3 rendez-vous sont pris avec les familles
Les prochains RDV auront lieu les dimanches 5 mars et 23 avril 2017. Pour y participer, il vous suffit d’écrire à l’adresse rsvp@disney.fr (dans la limite des places disponibles).
Un premier rendez-vous avec Winnie
Le 14 octobre dernier s’est tenue la première journée Happy Winnie et, comme Winnie est un ourson très gourmand, il était naturel de mettre l’alimentation au coeur de ce rendez-vous. J’ai eu la chance d’y participer et d’assister à un atelier consacré à l’éveil au goût animé par Christine de Cubes et petits pois. Ce fut l’occasion de glaner de précieux conseils pour commencer la diversification sereinement.
Quand commencer l’éveil au goût ?
Tout d’abord, mieux vaut ne pas commencer la diversification trop tôt, et dans tous les cas demandez l’accord de votre pédiatre. En général, il ne vaut mieux pas commencer avant les 6 mois de bébé.
En réalité, l’éveil au goût commence déjà lorsque bébé est dans le ventre de sa maman et se poursuit si elle l’allaite. Notre alimentation enceinte et allaitante est donc primordiale pour donner de bonnes bases à notre bébé.
Par quoi commencer ?
Ce qui est important pour éveiller bébé, c’est de lui faire voir, toucher, sentir et goûter les aliments. En d’autres termes, titiller tous ses sens !
Si bébé boit des biberons de lait, nul besoin de rajouter trop de saveurs sucrées à la préparation (céréales vanille, biscuit, cacao…), des céréales natures suffisent et seulement en cas de besoin.
Le liquide amniotique et le lait maternel sont sucrés, c’est donc inné chez le bébé d’apprécier ce type de saveur, si nous continuons à lui proposer essentiellement des produits sucrés, son alimentation ne sera pas assez variée et bébé risque de montrer sa préférence pour le sucré en rejetant les autres saveurs. C’est pour cela qu’il est recommandé de commencer la diversification par les légumes.
Nul besoin de rester sur la même saveur pendant une semaine comme on l’entend parfois. Le risque d’allergie est vite éliminé et bébé a tout un tas de saveurs à découvrir !
Quels ingrédients et comment les cuire ?
Le mode de cuisson idéal est la vapeur car il préserve toutes les vitamines et les nutriments des aliments.
En ce qui concerne l’eau de cuisson, si les produits utilisés sont bio on peut la réutiliser pour mixer, si ils ne sont pas bio on fera moitié-moitié avec de l’eau minérale pour préserver les nutriments et vitamines mais éviter d’avoir trop de pesticides dans la préparation.
Vous l’aurez compris, les fruits et légumes bio sont à privilégier car ils répondent à des normes plus strictes concernant les pesticides notamment.
Et les morceaux ?
Nous avons tendance à tarder pour introduire les morceaux, ainsi que les fruits rouges et les fruits exotiques. Sachez que bébé a automatiquement un réflexe de rejet pour ne pas s’étouffer avec les aliments. C’est pour cela qu’il est conseillé de débuter la diversification avec la DME (Diversification Menée par l’Enfant).
Par contre, si bébé a été habitué seulement à des purées lisses, il n’a pas ce réflexe et l’introduction des morceaux est donc plus compliquée et longue. Mais elle est très importante pour qu’il apprenne à mastiquer et pour le bon développement de sa mâchoire.
Eveiller ses sens
Il est important que bébé voit les légumes et les fruits, les touche, les sente, voit la préparation et mange en famille. C’est ce qui le rassurera sur ce qu’on lui propose et fera du repas un moment convivial.
Pour stimuler ses papilles on peut ajouter des épices comme la cannelle ou le cumin (le curry et le piment sont trop forts) et des herbes aromatiques.
Que faire si bébé n’aime pas ?
On entend souvent « Mon bébé n’aime pas tel ingrédient alors je ne lui en donne pas ». Sachez qu’il faut lui proposer l’ingrédient 15 fois avant de pouvoir affirmer qu’il ne l’aime pas. S’il refuse un ingrédient, passez à un autre, et revenez-y plus tard. Il ne faut pas forcer bébé, le moment du repas doit être un moment de plaisir et de partage.
Les 1000 premiers jours définissent ce que bébé va aimer ou non par la suite. En gros, bébé commence à se faire ses préférences dans le ventre de maman, puis continue en têtant, et enfin en mangeant. Mais sachez qu’il n’a pas vraiment SES goûts, en réalité, sa mémoire est sélective et ce sont les saveurs les plus rencontrées qu’il va finir par préférer, attention donc à bien varier son alimentation !
Protéines et matières grasses
Il est important d’introduire les protéines animales après les légumes et fruits car elles sont plus complexes à digérer. La proportion dépend de l’âge de bébé, on commence avec 10g (6 à 8 mois), puis 20g (8 à 12 mois) et à partir de ses 12 mois on passe à 30g (par jour).
Les matières grasses végétales sont très importantes pour le développement psychologique de bébé. Privilégiez l’huile de Colza ou l’huile d’Olive, de préférence bio, et ajoutez 1 à 2 cuillères à soupe au repas du midi. Il est préférable de ne pas les faire cuire.
Enfin, ne pas oublier de faire boire bébé tout au long de la journée. De l’eau, pas besoin de jus ou autres boissons sucrées.
Et une chose qui ne vous emballera peut être pas : cuisinez de tout, même ce que vous n’aimez pas manger !
Pour finir, on sait que Winnie l’Ourson, l’ami des enfants, est un grand adepte du miel, mais le miel lui n’est pas l’ami des bébés ! Il ne faut pas lui en proposer avant ses 1 an (mieux vaut attendre encore plus pour éviter tout risque de botulisme).