La rééducation du périnée… Un sujet que je connais bien… J’ai d’ailleurs écrit plusieurs articles à son sujet ! Non pas que cela me passionne particulièrement… On va dire que je m’y intéresse par pure obligation.
Avant d’être maman, le périnée, ça me parlait à peine. Je ne sais même pas si j’en avais vraiment entendu parler. Bon, j’avais vaguement compris qu’il fallait le chouchouter avant d’accoucher mais j’étais loin d’imaginer qu’il allait devenir très présent dans ma vie.
Mon premier accouchement a détruit mon périnée.
Bon, j’exagère sans doute en disant ça… Mais on n’est pourtant pas tellement loin de la vérité. En accouchant d’Emma, j’ai l’impression d’avoir fait des miettes de cet ensemble de muscles !
Après la naissance d’Emma, j’ai fait une première rééducation périnéale.
Méthode manuelle pour celle-là. Je passais mes séances à imaginer un ascenseur se fermer au plus profond de moi ou une fleur se recroqueviller sur elle-même.
J’ai continué ensuite, de façon plus ou moins régulière, à m’entraîner. Mais je sentais bien que c’était pas ça… Impossible de retenir le jet d’urine aux toilettes… Impossible de m’arrêter de faire pipi en pleine action. Je ne savais plus faire ! C’était pourtant si simple autrefois. Et oui, je n’avais pas besoin d’y penser… Ça marchait tout seul.
Bref, au bout d’un an, j’ai demandé une nouvelle rééducation à mon médecin.
Alors, cette fois, j’ai pris rendez-vous chez une kiné… Au programme : une sonde énorme qui faisait travailler mon périnée par électro-stimulation.
C’était un enfer pour moi. J’avais parfois l’impression qu’on m’envoyait des aiguilles dans le vagin. J’en aurais pleuré parfois ! Pourtant la kiné m’assurait que la machine était réglée au minimum…
On a continué avec des séances d’abdo… qui m’ont fait plus de mal que de bien. Mon périnée n’était pas prêt ! J’étais dégoutée et j’avais toujours du mal à retenir ce fichu jet d’urine.
Après, je suis tombée enceinte. J’avais l’impression d’avoir un périnée tout cassé… Mais, surtout, j’avais envie de l’oublier celui-là !
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Après la naissance de Léna, pourtant, il a bien fallu y penser à nouveau.
J’ai refait une rééducation manuelle… Avant une seconde qui, cette fois, était basée, à la fois sur la méthode manuelle et la méthode biofeedback. Cette fois, pas d’électrostimulation. Une sonde portant… Mais cette fois, bien plus petite. Reliée à une machine, elle me permettait de visualiser mes efforts sur un écran. J’adorais le concept. C’était encourageant et, pour une fois, j’avais l’impression que mon périnée fonctionnait. Ça me donnait envie de continuer pour réussir !
Mais voilà, le nombre de mes séances prescrites est arrivé à sa fin… J’ai continué à m’entraîner en imaginant des fleurs, des asenceurs et des papillons s’ouvrir et se fermer… mais j’étais moins encouragée… J’ai fini par ne plus penser à le faire !
Et dernièrement, le couperet est tombé à nouveau.
Lors de ma dernière visite gynécologique, de nouvelles séances m’ont été prescrites et, franchement, ça me saoulait ! Je manque tellement de temps que j’avais du mal à imaginer crapahuter dans les rues parisiennes pour rejoindre une sage-femme dix fois au moins… Alors, j’ai repoussé l’échéance (je fais ça super bien vous savez…) et j’ai découvert URGO Mia…
Mes séances de rééducation périnéale à domicile !
Urgo Mia est une sonde de rééducation périnéale en silicone. Elle est actuellement en pré-vente sur internet. Hé hé ! J’ai eu l’immense chance de la tester en avant première.
Cette sonde a spécialement été conçue pour être utilisée très facilement à la maison. Pour l’utiliser, il suffit de télécharger l’application du même nom, disponible sur Google Play et App Store. Ensuite, l’application se connecte à la sonde en Bluetooth.
Une fois mon profil complété et mes objectifs assignés, l’application me propose d’entrer dans le programme. Le programme est choisi par l’application selon les besoins que j’ai préalablement défini. Il est, ainsi, adapté à mes besoins et aux problèmes liés à MON périnée !
Au programme, des exercices variés.
Après un premier échauffement, on me demande, par exemple, de contracter au maximum mon périnée avant de le relâcher complètement… L’application permet aussi de travailler l’endurance ou encore la résistance. Enfin, on bosse ensemble (enfin, surtout moi) sur le relâchement du périnée.
Mon homme trouve ça drôle (à la limite, s’il pouvait, il me la piquerait la sonde !), il dit que c’est comme un jeu vidéo.
C’est vrai que cela ressemble un peu comme un jeu de plateforme. En tout état de cause, cette méthode est sans aucun doute celle qui me convient le mieux car je peux visualiser les efforts que je fournis. Et puis l’application note les progrès et ça c’est vraiment chouette ! Cela donne envie de se surpasser et de toujours faire mieux que la fois d’avant !
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