C’est un fait à présent reconnu : les animaux de compagnie sont bénéfiques aux enfants. Tout d’abord parce que l’animal, qu’il soit chien ou chat permet un meilleur développement comportemental de l’enfant. Il est également bénéfique au bon développement social de nos kids. La présence de nos boules de poils leur apporte d’ailleurs beaucoup de réconfort et peut même se révéler de jolies sources de distractions pour nos petites têtes blondes (ça marche aussi pour les bruns ou les roux 😉 ). On accorde même aux chiens le pouvoir de détourner nos bouts de chou des écrans et autres jeux vidéo (est-ce que ça marche vraiment ??!). D’un point de vue santé, enfin, nos animaux permettraient à nos enfants de renforcer leur système immunitaire.
Nos animaux de compagnie sont donc bénéfiques à nos enfants… pourtant, peut-on les considérer comme les meilleurs amis de nos kids ? Ici, nous avons 2 chats et nous adorons observer l’interaction qu’ils ont avec nos 2 princesses. Une réelle complicité s’est créée entre eux. Malgré tout, nous avons toujours prévenu nos filles d’une réserve à observer en leur présence.
Animaux et enfants : confiance et méfiance
À la naissance d’Emma, Domino (notre chat roux) a été très perturbé. Avant, c’était lui le bébé… Et c’était fini. Emma venait prendre sa place et il l’a mal vécu. C’est bien simple, il s’est mis à déprimer. Il restait allongé, telle une loque, sur le haut de notre canapé, d’un air triste et abandonné. Il semblait avoir perdu sa joie de vivre. Avec ça, il craignait la présence d’Emma. Il était, de ce fait, capable de faire un énorme détour pour l’éviter… et cette situation a duré. Il lui aura fallu pas loin de 6 ans (oui, 6 longues années !!!) avant d’approcher notre « bébé ».
Aujourd’hui, une nouvelle relation s’est créée entre eux. À présent, tous les soirs, il ne manque pas l’heure du coucher et vient « dire » « Bonne nuit » à Emma, dans son lit. C’est un moment qu’il adore vraiment, c’est certain !
Concernant Léna, il s’est approché un peu plus vite (fort de son expérience en compagnie d’Emma sans doute). Mais il a toujours veillé à éviter ses gestes imprévisibles de bébé. Il a commencé à s’en approcher véritablement vers ses 4 ans.
Sa confiance envers nos bébés a été plutôt limitée ! Pourtant, une véritable complicité se crée de jour en jour entre notre Domino et les filles.
Pour autant, depuis qu’elles sont toutes petites, nous leur avons appris à se méfier de nos chats. Ils restent des animaux plus ou moins imprévisibles. Domino a son caractère et ses moments par exemple. Les filles le savent et ne le touchent que lorsqu’il vient à elles et qu’il est ouvert à l’idée de câlins. Une forme de respect que nous avons tenu à leur inculquer dès leur plus jeune âge.
Mais, la méfiance est également de mise pour une toute autre raison…
Comment savoir si nos animaux révèlent un risque pour nos enfants ?
Un animal n’est pas dangereux que pour les actes éventuels qu’il pourrait avoir envers nos enfants. Nos animaux de compagnies sont, en effet, susceptibles d’être porteurs de parasites. Des parasites gênants, dangereux ou porteurs de maladies pour eux… mais aussi pour nos enfants.
La première étape est de déterminer si nos animaux sont potentiellement porteurs de parasites et, donc, dangereux pour nos enfants.
Pour cela, on va évaluer les risques auxquels sont exposés nos kids et nos animaux. Pour ce faire, il existe le chatbot « J’aime je protège » qui est assez bien fait et qui permet de faire un premier tour d’horizon de la situation.
À travers 6 courtes questions, la plateforme vous aide à déterminer quels sont les risques auxquels est exposé l’animal en fonction de son environnement. Ces questions sont en lien avec le mode de vie du chien ou du chat, notamment son lieu de vie et son accès ou non à l’extérieur. Elles permettront d’apporter des conseils adaptés à la situation de l’animal. Ils se basent sur les recommandations vétérinaires d’experts Européens en parasitologie de l’association ESCCAP (European Scientific Counsel Companion Animal Parasites).
Une petite vidéo (assez sympa) créée par Boehringer Ingelheim circule actuellement sur le sujet :
La seconde étape est, sans aucun doute, de prévenir (plutôt que guérir) et de traiter… contre les puces, les tiques, mais aussi contre les vers.
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Les puces sont sans doute les parasites auxquels nous pensons en premier quand on pense parasite des animaux.
Elles se nichent entre les poils des chiens et des chats dans le but de sucer leur sang (un peu comme les poux de nos gosses). À la différence des poux, les puces sautent et s’attaquent aussi aux humains. Les bouts de chou trop câlins sont parfois les victimes de leurs piqûres et de leurs conséquences : fièvre boutonneuse à puces, maladie des griffes du chat.
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Les tiques, ces parasites difficiles à décrocher.
Elles concernent les animaux, chiens ou chats, qui se faufilent dans les herbes hautes. Les tiques sont des acariens (de bien gros acariens qui font entre 3 et 6 mm avant de se nourrir) qui ont la particularité de s’ancrer à la peau d’un mammifère pour se nourrir de leur sang. Elles sont responsables de la transmission de la maladie de Lyme qu’elle peut tout aussi bien transmettre à l’homme ou à l’animal. Une maladie particulièrement dangereuse qui, en plus de créer des troubles neurologiques, des méningites ou encore des paralysies faciales, peut aussi s’avérer fatale.
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Et les vers ascaris, on en parle ?
Les vers sont d’autres parasites dont nos animaux de compagnie peuvent être les victimes. Le souci, c’est que ces petits vers se propagent très facilement vers les enfants. Les oeufs de ces vers se transmettent, en effet, facilement par la salive… Une fois installés, les vers sont vecteurs de douleurs digestives. Mais ils peuvent aussi être à l’origine de troubles bien plus graves comme une perte de la vue !
Ici, nous traitons toujours nos chats contre les vers et les puces. Même s’ils sortent peu de la maison… Le fait de vivre en appartement avec, pour seul accès extérieur, un grand balcon, limite les risques de contaminations. Mais nos escapades à la campagne, où ils nous accompagnent, sont autant de risques pour eux (et pour nos enfants) de choper ces petites bestioles.
Il est, en effet, conseillé de vermifuger à titre préventif les animaux « à risque » (en lien avec l’extérieur surtout) une fois par mois.
La dernière étape est de mettre en place les bons réflexes.
Les enfants doivent apprendre à se laver les mains régulièrement (un conseil qui est d’ailleurs valable pour plein d’autres trucs !). Il est également important qu’ils ne se laissent pas lécher le visage par un animal… et si vous pouvez éviter qu’il joue dans les herbes hautes, c’est un gros plus.
Enfin, au menu de votre animal, évitez de lui proposer des viandes crues ou des abats qui peuvent être source de contamination de vers !
Et chez vous, les enfants sont proches de vos animaux ?
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