premier regard… Mais tu n’y peux rien, et l’essentiel c’est que tu t’en es
quand même bien occupée et elle a fini par apprivoiser ton coeur… L’amour a grandi au fil des jours, c’est beau aussi! 🙂
Je comprends tellement ! Je trouve que l’amour n’est pas inné, il faut du temps pour apprivoiser l’autre. Moi j’ai l’impression que j’ai dû apprendre à connaitre ma petite, et que chaque jour je
l’aime un peu plus parce que chaque jour je la découvre et connais un peu plus. Au début je pensais être une mauvaise mère, je disais à mon chéri: je crois que je ne l’aime pas assez, je ne pense
pas à elle tout le temps…Heureusement, il m’a aidé, m’a déculpabilisé.
J’ai appris à vivre avec elle, à la connaitre. Et puis, moi aussi après j’ai fait un burn out, une dépression post partum. Mon homme, mon médecin… J’ai été bien aidé.
Bref, oui, je trouve qu’il faut du temps. Peut-être pas pour toutes, mais pour beaucoup, qui l’avouent ou pas!
Bravo en tout cas pour ton article qui m’a beaucoup touché !
J’ai tout simplement adoré ton billet. Tu décris exactement ce que je ressens ou plutôt j’ai ressenti et que j’ai essayé d’expliquer là mais aussi dans divers billets. Je me sens d’autant plus
proche que j’attends moi aussi ma deuxième puce pour novembre. J’ai l’impression de me poser plus de question que pour la 1ère en fait, car maintenant je sais qu’un nouveau bébé dans la famille,
il faudra l’aider à trouver à sa place, c’est beaucoup plus compliqué que l’idée qu’on a avant d’être maman. Bref je pourrais en parler des heures… Je viens de te suivre sur Twitter et
Instagram et espère continuer de partager avec toi ! Merci encore pour ton billet 🙂
Je pense que toutes les grossesses sont différentes ! L’important, c’est d’aimer ses enfants le temps qu’ils grandissent, et de déculpabiliser si ça a mis 2h, 2 jours ou 2 mois 😉
Et bien je pense qu’on ne peut pas vraiment répondre à la question « est-ce important d’aimer son bébé avant sa naisance? ». A mon avis il y a certaines femmes qui en sont capables et d’autres non.
Certaines y arrivent et peuvent se projeter, d’autres on besoin de concret avant de pouvoir vraiment aimer. Je pense aussi que d’une grossesse à l’autre on peut réagir de manière totalement
différente car je suppose que la deuxième fois on a le privilège de l’expérience de la première…
Je pense surtout qu’il n’y a rien d’indispensable, chacun fait comme il peut selon son vécu. Et si j’imagine que la société tente de nous faire culpabiliser, il faut surtout rester forte, et
savoir qu’on n’est pas seule dans ce cas, malgré ce qu’on veut nous faire croire, avec le fantasme de la mère parfaite.:)
Merci pour ton commentaire. Heureusement l’amour X10000 vient… plus ou moins vite mais il vient ! C’est bien là l’essentiel sans doute
J’avoue avoir du mal à dialoguer avec mon bébé. Je peux toucher mon ventre, « la toucher » aussi mais lui parler, je n’y arrive pas…
En effet, je pense que l’on ne décide pas.
Pour ma part j’ai aimé Minipuce avant qu’elle ne naisse… ou tout du moins la projection que je m’en faisais, une projection bien différente de ce qui m’attendait dans la réalité… le « choc » a
été sévère pour moi je crois… d’où cette incapacité à l’aimer tout de suite : elle n’était pas « LE » bébé que j’avais imaginé et commencé à aimer
Oui je crois en effet qu’enceinte on aime l’image de son bébé… mais pas le bébé réellement.
Je crois surtout que j’ai idéalisé, imaginé ce bébé… et quand ma fille a été là, c’était bien différent de ce que j’imaginais : elle n’était pas CELLE que j’avais imaginé
J’espère pouvoir me réconcilier avec la naissance au deuxième moi aussi car, pour l’heure, j’ai le sentiment d’avoir gardé une blessure.
merci
Merci pour ton commentaire. ce qui est arrivé à ton amie a dû être une terrible épreuve pour elle.
Je ne doute pas que l’amour puisse naître un jour où l’autre… aujourd’hui l’amour que je ressens pour ma fille est énorme ! J’ai peur de ne pas aimer autant la seconde mais je penserais
certainement différement dans quelques petits mois !
Bisous
(et début novembre, c’est forcément une bonne période !!!)
N’hésite pas à revenir vers moi quand tu auras fait sa rencontre : me dire comment tu as ressenti ton amour pour lui juste à sa naissance.
C’est tellement complexe en effet d’aimer un être qu’on ne connait pas encore… il a beau faire partie de nous, c’est difficile ! En tous cas pour moi. J’ai besoin de concret je crois et tant
que bébé est au creux de notre ventre, il me semble difficile de lui accorder l’amour qu’on pourrait lui offrir en sa présence.
Moi aussi j’ai vraiment pensé avoir un problème… m’enfonçant davantage dans la culpabilité et la dépression
« Tomber en amour » pour ma fille, non, je ne sais pas ce que c’est… Encore aujourd’hui, même si je relativise, je continue de culpabiliser un peu… Tant de mamans décrivent ce moment avec tant
de magie… pour moi, sa naissance a été un soulagement… et elle me semblait si… étrangère…
Je pense que beaucoup n’osent pas l’avouer. Ne pas aimer son enfant ? Une honte ??! Moi non plus je crois que l’amour pour son enfant n’est pas inné… et cela ne fait pas de nous pour autant des
mauvaises mamans
Moi aussi je me pose beaucoup de questions… je m’en posais beaucoup aussi pour ma première grossesse mais elles ne sont pas du tout du même ordre.
Je te suis également sur Twitter et désormais sur Instagram !
Oui, l’essentiel est d’arriver à les aimer un jour… quelque soit le temps qu’il faut pour cela
sans doute oui
Je te conseille 2 très beau livre qui peuvent aider à ressentir beaucoup d’amour avant la nassance d’un bébé : celui-ci, un peu spirituelle : http://www.amazon.fr/Les-neuf-marches-spirituel-grossesse/dp/2290352659/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1378806505&sr=8-1&keywords=la+neuvieme+marche
Et aussi, plus terre à terre : http://www.amazon.fr/Vivre-transmettre-meilleur-pendant-grossesse/dp/2840584565/ref=wl_it_dp_o_pC_nS_nC?ie=UTF8&colid=2ODPQPQ17UO5C&coliid=IRXOIN2KRPQL3
Mardi, dans « Les maternelles » sur france5 : « Bébé, est-ce que je saurai t’aimer ? » C’est cool de ne pas travailler et pouvoir regarder cette émission chaque matin (il faut bien trouver des
avantages au chômage comme on peut) Bonne émission !
Miiiince ! j’ai loupé !
ça passe en replay je crois…
Merci 🙂
En fait oui c’est ça, c’est la société qui nous fait culpabiliser… et pas que dans ce domaine… sur tout…